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ILIMBE-ILIMBE
5 janvier 2010

Elite Malimba: Honorable Madame Ayayi, Doï da ngon'a Bonamouhaka







INTERVIEW

Honorable Rosette Ayayi née Moutymbo, Présidente de la Commission des Finances à l'Assemblée Nationale camerounaise


La présidente de la Commission des finances de l’Assemblée nationale lève le voile sur le déroulement des travaux, les préoccupations des députés et sur les attentes en matière d’exécution de la loi des Fiances 2009.

L’Action : Madame la présidente, vous venez de terminer l’examen du projet de loi des finances de l’exercice 2009. Peut-on
avoir une idée sur la manière dont les travaux se sont déroules?


Hon. Rosette Ayayi : Comme vous avez dû le constater puisque je vous apercevais dans les couloirs, nous avons
travaillé à un rythme soutenu. D’abord parce que nous étions tenus par les délais. En effet, suivant le nouveau régime
financier, nous avons vingt jours à partir de l’ouverture de la session pour examiner et voter la loi de finances.
En outre, nous devons rencontrer individuellement chaque ministre, au vu de la documentation qui nous est fournie.
Nous étudions en profondeur les projets qui nous sont soumis.
Avec la programmation bien étudiée de l’ordre de passage des membres du gouvernement et l’organisation de l’équipe,
nous avons pu travailler en toute sérénité. Je tiens ici à féliciter tous les membres de la commission des Finances pour
leur assiduité.
Je remercie particulièrement le très honorable président de l’Assemblée nationale qui nous a assisté tout au long des
travaux et n’a cessé de nous encourager. Nous remercions l’administration de l’Assemblée nationale pour son
assistance. Je remercie au nom des membres RDPC de la commission, le président du groupe RDPC pour ses conseils
bienveillants.

L’opinion s’est néanmoins émue de voir des membres du gouvernement passer pas mois de trois heures devant les membres de la commission des finances. Comment justifiez-vous ces longs passages ?

Le passage des membres du gouvernement se déroule en plusieurs étapes
accueil par le président de la commission
présentation du projet de budget à l’étude par le ministre concerné
discussion générale
examen du chapitre budgétaire
Vous comprenez donc que nous puissions mettre un certain temps, surtout en ce qui concerne la discussion générale.
Les commissions doivent avant d’adopter un chapitre, s’assurer que tout est pris en compte pour le bien être des
camerounais. Certains domaines préoccupent les camerounais plus que d’autres, non pas qu’ils soient plus importants
que d’autres mais parce qu’ils touchent leur vécu quotidien, c’est normal que les responsables nous donnent plus de
détails.

Pourtant, aucun ministre n’a été amené à revoir sa copie ?

L’objectif n’est pas de renvoyer les ministres revoir leurs copies. On peut en arriver là si c’est nécessaire surtout si les
Camerounais sont lésés dans leurs droits. Mais nous privilégions le dialogue et la concertation. Les ministres ont une
feuille de route prescrites par le Premier ministre chef du gouvernement. Ils ont des objectifs à atteindre et ils doivent avoir
des moyens pour les atteindre.
Nous sommes souvent amenés à prescrire des corrections dont il nous appartient de suivre la prise en compte et
l’exécution. Les textes nous permettent de suivre l’exécution du budget à mi-parcours.

Peut-on savoir, madame la présidente, quelles étaient les principales préoccupations des députés au cours de l’examen
du projet de loi des finances ?

Les préoccupations des députés sont pour la plupart d’ordre général, mais il peut arriver que certains posent des
questions concernant leur circonscription électorale, ce que je trouve légitime, bien que je ne l’approuve pas toujours.
Les préoccupations portent sur :
les options du gouvernement pour faire face à la crise financière et économique qui s’annonce, le manque de réalisme
dans le cadrage budgétaire, le niveau de consommation des crédits dans les secteurs prioritaires, l’appui à l’importation
de ciment, les crédits PPTE, la bonne exécution du recouvrement des ressources, le financement de l’économie par
des banques, l’impact des mesures contre la vie chère, la structure de la dette intérieure, et les privatisations en leur bien
fondé, la lutte contre les lenteurs administratives, les cellules de lutte contre la corruption, les problèmes de sécurité,
l’amélioration de la qualité de la dépense, etc…
de manière spécifique :
l’exécution des marchés dans certaines localités, la création de lycées agricoles ; construction de centres de santé, la
construction de pistes rurales, le bitumage des routes, l’électrification villageoise, l’accès à l’eau potable, etc…

Pensez-vous, madame la présidente, que ce projet de budget est de nature à permettre au gouvernement, de traduire en
actes concrets, la politique des grandes ambitions du président Paul Biya ?

