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ILIMBE-ILIMBE
19 décembre 2011

Droit de réponse: Notre frère Bertrand Matanda apporte des éclaircissements sur ses positions antérieures


Joyeux Noel à tous les frères et soeurs Malimba du monde 

Il n'a pas voulu se débiner de sa responsabilté d'humanitaire aguérri. Avec une distanciation qui a l'habileté de reléguer au rang d'accessoire certains colibets dont il a été précocément la cible, le frère Matanda revient sur le sujet des inondations en terre Malimba. Sa réputation un brin ratiboisée aurait pu l'enfermer dans un mutisme coupable vis-à-vis ce débat important. Seulement, notre frère ne veut pas se réduire à un plèbe anéanti sous le poids de certains intervenants godiches. Il a décidé de parler haut et bien! Place à un scientifique!   

 

Bonanyangam  
 
 

 Je commence par vous demander les excuses pour ce silence j’étais sur le terrain avec un accès limité a internet… je ne pouvais lire que mes correspondances  professionnelles via une connexion satellitaire. 
 

Je tiens à remercier les uns et autres pour leur réaction au sujet de ma récente modeste contribution… Je retiens de façon globale que notre peuple a soif de connaissance et aime débattre, qualité très appréciable car c’est de la discussion que jaillit la lumière. Les contributions étaient parfois hilarantes car il y  avait  confusion entre s’attaquer personnellement a Matanda et jeter un regard critique sur ses propositions d’outils qu’il n’a aucunement inventé, mais qui sont inspiré des leçons apprises , des succès et des bonnes pratiques mondialement reconnues. Ne dit-on pas souvent que les bons exemples peuvent faire tache d’huile ?autrement dit des bonnes pratiques ayant aidé à sauver des vies sous d’autres cieux  ne peuvent-elles  faire autant dans notre Malimba qui nous tient  tous a cœur ? 

J’avais promis de revenir sur les outils avec une analyse détaillé et pertinente, thème après thème, pour permettre au commun du monde, au non initié, de comprendre avec moins de difficulté ce dont il est question. 

Cela dit, la réflexion ou  l’analyse  de ce jour porte sur le concept de  « reduction de risque ». 

Nous sommes conscient d’une certaine évidence, il pleuvra toujours dans notre communauté quoi qu’on fasse et a ce jour il n’existe point scientifiquement parlant des instruments ou dispositifs spéciaux pouvant bloquer ou retenir les pluies  et les empêcher d’arriver au sol. 

Etant donc doté d’intelligence les scientifiques (équipe multidisciplinaire) réfléchissants dans le domaine de comment diminuer les effets ou l’impact négatif d’une catastrophe ont développé la notion de reduction de risque. Cette dernière veut simplement dire, le risque inondation existe et existera  toujours  mais pour que ce désastre cause moins de dégâts, la communauté et  les autorités devraient adopter un certains nombre de comportements responsables. 

Dans notre cas d’espèce il s’agira par exemple pour notre communauté  de procéder comme suit :

  • Eviter  de verser les ordures dans les ruisseaux, les cours d’eaux situé non loin de notre habitat, car quand les pluies  tomberont elles ne trouveront pas ses  « voies » naturelles encombrées par ces détritus, elles vont stagner pendant longtemps tout en causant le désarroi.
  • Exploiter modérément  le sable car ce dernier favorise  une absorption voir une infiltration rapide des eaux de pluies.
  • Réduire voir arrêter le long de nos berges  la  coupe des palétuviers(Matanda) dont les racines échasses permettent incontestablement une infiltration rapide des eaux de pluies.
  • Mettre en place un system de surveillance de monté des eaux après une pluie. Cela peut être une latte enfoncé au sol dans la zone de fréquente inondation. A base de trois couleurs pour évaluer le niveau de monté des eaux  par exemple le vert (pluie normal), Jaune (inquiétude et rester vigilant) et rouge (quitter les lieux pour éviter d’être victime)

 

Les modalités de mise en œuvre de ces pratiques sont d’ordre communicationnel avec les activités exhaustives suivantes :

  • Causerie éducative avec tous les  groupes de population et de tranche d’âge (focus group).
  • Elaboration de brochures, pamphlets ou affiches  avec des messages pertinents voir a base de caricatures.
  • Création des comités de réduction de risque chargé de passer le message et veiller a son application.
  • Diffuser les messages radio TV sur ces bonnes pratiques qui réduisent les effets des inondations.

 
 

Voilà  si brièvement développé la notion de reduction de risque  qui n’est pas l’unique approche en matière de gestion préventive des inondations. Ma prochaine contribution portera sur un autre outil qui a fait succès. Vos brillants et éclairés  commentaires sont les bienvenus comme d’habitude. 
 
