Chefferie de Malimba Océan: Ensemble, pour une issue pacifique

M. Ndoumbe Marcelin reçevant l'onction rituélique des Malimba en fevrier dernier. Quel sens donner à cette cérémonie aujourd'hui?

Comments

[SOPPO Silvestre]

Muna été EKOUMBASI,
da boho na bahè owa milatchèhèn o nyola pi o mbouha mba ikouha miwedimongo itenquenè bolo bwahu bwa pén.
E bèi etongona na bola tenjè owa jalabè din di angamèn ibama.
Onyola nika nde na peng no itatchèhè nyolo idihéya ba bi ipinya mba ô nyola bolo ô njamba.

Na ben ho ndouta mulema oibihè owa kapo ka banè ba pèpè ba ben kol'a mbo'angona na, o nin ènjè bobolo bwé o betemèdi ba bobé jita.
Bo tchomabè o eili ya bona pembè éhébè to ihona dibongo,dambo di mà dièdè bwa na boèlè bè o bétèmèdi ba ndoutou na bo èlè pètè idua.
O bi na owamènè na émabè époéya miolo dongo da ponda na mi tchèhèyè ô munja, sé ho pon tè yé tenjè na bodu bô kambi.
Bongo bwé ho éyéka na bo bolô bwahu bô èlè pètè iduwa na mbaki.
O di janda, na dihédi hanga hu mô nu bi tobotobo ma mambo ma nika,PAPA LOTHIN NYA BONA Emile Christian, nu nyéna nu eki na madé mao tangue nya bo bolo, tangue nyena a èli no i kombè na bwam.
A langwedi mba na étiti pè njom i yongodè bo bolo.
Ebanja na, iyudènè bwaba bwao, dibongo dao di bei di angamènè ibè nyèkè.
Enjé mo é no ibola yé ndé na, aèli iho ebongo da dihu da dijanjè.
Tatani ho, yé tenjè na éma tongo na bo bolô bo duwé o mihambo ma ngondo ni mayè ô décelmba,aé ma tongo na ebongo éko ô iyindéa di honè biana dihu da january.
Ebongo éngamèn itô madiba au bohadi bo honè miodi mi lalô, to benguè ébolô é ma botéa.
Ben hô ndé bé betemedi ba tatan.
O njé ema obwéyè bédiédi ba bolô, oho bwa bongo, to moto o bowa wona titi pè na à lakèhènè DIKANJO Simon na bona bao,:bahobè!
E m tongo hô ndé na mabiè ma bolabè, ebanja na"miélé mi lati tè ndé céma i ma poma no!",élangoi mota kwain.
Na lèlèm ô ibatéa owa na banè ba pèpè ba ben mongodè ma bwam o nyola mbowahu, bétélédi béna nénona na èlè ibènè.
Bé pin ténjè mba, na dihéya bona tété na bona iyè ô njamba na di bènè bétélédi bé bam.
Idiba ya bwam ndé na nu mékè béwékédi à baté iyongwanè na itata biho.
Mbadè o bodu!
Muna tétè
SOPPO Silvestre.

[Alex KALLA]

Non mon cher SG,

Il n’y a aucune méprise de ma part, au passage mille fois merci de me redonner l’occasion d’éclairer nos frères. Et puisque tu éludes délibérément la question n°4 de ton texte sur la chefferie je te rafraichie la mémoire.

Je reste persuadé que mes éternelles questions, malgré tes savantes esquives ont un sens, et qui plus est la LOI Camerounaise y répond de manière limpide.

J'en aussi profite pour lancer un appel solennel à vous autres modérateurs de ce blog.

Si vous avez le courage de vos opinions je vous engage à publier ma réponse au centre du blog ET POUR LONGTEMPS ; car elle risque d'en éveiller plus d’un.

Voyez vous, je vous accorde même le bénéfice du doute pour n'avoir voulu publier la preuve de l’ANNULATION DE L’ELECTION DE 2003.

Et je pourrais aussi comprendre que la manifestation d'une certaine vérité vous gêne.

Auparavant je tiens à rappeler au SG d’Edéa la citation très inspirée d’un frère intervenant sur ce blog.

Qui disait : « la vérité c’est comme la fumée »

Et enfin un mémorandum à tous nos frères (les mêmes non conscients de se contredire) aveuglements partisans qui criaient USURPATION, SCANDALE, MAGOUILLES Etc.…

Lesquels risques d'avoir quelques regrets à la découverte du décret ci-dessus je ne voudrais surtout pas être à leur place aujourd'hui. Pas plus que demain lorsqu'il faudra dire au peuple à l’égard de qui étaient adressées leurs diatribes.

Mes questions étaient donc celles-ci :

1°)- Comment fait-on pour choisir un autre chef que celui qui à été élu régulièrement ?

2°)- sauf à annuler son élection. A ce moment là il faudra non seulement divulguer la preuve de l’annulation, mais aussi dire sur quel fondement, et quelles en sont les motivations. L’autorité qui annule en a t-elle la compétence ?



Voici la FUMEE.

