Inondations: l'ONG française Malimba Avenir envoie une correspondance au Préfet de la SM
MALIMBA AVENIR
Chez Nyounguè Vélestin
2 rue Rodin 94500 Champigny sur Marne
Mail : malimbavenir@yahoo.fr
Le 11 Novembre 2011
Monsieur Le Préfet
De la Sanaga Maritime
à EDEA
Objet : Inondations
Monsieur Le Préfet,
Nous avons été informés des mauvaises conditions climatiques qui frappent le village Malimba depuis le mois d’Octobre.
Bien que cette région soit habituée à des montées d’eaux, il est extrêmement rare qu’elles atteignent une telle intensité.
Cette situation nécessiterait une mobilisation exceptionnelle de l’Etat dont vous êtes le représentant dans le département de la Sanaga Maritime.
Nous pensons qu’il est urgent d’instituer en faveur des populations sinistrées un effort de solidarité départementale voire régionale ou nationale.
Bref, une mise en œuvre de mesures d’indemnisation des victimes
Malgré tout, la répétition de ces épisodes dramatiques bien que ondulatoires ne permet plus de les qualifier d’accident.
Aussi, venons-nous proposer des mesures de prévention constituées en deux groupes qui doivent occuper une place centrale.
Premièrement : (Faisable relativement vite)
1-) Une information préventive des populations, reléguée régulièrement par la Mairie, surtout en début de la saison des pluies sur des risques encourus et les mesures de sauvegarde à prendre pour les protéger.
2-) Un plan de secours inondation élaboré par la préfecture pour une organisation et mise en alerte rapide des services de l’Etat pour l’évacuation des populations par des chemins préalablement définis jusqu’à un ou plusieurs points d’hébergement qui sont définis ou à construire auparavant.
Deuxièmement (Après une étude des experts du Ministère de l’aménagement du territoire)
Une adaptation des ouvrages de protections : digues, murettes, aménagements des berges, etc.
Certes le coût de ces réalisations peut se révéler onéreux, et les travaux longs, mais son inapplication augmentera la mise en danger des personnes, les dégâts infligés aux infrastructures de communication (routes) et la destruction des biens matériels, habitats, surfaces agricoles.
Financement de la prévention.
Le risque climatique a nécessairement un caractère collectif, sa prise en charge relève donc des pouvoirs publics, tant en ce qui concerne leur prévention que leur réparation.
C’est pourquoi le législateur doit mettre à la charge des assureurs des biens sinistrés, l’indemnisation des conséquences matérielles des risques climatiques et naturels.
Nous vous suggérons de bien vouloir établir sur cette base un plan d’action et fixer un dessein selon les méthodes simples que vous définirez et comme il vous plaira,
Un échange régulier donnera lieu à une collaboration avérée.
Il va sans dire M. Le Préfet que, l’accomplissement d’un tel projet nécessite dans chacun des villages de votre administration un meneur érudit mais plus important encore, authentiquement choisi, ainsi la population assouvie s’incline davantage.
Vous pourrez compter sur notre collaboration.
Veuillez agréer mes sincères salutations
Nyounguè Dalé Dieudonné
Pour Malimba Avenir