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ILIMBE-ILIMBE
28 janvier 2010

"Wèkèh na hanga bolone dambo déna " Par Dalvin Itutu

itutudalvin

Le frère Dalvin Itutu (Bona Mondon), un serviteur infatigable de Malimba qui exhorte ses frères et soeurs  à faire comme lui et comme Ndoumbe M.(voir photo ci-dessous): SE RENDRE FREQUEMENT AU VILLAGE !

Ndoumbeassisauvillage


Cher frères et sœurs,

Que cette année  qui a commencé soit pour nous une celle de la  prise de conscience de notre situation, une année de détermination, une année où nous décidons de laisser nos querelles pour des actions constructives. Une année où nous acceptons de prendre en main la gestion de l’héritage que nous ont légué nos parents. Une année où, dans ce pays qui est aussi le nôtres, nos compatriotes entendrons parler de nous et parleront de nous en bien et avec respect. Tout ceci est possible. Pour cela, nous devons accepter que nous sommes Mulimba.

"Cherchons les voies et moyens pour construire au village ne serait-ce qu’en matériaux provisoires...un munoko au village. Les terres ne manquent pas." 

Chaque année, et à partir de celle-ci, nous devons poser un acte concret de développement pour notre communauté. Commençons dès à présent à nous rendre chez nous, si possible avec toute notre famille, afin de faire découvrir nos terres aux nôtres. Nous pouvons aussi nous entendre pour organiser chaque année des voyages de détente au village. Cela permettra à ceux qui disent n’avoir pas d’attache au village de faire le déplacement. Dans nos familles respectives, cherchons les voies et moyens pour construire au village ne serait-ce qu’en matériaux provisoires pour un début. Imaginons si chaque famille Mulimba installée à Douala,  Yaoundé, Edéa, Buea, Bamenda etc… avait un munoko au village. Les terres ne manquent pas.

Un couché de soleil d’une beauté indescriptible. Le soir au village au bord de la mer, caressé par le vent du large, sous un ciel étoilé, méditant en regardant les vagues qui viennent mourir sur le rivage. Les plages propres, de sable fin qui s’étendent à perte de vue, les meilleures du pays. C’est aussi ça Mulimba. « Wèkèh na hanga bolone dambo déna », s’exclamaient certains de nos frères et sœurs qui hésitaient à faire le voyage le week-end dernier. « Mboa nye nde Mboa, o ho dimbea MBOA ».

Par Dalvin Itutu, o Diala

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