Nous sommes en période de crise naissante, il serait malvenu de faire des affirmations hâtives. Nous croyons
néanmoins que ce budget qui, pour moi, est assez modeste a pris en compte tous les secteurs de production qui
devraient nous permettre de procéder à certaines grandes réalisations. Notamment de poser les bases pour les grands
projets structurants. Évidement, il faut rester vigilants et palier rapidement aux manquements éventuels.

L’un des grands problèmes dans l’exécution du budget au Cameroun, c’est la sous-consommation des crédits
d’investissement notamment. Qu’en ont pensé les députés ?

Les députés se sont longuement penchés sur la sous-consommation des crédits d’investissement, ce d’autant plus que
nous avons eu à examiner la loi de règlement de l’exercice 2007. L’attention du ministre des Fiances a été attirée la
dessus.
Maintenant que, les députés sont membres des comités de suivi de l’exécution du budget d’investissement dans les
régions, ils donneront un sacré coup de pouce dans ce domaine.

Globalement, le projet de budget de l’exercice 2009 vous semble-t-il être réaliste ?

Le projet de budget 2009 nous semble réaliste, il est préparé par des professionnels, soucieux du développement de leur pays et du bien être de leurs population, et surtout il est élaboré sous hautes instructions du chef de l’Etat, son excellence monsieur Paul Biya.
Il faut maintenant souhaiter qu’il soit bien exécuté, je ne doute pas que les collaborations du chef de l’Etat y veilleront.

