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ILIMBE-ILIMBE
7 mai 2012

Journée Nautique de la Femme Malimba.

 

gicfam11

Journée Nautique de la Femme Malimba.

Communication du GIC FAM

(Fermières Associées de Malimba)

La 3ème édition d la JNFM 2012 s’est déroulée le 31 mars 2012 à Malimba comme prévu. Cette édition, plus courue que les deux précédentes, a été l’occasion pour la femme et la fille Malimba de s’affirmer davantage. Elles ont assuré le déroulement de cette cérémonie de bout en bout.

Le rôle d’impressario a été assuré par Mlle Tike Laurentine qui a présenté et suivi toutes les articulations de la journée. Deux prières, une de recueillement et l’autre chantée ont été dites par Mme Matio Jeanne et la chorale Harmonious Expression.

L’hymne du GIC FAM, qui est un appel à toutes les femmes et filles Malimba à s’unir autour d’un seul objectif « le développement  de Malimba» a été entonné par Mme Matio Ewanje Jeanne (homonyme de l’autre). La même cantatrice, dans une complainte fort appréciée, a repris une composition de Mme NDONGO Pélagie en rapport avec les inondations subies par les Malimba en 2011, au cours desquelles la femme Malimba a perdu, cultures, maisons, volaille, ustensiles, etc….

Mme EBANDA Anne Marie quant à elle a exhorté toutes les femmes et filles à s’unir autour de cet événement qui réveille leur culture.

Deux allocutions ont été prononcées, l’une par Mlle Maléya Hortense en rapport avec le thème de la Journée Internationale de la Femme édition 2012, à savoir : « Autonomiser la femme rurale pour éradiquer la faim et la pauvreté », l’autre par l’envoyé spécial de MALIMBA AVENIR (France).

Les joueurs de tams-tams, tambours et « micén » ont soutenu le groupe d’animation composé d’une douzaine de femmes de tous les villages Malimba qu’encadrait Mme EBELLE Ernestine autour de la danse traditionnelle « JABA ».

La pêche au filet, le lancement de l’épervier, la récolte des palourdes (béhona) et leur fumage par les femmes ont meublé le temps en attendant le clou de la journée : la course féminine de pirogues.

Par groupe de neuf compétitrices, accompagnées de chants traditionnels et au rythme des tams-tams, les femmes Malimba ont effectué une parade très en couleurs, avant le départ de la course.

Les berges de la Sanaga étaient noires de monde. Un public très excité, venu de divers horizons, qui a accompagné, encouragé et applaudi la femme Malimba tout au long de cette démonstration. C’était la fête.

Pour clôturer la cérémonie, des primes en provenance d’Italie ont été remises à :

  • CEDACAM (Cercle des Doyens d’Age du Canton Malimba-Mouanko) pour leur rôle de gardiens de la Tradition et des Valeurs.

  • M. ITUTU Dalvin pour son rôle dans la promotion de la langue Malimba.

  • GIC FAM pour l’encadrement de la Femme Malimba.

Des dons ont été remis par les organisateurs à chacune des rameuses. Ils étaient composés de : brouettes, filtres à eau, moulins manuels, cuvettes, machettes, limes, rateaux, pelles, porte-tout, etc…

La fête s’est achevée tard dans la nuit.





JNFM 2013 (30 MARS 2013)

A peine l’édition de 2012 est elle achevée que la préparation de celle de 2013 a démarré le 28 avril 2012 à Malimba au cours d’une réunion critique d’évaluation. Elle a regroupé les organisateurs et les femmes Malimba. De l’avis de tous, cet événement prend de plus en plus d’ampleur et constitue la renaissance de la culture Malimba autour de son élément naturel qu’est l’eau.

Les participants ont envisagé d’aller plus loin en 2013 en acquérant trois pirogues de sport d’environ 20 places chacune. Le coût par pirogue est de huit cent mille (800 000) francs Cfa, soit deux millions quatre cent mille francs pour les trois.

Les contributions sont attendues de tous les Malimba auprès des personnes ci-après au plus tard le 31/07/2012 pour que les pirogues soient disponibles dès la fin de la saison des pluies 2012.

Mme MANYAKA Madeleine (Malimba/Mouanko) : tél :

Mme NDOUMBE Gisèle (Douala) : Tél : 77 60 30 42

M. DIKANDA Henri Guy (YAOUNDE): Tél : 74 65 56 01 / 99 96 84 17

M. NYOUNGUE Dieudonné (Paris): Tél:0033613329177

L’Association « MALIMBA AVENIR » basée en France vient de dépêcher au Cameroun un émissaire en la personne de son Vice-Président. Ce dernier est porteur du don promis au GIC FAM le 31/03/2012 lors de la JNFM.

