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2 décembre 2009

Muna Mingole: Gnégnéti nya Mulimb'é Mbenjè o Canada


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MUNA MINGOLE, La Flamme Bleue du Cameroun

     Muna signifie "enfant" en douala. Née à Paris, Muna Mingole émigre au Canada à l'âge de deux ans. En 1985, elle part à la découverte de son pays d'origine, le Cameroun, y séjourne huit ans et se familiarise avec Malimba, le village de ses ancêtres situé sur une île. Le bleu, symbole d'eau, reflète les valeurs d'espoir, de communication, de courage et persévérance et, comme ses ancêtres, Muna les partage et les transpose dans ses chansons, d'où son surnom singulier de "flamme bleue du Cameroun"!

     En 1990, Muna intègre l'orchestre de son collège où elle devient rapidement chanteuse principale. Elle remporte en 1990 et 1991 les titres de Meilleure interprète de Douala. En 1992, la nouvelle voix d'or nationale choisit cependant de retourner vivre au Canada et poursuit ses études à l'Université de Montréal. Cinq ans plus tard, la passion du chant et de la musique toujours chevillée au corps, Muna fonde avec des amis un groupe de musique dans lequel elle compose et interprète des pièces aux rythmes africains, antillais et cubains.

     Muna a partagé la scène avec plusieurs grands noms de la musique africaine tels que Angélique Kidjo (Bénin), Kanda Bongo Man (République démocratique du Congo), Zitany Neil (Congo-Brazaville), les Camerounais : Les Têtes Brûlées, Henry Njoh, Émile Kangue et André-Marie Tala, Lorraine Klaasen (Afrique du Sud), Yeleen (Côte-d'Ivoire), Pierre-Michel Ménard (Haïti) et bien d'autres.

     C'est en octobre 1999 qu'elle fait son entrée sur la scène world beat canadienne. Reconnue et acclamée au Québec, en Ontario et en Alberta, Muna s'impose comme une nouvelle reine des deux principaux rythmes de la musique camerounaise : le Makossa et le Bikutsi. En 2000, les FrancoFolies de Montréal la présentent comme "la nouvelle révélation du world beat ayant effectué l'ascension la plus rapide et spectaculaire de la scène afro-québécoise".

     Sa carrière connaît un véritable essor à l'été 2002, alors qu'elle reçoit le prix "Meilleur espoir musical 2002" lors de la soirée de Gala montréalaise des Flambeaux africains. Muna est également conviée à chanter devant plus de 200 000 personnes au grand événement orchestré par les FrancoFolies de Montréal, "La grande fête africaine", et ensuite au mois d'août 2002 pour la Reine Élizabeth II, lors de sa visite à Ottawa.

     En 2003 et 2004, elle foule plusieurs scènes, notamment celles du Festi Jazz de Rimouski, SunFest en Ontario et du Kola Note à Montréal. Après de nombreuses recherches sonores, Muna Mingole propose à l'automne 2004 un cocktail musical relevé : l'album Dipita (Espoir). La carrière de Muna croît constamment. Muna Mingole est l'une des plus sérieuses promesses de la World Music. On vous aura prévenu, Muna Mingole et son "Munakossa" sont l'événement musical à ne pas rater !

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