 

Mais avant de clore la contribution de ce jour, il me semble opportun de lever un certain nombre d’équivoque et de malentendu :

Primo, Je ne suis aucunement  une  « créature » d’une quelconque élite, d’un chef officiant en ce moment ou qui l’a fait dans le passé, en d’autres terme apporter ma modeste contribution a un problème de ma  communauté ne me confère point  une  prise de position  dans les débats partisans qui animent les chaumières de notre blog. 

Secundo, Ma démarche s’est veut éducative et mes premiers propos diffusé avant ma modeste contribution ont été mal compris, dénaturé et biaisé dans son interprétation. Je les  reprends   « Une lettre au préfet cela ne suffit pas. C'était l'occasion d'aider les populations sinistrées en envoyant au moins une lettre à la Direction de la Protection civile avec une évaluation des besoins." » En clair il faut être myope et de mauvaise foi manifeste pour relever que je  suis contre l’expédition de la dite missive (qui n’a d’ailleurs rien donné a ce jour deux mois après) mais j’ai estimé qu’en plus de la lettre, le Cameroun étant le Cameroun il fallait également envoyer une évaluation auprès de la DPC pour espérer recevoir une assistance. 

Tercio, Je suis un homme de science, le monde étant en perpétuel changement qui  que vous soyez, vous n’allez jamais m’empêcher d’en parler a ma communauté. Mes parents Malimba ont consenti des énormes efforts pour m’envoyer à l’école et en retour les connaissances acquises doivent les revenir en priorité. Les règles de bienséance voudraient que comme certains estiment  être au parfum de toute connaissance, qu’ils fassent en toute sincérité des contre propositions aux miennes avec des arguments solides et  convaincants, au lieu de verser dans l’insulte, le dénigrement, la médisance et je ne sais quoi. 
 