Décret n° 77/245 du 15 juillet 1975 portant organisation des chefferies traditionnelles.

« Art .15 : les chefs du 1er degré sont désignés par le Premier Ministre, ceux du 2ème degré sont désignés par le MINATD, et ceux du 3ème degré par le Préfet.

Art .16 : Les contestations soulevées à l’occasion de la désignation d’un chef sont portées devant l’autorité investie du pouvoir de désignation qui se prononce en premier et en dernier ressort.

Toutefois, la décision prise peut être rapportée, s’il est établi que l’autorité compétente a été induite en erreur. »

Mon SG cette LOI qui est loin d’être liberticide est logique en tant qu’elle dispose que l’autorité qui investie en cas de contestation sévit en premier et en dernier ressort ; apporte une réponse EDIFIANTE à notre problème de chefferie du 2ème degré.

En l’espèce le MINATD a-t-il annulé nos élections ?

A l’évidence la réponse c’est NON !!!!!!!!!!!!!!

Quant à la presse, elle fait état d'une curieuse annulation ; l'oeuvre d'un Préfet avec nos frères renégats au bout d'une table dans coin obscur

« IL N’Y A PAS DE FUMEE SANS FEU »

LA FUMEE ? C’est la vérité selon frère MATOKO

Et le FEU ? C’est l’homologation d’un chef battu à plat de couture lors d’une élection régulière non annulée et les manifestations de joies sybillines dans les chaumières à la l'annonce de l'évènement non-évènement.

la LOI donne pourtant la réponse ; elle risque de s'imposer à tous si nous n’arrêtons pas NOS BASSES MAGOUILLES !

… Ainsi ayant épuisés tous les éventuels CONSIDERANTS, et dans l’attente de la production d’une hypothétique preuve d’annulation licite, il conviendra de dire et de reconnaître qu’au terme du décret suscité :

Nous avons un chef ELU point barre.

Oui ! Ceux qui prétendent le contraire sont des minables HYPOCRYTES.



L’IMPARTIAL frère Malimba.

Mulimba moto mo

Alex KALLA

[Ekumbasi]

Prière de modifier la fin : mettre dégage à la place de dégagent

[Ekumbasi]

Bonjour,

Celui qui a parlé des diplômes dans nos déchanges est Oswald EBOUE ( que d'aucuns assimilent à Jean-Paul MOUBANDJè), eu égard à l'équivalence de style rédactionnel.

Attention aux confusions.

La direction actuelle de Ilimbè-Ilimbè de Simon DIKANDJO ne mérite aucune confiance et encore moins de respect, mon beau-père Clément EBOUE vient de le signaler suite à de nouvelles manoeuvres que nous avons tous prévenues depuis plusieurs mois sur la fameuse commémoration de Janvier 2010.

Tous les observateurs pertinents ont constaté qu'il y a une clique des malhonnêtes Malimbas qui usent et abusent de leurs relations et leurs positions dans l'administration camerounaise pour nuire au principe démocratique d'un Homme ou Femme d'une voix.

Bien sûr qu'il faut émettre de nombreuses idées et la véritable question est de savoir comment les mettre en pratique. Est-ce en ignorant la direction actuelle de Ilimbè-Ilimbè de Simon DIKANDJO ou alors, faudra-t-il attendre des femmes et des hommes crédibles à la tête de cette association ?

Bien sûr, l'inféodation aux chefferies traditionnelles, d'une association qui a besoin d'un dynamisme indépendant pose par ailleurs d'énormes problèmes.

Il faut certes émettre des idées et s'il faut attendre que dégagent toute cette équipe malveillante à la tête d'Ilimbè-Ilimbè.


Mengu na ba tetè bahu ba taté biho.

[SG d'Edéa]

Je viens à la suite du frère BOONGO, faire le point sur les différentes contributions à ce jour recensées par les modérateurs de notre BLOG :

1. Constituer un groupe de jeunes financiers et financières MALIMBA pour l'ouverture d'un compte bancaire immédiat et en attendre des propositions économiques et financières. Le versement d'un montant de 10 000 Frs pour les jeunes et de 100 000 Frs au moins pour les autres, afin d'assurer dans les conditions adéquates la rentrée scolaire prochaine dans tous les coins où vivent les MALIMBA. (Propositions du frère EMEH)

2. Création d’un Organisme d’Epargne et de Crédit. (Proposition de BWELE ba Mulimba)

3. Envisager que notre pirogue soit prête pour la prochaine course sans attendre la contribution de ILIMBE ILIMBE ? (Propositions du frère EMEH)

4. Comment fait-on pour choisir un autre chef que celui qui a été régulièrement élu ?
Sauf à annuler son élection. A ce moment il faudra non seulement divulguer la preuve de l'annulation, dire sur quel fondement et quelles en sont les motivations...? l'autorité qui annule en a t-elle la compétence... ? (Questionnements du frère KALLA)