La cérémonie solennelle de remise d’une tronçonneuse aux femmes Malimba regroupées dans le GIC FAM se déroulera à Malimba le samedi 12 mai 2012 à 14h00 précises.

MOBILISONS-NOUS POUR LA RENAISSANCE DE NOTRE CULTURE

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Commentaires
E
Les quatre questions posées par Elénda avaient déjà révélé la roublardise de notre frère Eboutè qui nous avait d'abord emmenés chercher les réponses dans des lustres pour démissionner par la suite. j'avais apprécié la maîtrise de la langue de Molière par notre frère, avec ses tournures, ses syntaxes, ses sémantiques. J'ai reconnu en lui un frère Malimba et sa chapelle. Vraiment c'est bien d'avoir le verbe, je suis admiratif de ces frères qui sont capables de te vanter la Nivaquine au point de te pousser à en croquer les comprimés au motif qu'ils sont sucrés et qu'il faut le faire pour en tirer tous les bienfaits. Ah sacré Eboutè.<br /> <br /> <br /> <br /> Il écrit ceci: ".....il me devient difficile, sinon impossible d'opérer des choix arbitraires comme c'est ton cas, mon frère écorché "Ebmongo"......Et le congrès par exemple ainsi que les autres événements qui n'ont rien à voir avec les intérêts insoupçonnés de votre chapelle, qu'en fais-tu?..... Ma contribution viendra en attendant mon premier salaire. Et si je ne parviens pas à contribuer,...."<br /> <br /> <br /> <br /> Tu es fort mon frère et je comprends Manga Ngohè. En sport automobile, c'est ce qu'on appelle "dérapage contrôlé". j'ai encore compris mon frère. Tu utilises exactement la même tactique, le même dribble que quand il fallait répondre à la question "Quel est le problème Malimba?". <br /> <br /> <br /> <br /> C'est depuis ce temps que j'ai pris de l'avance, elle n'est pas du tout liée à ma contribution actuelle; elle s'est simplement accentuée. Tu cherches des échappatoires imaginaires du genre "et le congrès par exemple....". Dis-nous alors le parti politique qui a annoncé la tenue de son congrès et qui nous sollicite.<br /> <br /> <br /> <br /> Ton intervention me rappelle le bla-bla-bla de Dikanjo Simon qui prétendait que tous les Malimba avaient contribué à la fabrication de la pirogue en 2003/2004 et quand le combattant Soppo lui avait demandé s'il acceptait qu'il publie la liste des contributeurs, Dikanjo s'est tu jusqu'à ce jour.<br /> <br /> <br /> <br /> Tu es libre de nourrir ta poule ou d'engraisser ton porc le jour du marché, tu peux donc tranquillement attendre 2013 ou ton premier salaire, mais saches que chez nous en Basse Sanaga, on sort les pirogues pendant la saison des pluies, quand les eaux sont montées.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans notre "chapelle", tout le monde le sait. Ce n'est peut être pas le cas pour tes semblables qui attendent 2013.<br /> <br /> <br /> <br /> Si ton porte-monnaie est tombé dans les lustres, cette fois tu n'iras pas le chercher seul, nous irons tous les deux. Tu ne vas plus me rouler.<br /> <br /> <br /> <br /> A moins qu'il ne soit tombé ....... dans les calendes grecques.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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E
Dans sa concurrence déplacée, EMBONGO se dit devant parce qu'il prétend avoir apporté avant moi, sa contribution pour la tenue prochaine des Journées nautiques, le 30 Mars 2013. Mais d'autres événements de même envergure existent et doivent se tenir bien avant cette période, qu'en fait- il? Rien, du moins, pour le moment.Il tiendra sûrement des promesses du genre" je vais... Je vais de ce pas..."<br /> <br /> Il peut donc se réjouir d'une illusion qui n'a de proximité qu'avec sa propension trop parcellaire à défendre la communauté. Une certaine défense acharnée des intérêts qu'il veut marginaux, occulte son idée de la voie communautaire! <br /> <br /> <br /> <br /> Pourtant, les principaux initiateurs et acteurs de cette journée ont à travers cette initiative, l'idée de rassembler, au- delà des querelles, tous les Malimba et autres, autour de l'idée de développement.Du moins c'est que nous présente «L’hymne du GIC FAM, qui est un appel à toutes les femmes et filles Malimba à s’unir autour d’un seul objectif « le développement de