Interview : Simon Meyanga

SOURCE: SITE WEB OFFICIEL DE L'ACTION / OFFICIAL WEB SITE OF THE ACTION

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Commentaires
A
Mes chers et chères,<br /> <br /> j'accepte à bras ouverts "la main tendue" signe de ma totale disponibilité pour un débat sain, constructif et riche d'enseignement. Cependant je garde mon index fermement pointé, à l'instar de l'épée du theurge exorciste, vers les scories qui souillent et polluent notre blog.<br /> <br /> Que la caravane avance, Malimba est en passe de gagner !<br /> <br /> BWEMBA Bô
Répondre
S
Chers frères, j'ai encore un minimum de jugeotte pour prendre en compte vos conseils et je vous en sais gré.<br /> <br /> Merci encore et que MULIMBA avance!
Répondre
M
Frère Kalla ce forum donne à chacun des visiteurs et des contributeurs une liberté de ton latitudinaire hors du commun. C'est une évidence qui saute aux yeux. <br /> <br /> Pour autant doit-on sombrer dans la tentation de la virulence qui vous guette un peu plus chaque jour dans vos propos? La difficile tâche de modérateurs que nous nous sommes assignés bénévolement (frères Boongo, Diboto et moi)nous oblige fort heureusement(pour vous) à ne retenir à l'esprit que le meilleur de vos commentaires :votre rhétorique frondeuse.<br /> Laquelle nous sera d'ailleurs utile au moment de conjurer toutes les pesanteurs inhérentes à timidité de nos revendications.<br /> <br /> Nous sommes déja assez éprouvé par nos dissensions au village, de grâce laissez le SG d'Edéa (et tout les autres) exprimer ici son dévouement pour Malimba avec les modestes moyens qu'il a le mérite de se forger.Avec ses imperfections aussi.Qui n'en a pas?<br /> Autant ce rappel vous est adressé, autant je serai le premier à vous défendre pour des raisons similaires.<br /> <br /> N'y voyez surtout pas des relents de censure, c'est simplement un recadrage pour le moins nécessaire de la bienséance entre frères.Ce serai un parjure imputable aux modérateurs de ce blog que de laisser le débat s'enliser sciemment dans la discourtoisie et le déshonneur.<br /> <br /> Que la force de vos mots(n'y entendez pas "vos maux" j'ai du respect pour vous) exalte aussi la vigueur de vos bras à construire un Malimba éternel et enjoué.<br /> <br /> Mouboledi
Répondre
A
frère SG, tes voeux et tes mots me rechauffent le coeur. Reçois également la bénédiction de nos ancêtres.<br /> <br /> Sinon merci humblement d'avoir constater, une fois n'est pas coutume, que ma connaissance du peuple Malimba et du Mulimba commencent là où s'arrête la tienne. Je reconnais également qu'"il n'est jamais trop tard" pour toi, d'apprendre à garder sa veste à l'endroit au lieu de la retourner au gré du vent avec autant de dextérité. <br /> <br /> Car, selon ta géniale idée saugrénue, c'est à dire la musique de ton disque bien entamé et heureusement rayé par l'usure, et au nom de ce complexe, ne souhaitais tu pas bannir ici au profit du français notre langue sous le prétexte de son impossible scientificité ? (...)à présent tu te range, tardivement, à l'idée de sa nécessaire,(ce n'est pas un reproche tu as le droit de te tromper incomensurablement sauras-tu objectivement te resaisir) diffusion en magnifiant sans les nommer ceux qui en ont la parfaite maîtrise (ITAMBOU,NYOUNGUE etc...) et qui en usent et en abusent sur ce blog pour le plaisir de fervents partisans du Malimba parmis lesquels tes amis (SG du Benelux EMEH BEKELE BOONGO) et les MULIMBA en général.<br /> <br /> Pourrais-tu longtemps occulter ton indigence du Malimba si tu n'arrives même pas à lire les mots (pas un, mais trois. Et toc !!!)malimba en bas de tous mes articles et si ton HANGA HANGA n'a de signification que pour ta tribu que t'inspire le " moto mô " ?<br /> <br /> Ton riducule ne te tuera même pas il nourrira pour longtemps encore ton paradoxe. <br /> <br /> Que tu ne veuilles pas venir les bras ballants sur le blog est parfaitement compréhensible, tu nous lassent, de meubler ce blog avec tes histoires approximatives d'experts internationalement connus dont l'analyse ignore la conjoncture, je ne suis même pas convaincu que frère Christian PENDA EKOKA Ingénieur de Polytechnique de Montréal ou Laurent ESSO se reconnaitraient dans tes portraits bidons pas plus que ton célèbre "som som"; Tu passes pour la risée des siens surtout quand tu t'essaies à l'auto promotion familiale.<br /> <br /> A ce propos, comme à te lire je dois être plus demandeur de plus de connaissance que toi, dans le but de parfaire celle-ci dis moi en quoi le livre de ton oncle Thomas Blaise est différent de celui de NDOUMBE et BEKOE paru en 1999 ?<br /> <br /> Mulimba Moto mô
Répondre
E
