AgroParisTech et la Ligue Contre le Paludisme étaient à Moulongo, à Mouanko et à Yôyô
Le Projet Cameroun 2009, mené par 5 étudiantes d’AgroParisTech en partenariat avec La Ligue Contre le Paludisme, a pour objectif la lutte contre le paludisme au Cameroun. Après une année de montage du projet et de recherche de sponsors, nous sommes parties à Mouanko pour le mois de Juillet. Au Cameroun, nous étions assistées par l’association camerounaise Initiatives plus, spécialisée dans le développement des énergies renouvelables ; nous travaillions également avec 4 étudiants camerounais (voir photo ci dessus).
Notre programme sur place fut le suivant :
- 3 semaines consacrées à la sensibilisation des populations autour de Mouanko, à l’installation de panneaux solaires dans le dispensaire de Moulongo et à la distribution de 600 moustiquaires dans les zones reculées
- 1 semaine de suivi de l’action du Projet Cameroun 2008 à Akono
Tout d’abord, les séances de sensibilisations dans les villages où sur les marchés (fig. 2) nous ont permis de constater la relative ignorance des villageois par rapport au paludisme qui, pourtant, les touche au premier plan. Afin de sensibiliser le plus de personne possible, nous avons décidé d’organiser un tournois de foot entre plusieurs villages situés autour de Mouanko. Nous avons donc organisé un tournoi pour les 10-12 ans, et un autre pour les 20-25 ans.
Sensibilisation sur le marché de YoYo
Ensuite, l’installation des panneaux solaires dans le dispensaire de Moulongo s’est très bien passée : une fois installés, les panneaux permettaient d’assurer le fonctionnement de 10 ampoules basse tension et d’un microscope, pour le diagnostic du paludisme.
En ce qui concerne la distribution des moustiquaires, celle-ci fut retardée par le blocage des moustiquaires au niveau des douanes. La procédure de dédouanement fut longue ; nous n’avons donc pas pu assurer la distribution nous-mêmes.
Enfin, la dernière semaine fut consacrée au suivi de l’action menée par le projet de l’année précédente. Nous nous sommes donc rendues dans les différents villages où des moustiquaires avaient été distribuées. Nous avons pu discuter avec les villageois, et vérifier l’utilisation et l’entretien des moustiquaires. Dans l’ensemble, aucun problème n’a été constaté, et les villageois été réellement satisfait des moustiquaires. Nous avons également réalisé un suivi de la culture d’artémisine.
La mise en place et la réussite de ce projet fut possible grâce aux soutiens financiers que nous avons reçus. Nous remercions donc chaleureusement la FAE de son soutien.
CamilleBasset-Chercot, Projet Cameroun 2009