Loba a tate biho. Mulimba o Boho

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Commentaires
B
Mon frère, je suis sensible à tes remarques et je sais, pour avoir lu quelques posts ici, que tu es toi même un homme de paix, élevant rarement la voix dans des situations pourtant pas toujours propices à rester ZEN. Je suis donc flatté par ta bienveillante sollicitude et prendrai contact avec toi très rapidement.<br /> <br /> Merci.
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N
Bisséni,<br /> <br /> <br /> <br /> Ton récit est pathétique et prenant.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour ne rien te cacher, j'ai conversé avec Moubolédi et t'avons trouvé performant mais aussi profitable.<br /> <br /> Tu sais, c'est une qualité de ne pas être toujours d'emblée d'accord avec des interlocuteurs dans des discussions, on apprend et se cultive beaucoup.<br /> <br /> Pas besoin donc de culpabiliser.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous avons tous ici connu des altercations pour notre village ou pour tout autre sujet. Les uns pour un intérêt personnel ou pour ne pas décevoir un nautonier, d'autres pour un réel amour ou un souci pour notre terroir.<br /> <br /> <br /> <br /> Si dans le deuxième groupe, on est libre de ses propos et écarte ouvertement toute vilénie, chez les autres, on est ficelé ou obstrué par des esprits chimériques.<br /> <br /> <br /> <br /> Ton idéal qui est la paix et la justice est un combat et nous t'y attendons.<br /> <br /> <br /> <br /> nyodal@yahoo.fr est mon adresse mail, fais-moi un petit mot pour que nous fassions d'ample connaissance<br /> <br /> <br /> <br /> Kôl'a mboa'm e boÏ mba<br /> <br /> <br /> <br /> Nyounguè Dalé D.<br /> <br /> Mot'a konda nya ponda<br /> <br /> nya Malimba Avenir
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B
Sans rancune, frère Embongo! On n'a cependant pas besoin d’être "Banen"(que je ne suis du reste pas)pour savoir si Bisséni est homme ou femme. Je ne m'offusque pas non plus du tutoiement, bien au contraire, c'est moi qui devrais arrêter avec mes vouvoiements.<br /> <br /> Mon frère Bwanga, je ne suis pas là pour démolir, anéantir ou "nettoyer" qui que ce soit de la toile, et des mots comme "empesteurs" que tu accoles aux frères que tu as nommés, je t'en laisse la paternité et la responsabilité. <br /> <br /> Je suis simplement persuadé que, au delà de nos polémiques récurrentes, "ce qui nous rassemble est bien plus important que ce qui nous divise" en fin de compte, et mon souhait en cette veille de nouvel an, c'est que 2012 soit pour chacun d'entre nous une année pleine de grâce du Seigneur, une année où la paix et la lumière du Christ favorisent et resserrent les liens de tous les Malimba qui auront plus à gagner à affronter ensemble les défis futurs, et où les égoïsmes des uns et les traîtrises des autres n'auront plus cours. <br /> <br /> L'idéal après lequel je cours, c'est la paix et la justice! Mais je n'ignore pas que je le fais parfois maladroitement parce que pressé de l'atteindre, et que même j'en désespère aussi parfois, car il m’apparaît hélas bien souvent comme une utopie; est ce que j'exagère, frère Eboutè? ton avis de philosophe, je le souhaite, car il m'édifiera, j'en suis certain. <br /> <br /> Dans cet état d'esprit, pas de problème avec mes frères Bwanga, "Papa Muna", Elénda et autres.<br /> <br /> "Soyons en paix avec tout le monde, tant que cela dépend de nous."<br /> <br /> Au passage, frère Bwanga, n'oublies pas de remercier ton "ami" Apollinaire Mbenda de ma part, s'il existe, pour le cours d'histoire sur le brave et héroïque "guerrier" Bisséni qu'il t'a donné.
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A
Ne rêvez pas! Avec cet argent le truqueur de photos officiels du Cameroun va s'acheter un logiciel moderne pour travailler les photos et le discours de Nanga. L'on vient d'ailleurs de me dire qu'il est parent à ce pantin qui veut s'échapper de sa condition de waschinet à la SONARA par des tricheries. <br /> <br /> <br /> <br /> Je partage l'idée d'un prix ou des awards...tout ce que vous voulez mais je reste perplexe sur le choix d'un truqueur.C'est comme si le collabo Maurice Papon entrait au Panthéon ou au Conseil Constitutionnel français. Soppo tout comme SM Ndoumbe ont tout donné à ce peuple depuis ces 15 dernières années et ils donneront encore. En fin de compte je comprends que Soppo n'ait pas été choisi. Il vaut bien plus de 75 euros. <br /> <br /> <br /> <br /> Si l'argent vous grattait tant pourquoi n'avoir pas aussi recompensé David Matoko. Quand il boit son Fôfô, tout Ngodi sait qu'il fait évoluer la langue malimba dans tous les sens avec des fautes et des gros mots par millier. <br /> <br /> <br /> <br /> M. le philosophe Eboutè "Koum" si ton éducation t'amène à manquer du respect aux seniors malimba. Ne crois pas que c'est avec moi que tu vaudras quelque chose. Nada! Tu as un comportement partisan digne d'une CAMORA où le frère seul compte. Ekumbasi toi qui nous lis depuis cinq jours à Naples apportes à ce maffioso un livre sur la Camora. Autant qu'il se spécialise dedant. <br /> <br /> <br /> <br /> C'est la seule philosophie qu'il sait vanner à tous les vents. <br /> <br /> <br /> <br /> Moto mo <br /> <br /> Alex kalla
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B
Le frère Appolinaire Mbenda vient de me sortir de la sale situation. Grâce à ses affinités avec les élites qui sillonnent les couloirs de la chefférie de Malimba gare, il se confirme que Bisséni est bel et bien Malimba. L'histoire remonte depuis la déportation de nos arrières-grands-parents vers ces nouvelles terres d'acceuil au temps de Chamault. Papa Bisséni s'appellait alors Papa Béhèni, et à cause de la pénurie d'huile de palme au village, il s'était rendu à Bonépoupa pour se ravitailler, est s'était retrouvé plus tard à Yingui où les populations se prennent pour les Douala et il n'en revint plus jamais. C'est là-bas que le "h" a été changé en "ss" et le "é" en "i" par xénophobie. L'ancêtre Bisséni qui a réellement existé chez les Banen était un grand guerrier, et porter le nom de Béhèni au sein de cette communauté était une vraie insulte à l'endroit du héros Bisséni, et ce nom est devenu l'héritage de la descendance de Papa Béhèni. Il ya donc les Malimba de Yingui, et croyez-moi, mon ami s'est excusé en m'offrant une castel ce soir à la rue de la joie.<br /> <br /> Seulement, il me supplie d'exhorter aux administrateurs du blog de proposer Bisséni comme le lauréat potentiel du prix Malimba 2012, puisqu'il a eu le courage de nettoyer notre toile des empesteurs comme Elenda, Embongo et cie, ce que personne n'a réussi à faire depuis 2 ans dans cet espace de débats que défend jalousement notre philo que Kalla confond à Koum, ou alors vice versa. Il demande aussi c'est encore une proposition, que Moubolédi laisse ses mises au point qui à son avis ont l'effet du zouazoua des Biafra dans certains coeurs.<br /> <br /> Que la paix du Seigneur soit avec nous et à la santé, c'est pour cela que je pardonne les insultes publiques de Bisséna à mon endoit. <br /> <br /> <br /> <br /> Bwanga Martin
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