A Moyo DIBOTO,<br /> <br /> Chaque descendant Malimba doit s'exprimer librement et nul n'a besoin d'être le porte parole de l'autre comme tu l'as fait. Comme le frère KALLA, je l'ai malheureusement constaté, et j'ai souhaité laisser s'éteindre la polémique ainsi soulevée, cela n'a pas échappé à d'autres. Tu n'as certainement pas compris que chez les MALIMBA, dans tout ce qui concerne nos problèmes locaux, tous nos titres internationaux ou nationaux sont mis en veille, et Hommes comme femmes nous sommes tous égaux à Mulimba. Laisse chacun lire librement ce qui est mis dans le blog et nul n'a besoin de publicité pour être compris et malheureusement, c'est-ce que tu as fait.<br /> <br /> En plus nous n'avons pas la même compréhension et encore moins la même interprétation de nos réussites nationales et internationales. Je t'aurai par exemple demander les avantages d'une expertise nationale voire internationale pour le développement de Mulimba. Est-ce normal qu'il y ait un ou une Malimba avec une écharpe tricolore autour du cou et qu'il n'y ait pas de moyens de transport adéquats pour se rendre à Mulimba ? Celui qui a beau rédiger des plans économiques, voire des logiciels informatiques dans le monde entier, qu'a-t-il fait ou écrit pour le rayonnement et le développement de Mulimba, rien que sa personne. Avec toute l'amitié et le respect mutuel qui existent entre NGON MABINGO et moi, je peux lui demander fraternellement les retombées de son acte courageux sur Mulimba ? Nous conviendrons au contraire que nous devons nous investir un peu plus pour ce coin perdu et qui n'intéresse que certains aujourd'hui pour des retombées individuelles. On a beau être consulté par les instances internationales pour apporter des vraies réponses aux problèmes posés à l'humanité entière, tant que le villageois des rives Mulimba n'en voient pas des retombées immédiates, cela est très bien pour cet expert international et sa famille et rien pour Mulimba. Quelle est la place de Mulimba et des Malimba dans le DSCE ? La villageoise de Mulongo ne saura te le dire. Demandons à chacun d'apporter sa contribution sur la construction de Mulimba et c'est à mon avis l'objet de Ilimbè-Ilimbè et le plus grand avantage de notre blog. Le port d'une écharpe tricolore ou bien le démontage du boulon du plus grand bâteau du monde ne pourra intéresser Mulimba que lorsque nous évaluerons les apports de chacun dans notre ensemble des MATUMBA. S'il te plaît nous ne voulons pas savoir qui fréquente qui, nous voulons ici savoir les apports de chacun pour Mulimba. Le frère Kalla que je ne connais pas aussi te l'a dit, pas de manière très élégante certes, ta réponse non plus ne l'a été. Tu lui reproches de ne pas écrire ou parler le Mulimba? Qu'as-tu fait pour pallier ces/ses carences ? Connais-tu tous les descendants Malimba ? Ce que tu dis doit être classé dans le régistre de la simple fanfaronnade. Mon beau-frère, ton petit cousin vient à peine de découvrir qu'il a un cousin métis et grâce à moi et bien sûr par son nom. Il y a des allemands aux noms bien germaniques qui sont MALIMBA de leurs mères et de leurs pères, j'en connais. Je découvre avec plaisir et grâce à la volonté de tous que nous avons des Malimba partout dans l'administration de notre pays et même que nous avons des experts dans différents domaines sur le plan international et national. Etre consulté par le gouvernement actuel dans notre pays et compte tenu des résultats politico-économiques que nous connaissons en ce moment, cela n'est pas une preuve de très bonne expertise. Tout au contraire. Le classement de notre pays par les ONG internationales n'est pas du tout flatteur.<br /> <br /> La véritable demande est de savoir ce que nous avons mis avec nos grandes dimensions internationales et nationales au service de MULIMBA. C'est la question la plus légitime et pertinente posée par l'un d'entre nous, dans ce blog à celle qui arbore une écharpe tricolore et préside une commission au palais de verre de NGOA. A contrario, les MALIMBA et MULIMBA ont contribué par leurs votes, démocratiques ou non, à l'obtention de cette écharpe tricolore. Incitons chaque descendant Malimba à apporter sa contribution, évitons le griotisme plat et bien sûr des répliques virulentes. Ne nous érigeons pas non plus en donneurs de leçons, car, comment peut-on connaître l'ensemble de juristes Malimba et que nous n'ayons pas à notre connaissance un dossier juridique bien ficelé pour la défense des terres Malimba ? Que de Magistrats, d'Avocats et diplômés en droit nous jouissons chez les Malimba ? Quel est le programme informatique ou économique que nous avons produit pour sortir Mulimba de la misère ? Je peux te rassurer que dans ces domaines nous avons des experts et des diplômés. Mais quel est est leur apport bien maîtrisé par la paysanne de Maljedu ? Veux-tu parler du domaine de la santé ? Allons donc, pauvre Mulimba.<br /> <br /> Que chaque Malimba contribue à l'effort commun de Mulimba c'est notre souhait à tous, et chacun selon ses moyens et ses capacités, ça serait encore mieux. Nul n'a besoin d'interprète ou de porte parole. Que chacun s'exprime librement et descende de son piédestal pour la construction de Mulimba.<br /> <br /> Mengu na ba tétè bahu ba tate biho.
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