5. Malimba, manque d’organisation (Interrogation du frère DIBOTO)

ESQUISSE DE REPONSES

Pour répondre aux 1 et 2, je crois savoir que le principe fondamental et déterminant pour une gestion efficace d’un Etablissement d’Epargne et de Crédit est d’abord basé sur LA CONFIANCE. Peut-on aujourd’hui véritablement parler de confiance au sein du peuple Malimba quand les promoteurs même de cette idée commencent déjà à traiter leurs propres frères et fils de « minables » et de « partisans » ?... Peut-on soutenir cette idée quand on traite les dirigeants d’ILIMBE-ILIMBE de « moins que rien », de « non diplômés » et de magouilleurs ?... Quels diplômés veut-on qui dépassent les compétences de nos Délégués nationaux successifs : Le Président KUTTA DOOH, le Dr DIKANDJO DICK, le Dr BEKOE NGOUBA, L’entrepreneur DIKANDJO, tous experts dans leur domaine d’activité et entourés, dans leurs différents bureaux, de nombreux experts… Est-ce une astuce pour vouloir faire venir d’autres frères et sœurs mulimba pour les jeter en pâture aux grandes gueules habituées à proférer des élucubrations insignifiantes sur ceux qui prennent du mal à sortir notre peuple de l’ombre ?

Un Etablissement d’Epargne et de Crédit et des comptes bancaires communautaires, c’est bien. Mais, il faut d’abord assainir notre environnement social, créer un climat social serein, retrouver tout le sens profond du concept « MULIMBA MOTO MO ! »

3- Comment faire pour que notre pirogue soit de nouveau compétitive sans avoir recours à ILIMBE-ILIMBE ?
Je crois savoir qu’une pirogue de course est d’abord une affaire coutumière. Pour qu’elle soit compétitive, elle doit au préalable avoir la bénédiction des Chefs traditionnels et du peuple tout entier. Il est donc impossible (je crois) d’exclure ILIMBE-ILIMBE qui est par définition, un instrument crée par les Chefs traditionnels Mulimba.
D’autre part, nous l’avons déjà lu à plusieurs reprises ici : La pirogue de course est aujourd’hui inutilisable et abandonnée quelque part dans une berge d’un village de Malimba/Océan.
Cette pirogue a une histoire qui mérite d’être écrite et sue par nous et les générations à venir. Cette histoire a certainement commencé dans les antichambres des promoteurs d’ILIMBE-ILIMBE, pour être solennellement dévoilée le samedi 29 novembre 2000 à la salle du Foyer protestant d’akwa, à l’occasion des cérémonies d’installation du 1er Délégué régional de douala, MOUBANDJE Jean Paul (à propos, SM MOUBANDJE, peux-tu nous dire pourquoi tu voues une telle haine à l’endroit du Président NDOUMBE ?, lui qui t’a pris je ne sais d’où pour venir t’imposer à la région de Douala en 2000… et, Président, n’avais-tu pas au préalable cherché à savoir de quel père MOUBANDJE est-il le fils ?....)
Je ne connais pas vraiment l’histoire de cette pirogue, sa fabrication, les différentes assises y relatives pour sa mise sur l’eau. Mais, je reconnais avoir également donné plusieurs fois des contributions financières pour sa fabrication.
En juin 2004, cette pirogue est solennellement inaugurée à Edéa par Monsieur le Préfet de la Sanaga-Maritime. La première sortie a lieu au NGONDO 2004, elle sort 2ème, sous la direction du Dr DIKANDJO DICK…puis 1ère en 2005, 3ème, 5ème…jusqu’à son déclin en 2008.
La gestion d’une pirogue de course nécessite beaucoup d’argent : entretien annuelle de la pirogue, entretien des entraînements des pagayeurs suivant un programme annuel, déplacement dans les lieux de course, différents subsides et perdiems des pagayeurs et de leurs encadreurs (une centaine de personnes), restauration, hébergement, uniformes, soins médicaux, assurances…. Le budget peut facilement dépasser les 5 millions de FCFA !!! IL FAUT DONC IMPERATIVEMENT UN SPONSOR PERMANENT

5- Sur la question du frère KALLA, je crois qu’il s’est trompé de juridiction. Les voies de recours pour annulation d’un acte signé par le MINADT ne se trouvent par dans cette tribune.

6 : En ce qui concerne le point sur l'ORGANISATION DES MALIMBA, je crois que c’est véritablement l’objet de notre travail dans ce blog : apporter des réflexions scientifiques et rationnelles pour que les fondamentaux d’ILIMBE-ILIMBE retrouvent toutes leurs valeurs. L’ASSEMBLEE DES CHEFS TRADITIONNELS MALIMBA, LE CONSEIL SUPERIEUR DE ILIMBE-ILIMBE, LE BUREAU EXECUTIF ET TOUS SES ORGANES CONNEXES (REGIONS, SECTEURS, ASSOCIATIONS DES JEUNES, FILLES, FEMMES ET HOMMES MULIMBA, LE COLLEGE DES ELITES…)

Ce travail difficile nécessite la contribution de chacun et chacune de nous, quel qu’il soit !!!

LE SG D’EDEA