Manoka qu'en est-il du developpement ?

5 avril 2011

Manoka qu'en est-il du developpement ?

Une scène de vie au bord d'un puit et du fleuve à Manoka

Lieu: Wouri [Littoral / Wouri] - Cameroun

2004

M. ouvrage: Communauté urbaine de Douala
AIMF (appui à la maîtrise d'ouvrage)
M. oeuvre: Direction des grands travaux de la CUD
Partenaires: Communauté urbaine de Douala
AIMF
Partenaires techniques: Aquassistance (assistance technique)
Bureau d'études camerounais
Entreprise Foraec
Water survey
Financeurs: Ville de Douala
AIMF
Agence de l'eau Loire Bretagne

AIMF Paris , AE Loire-Bretagne Orléans , Aquassistance Le Vesinet

source : http://www.pseau.org/outils/actions/action_resultat.php?ac%5B%5D=233&tout=1

Contexte:	L'agglomération de Douala est située le long de l'estuaire du fleuve Wouri. L'approvisionnement des populations des ïles à l'embouchure du Wouri : Djéballé (1000 habitants), Manoka (20 000 habitants) et Cap Cameroun (3 000 habitants) est préoccupant et a mobilisé l'attention des autorités locales de Douala. Les points d'eau traditionnels (puits), sont creusé à la main sur de faible profondeur (2 à 4m). Le seul forage existant (sur l'île de Djéballé) équipé d'un système de pompage motorisé n'est plus fonctionnel. Ces points d'eau n'atteignant pas la nappe phréatique, ils sont alimentés par les eaux saumâtres et non potables du fleuve. Leur consommation provoque chez les populations des maladies fréquentes : gastro-entérite, amibiases, ascaridioses, eczéma et choléra.
Historique:	La Municipalité de Douala a décidé d'agir et a jugé prioritaire l'approvisionnement des populations insulaires en eau potable. Ces localités particulièrement isolées bien qu'accessibles en piroques motorisées, sont paradoxalement dotées d'importantes potentialités économiques (ressources halieutiques, tourisme). La municipalité a ainsi installé un groupe électrogène sur l'île de Manoka ca qui permet d'éclairer quelques villages et d'équiper de puits forés par la mairie en pompe électrique.
Objectifs:	Pour assurer l'amélioration durable de l'accès à l'eau dans les 3 iles habitées en permanence, et organiser la mise en place d'un service pérenne et autonome, la municipalité a développé un projet de coopération décentralisée dans le cadre de l'AIMF.
Description de l'action:	Phase 1 Réhabilitation du système de pompage du forage de Djéballé Réalisation de 9 forages productifs autonomes de 25m de profondeur : 4 dans l'île de Manoka 3 dans l'île de Cap Cameroun 2 dans l'île de Djéballé les équipements de surface sont constitué : - d'une aire de puisage en béton armé comprenant une margelle. - d'une pompe manuelle. Pour assurer une pérennité des équipements et leur bonne utilisation, la communauté urbaine a désigné sur chaque île en accord avec les maires de ces îles, une personne chargée de surveiller la propreté et l'utilisation des lieux de captage, de procéder à l'entretien et aux petites réparations, et en cas de panne de prévenir le maire puis les autorités de Douala en cas de problème plus important. Phase 2 Projet initial Electrification de deux forages existants. Fonçage de 2 nouveaux forages productifs équipés de pompes électriques Fourniture d'un groupe électrogène Réalisation à Manoka d'un réseau de distribution pour la desserte de bornes-fontaines dans les zones densément peuplées.
Bénéficiaires:	Populations des îles de Djéballé (1000 habitants) Manoka (20 000 habitants) Cap Cameroun (3 000 habitants)
Résultats:	Phase 2 A la suite d'une mission d'expertise d'Aquassistance, et face au constat des difficultés techniques rencontrées il a été décidé d'un commun accord entre la CUD et l'AIMF de réaménager le projet. Cap Cameroun En effet l'ïle de Cap Cameroun connait un phénomène aggravé d'intense érosion marine et se trouve constammeent envahie par les eaux à marée montante. Elle risque à très court terme de se retrouver inhabitée. Il a semblé prudent d'anticiper cette situation et d'installer les équipements dans l'île de Toubé dans laquelle les - populations se sont déplacées. Deux puits moderne y ont donc été implantés pour utiliser l'eau de la nappe de surface. Djébalé - réalisation de 3 forages qui n'ont pu être exploités. Les ananlyses physico-chimiques ont révélé une haute teneur en fer de l'eau de ce fait impropre à la consommation. Sur cette île l'option "forage" n'est pas adaptée. L'option "puits" à partir de la nappe de surface a donc été privilégiée. Les risques de pollution de la ressource en eau peuvent être limités par des aménagements adaquats des puits permettant de les protéger des infiltrations directes; ainsi que par des sensibilisation des populations. La dispsersion de l'habitat constitue également un facteur de limitation des pollutions. - Réhabilitation du point d'eau existant et création de puits. Manoka - Réalisation de la mini AEP de Manoka, constituée de 2 forages motorisés, d'un réservoir de 10m3, d'un système de traitement alimentant 5 bornes fontaines. - Formation des agents d'exploitation et de gestion du système d'alimentation - Le quartier de Sandjé est doté d'un forage équipé d'une pompe manuelle.
Bilan:	Le projet de coopération a été réalisé en deux phases successives. Les résultats satisfaisants et enseignements de la première phase ont incité la communauté urbaine et l'AIMF à poursuivre leur collaboration en mobilisant de nouveaux soutiens notamment l'appui financier de l'Agence de l'eau Loire Bretagne.
Coût total:	337.000 € 126 000€ phase 1 (2004) 211 800€ phase 2 (2007)
Financements:	Phase 1 Communauté urbaine de Douala : 55 000€ AIMF : 71 000€ Phase 2 Communauté urbaine de Douala : 32 000€ AIMF : 64 000€ Agence de l'eau Loire Bretagne : 64 000€ Aquassistance (valorisation main d'oeuvre) 51 800€
Source:	AIMF, Aquassistance
Types de financement:	Collectivité , Agences de l'eau