Ce que pense le frère Emeh Elong René de l'intervention du frère Bertrand Matanda depuis Monrovia
Au delà des frustrations, notre frère "Ekumbasi" pense que toutes les opinions relatives à l'allègement des souffrances de Malimba sont les bienvenues.
Bonanyangam,
Je reviens après une si longue absence, obligations familiales, professionnelles et sociales voulant ainsi, pour porter un nouveau discours. Celui de la paix, non entre les fossoyeurs et nous qui voulons œuvrer pour Mulimba, mais pour ceux qui se donnent la peine de réfléchir tant soit peu, sur l'avenir de nos villages ancestraux. Même en laissant aux propriétaires des titres fonciers tous les espaces ancestraux volés par la ruse.
J'ai lu avec respect et un peu d'inquiétude les remarques sur le texte de notre frère qui travaille sur les catastrophes naturelles à travers le monde entier. J'ai pour ma part estimé qu'il avait des intentions simplement pédagogiques dans un premier temps, tout en ne marquant pas le coup en proposant des solutions idoines pour venir en aide aux populations de nos villages qui attendent de nous plus de réalisations que des simples phrases. N'en demeure pas moins vrai que sa démarche pédagogique a sa place dans notre blog et elle deviendrait salutaire si elle s’accompagnait des propositions efficaces. Pour ceux qui ont des moyens de fouiller, il ne semble pas utile de le lire, mais sachons que cela peut permettre aux autres d’avoir des idées. Ne sommes-nous pas de niveaux différents ?
Aller voir des fossoyeurs administratifs qui profitent de notre misère est loin d'être une proposition adéquate, il aurait fallu lui demander plus de concours pour résoudre les problèmes qui se posent au quotidien dans nos villages. Que peut-il apporter mis à part les mots ? Je ne veux pas dire que les observations, parfois acerbes lues, ne sont pas fondées, mais, elles deviennent repoussantes et n'encourage pas notre frère dans plus d'engouement pour plus de contributions. A mon humble avis, il peut nous procurer des propositions plus adéquates et appropriées à la situation actuelle, j'ai peur que nous n'ayons perdu sans le savoir, un concours fort utile en le critiquant uniquement. Qu’il apprenne ce que nous sommes aussi, et lui-même n’est peut-être pas différent, c’est ainsi qu’il saura vivre avec les siens que nous sommes.
Frère MATANDA, nous t'écoutons, tout en partageant l'aspect pédagogique que tu traces si bien, permets-nous d'en attendre des solutions appropriées que tu dois sans doute connaître eu égard à ton expérience d'Homme de terrain sur le plan international. Il nous en faut plus que tu n’en as dit et précises plus de démarches sur le plan international et évite de localiser tes propositions, car, nous connaissons nos gouvernants, ils nous méprisent. Suivez mes intentions, elles désignent bien nos « ENAMISTES » comme l’a dit quelqu’un sur ce blog.
N'écoutons pas seulement nos critiques, parfois acerbes, recherchons des moyens et des solutions convenables. Frère MATANDA, n’y aurait-il pas plus de solutions après cette introduction pédagogique ?
Nous t’écoutons.
MENGU NA BA TETE BAHU BA TATE BIHO.