Malimba». <br /> <br /> <br /> <br /> Même si les femmes sont en avant, on ne saurait mettre de côté, l'action des hommes.C'est dans cette perspective que l'on pourrait comprendre la contribution de notre Frère Embongo, même si elle épouse des allures de publicité maladroite de soi, pour bien évidemment, des intérêts personnels.Il s'agit d'une affaire communautaire et non d'une course de vitesse où il faut à tout prix un premier, un deuxième... un dernier... des démissionnaires parfois... <br /> <br /> <br /> <br /> Pour le cas d'espèce, ces débordements du cousin en avance,tendent à affecter à cette journée, une coloration inadaptée.Or Chacun est censé y apporter sa contribution selon ses dispositions et ses capacités. Ceux qui, comme moi ne le peuvent pas, applaudiront, déchargeront Les pirogues,puiseront de l'eau, chercheront du bois...Pour un événement d'une telle initiative, l'argent seul, ne suffit point, mon Frère PREMIER!<br /> <br /> <br /> <br /> "Ebmongo" comme l'a récemment nommé ELENDA semble parfois exceller dans la rêvasserie , et se vanter des victoires imaginaires, lui qui se veut Homme du concret. il célèbre une action encore inaccomplie aussi peut- i dire en termes rassurants: "on peut quitter le monde de l’abstrait, du paraître, des mots qui peuvent tout dire et rien du tout (...) pour aller vers celui des choses(...) réelles, constructives, dans un monde de l’action. Je vais de ce pas remettre ma contribution de 50 000 F (cinquante mille) pour la fabrication des pirogues." <br /> <br /> <br /> <br /> EMBONGO dit bien "Je vais de ce pas remettre ma contribution" l'a- t-il déjà fait au moment où il le déclare? Le fera- t- il jamais? On est en plein dans des projections qui peuvent se matérialiser ou pas. C'est encore les mots, du BLA-BLA-BLA, de ce que tu appelles toi- même, "itopotoponè". Si tu avais dit :"J'ai déjà donné..." alors, on comprendrait. Tu as vraiment de l'avance mais dans des déclarations, des mots... <br /> <br /> <br /> <br /> L'homme "des choses réelles, du monde de l'action" s'embourbe dans son propre BLA-BLA-BLA. Tu dis choses, comme nous venons de le voir, qui n'ont de réalité que dans ton imaginaire.Tu me devances parce que tu rêves plus que moi,l'homme du "monde de l’abstrait, du paraître, des mots qui peuvent tout dire et rien du tout"<br /> <br /> <br /> <br /> EMBONGO est vraiment DEVANT, mais dans son propre monde, un univers irréel, mais perçu par son esprit comme une chose réelle. Il est dans l'illusion la plus profonde!<br /> <br /> Dès que tu auras versé ta contribution,cher Frère, n'hésite pas d'envoyer la copie de ton reçu à la rédaction afin qu'elle la publie. Cela me motivera à te suivre tout en me rendant compte de ce qu'effectivement, tu es un véritable homme d'action. Quelle légèreté! <br /> <br /> <br /> <br /> A bientôt.<br /> <br /> <br /> <br /> EBOUTE
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E
Bonjour Alex et bon rétablissement. Décidément, 2012 a des hauts et des bas pour toi. Après avoir échappé à la tuerie de Toulouse, te voilà qui résiste à la maladie. J’étais très content vendredi 5 mai. J’ai cru te voir à la télé lors du dernier meeting de Toulouse entrain de serrer la main au futur Président de France. J’espère qu’il se souviendra de toi et même si ce n’est pas le cas, garde bien cette photo, elle pourra te servir un jour. Si elle n’est pas nette, je vais te recommander à un spécialiste qui pourra t’arranger ça.<br /> <br /> <br /> <br /> Au village c’est mauvais avec le MCT. Ewandjè, le chef de Yoyo I a implanté le premier piquet chez lui à Eoumba, il s'est décidé à construire dans son village natal. Depuis que la maison de Esso est aussi marquée d’une croix de St André avec l’inscription « à démolir », c’est la panique, ça sent le début de la fin. Il n’y a que le cousin de Ewandjè et l'oncle de Sympho Pooh Jean Gaston qui fait du bruit : il était venu construire après le passage des équipes chargées du recensement. Ayant appris que Esso recevra un pactole, il veut que sa maison soit aussi recensée à postériori, elle n’est qu’au niveau des linteaux. Il dit à qui veut l’entendre que Esso ne recevra rien tant que lui qui est som som n’est pas indemnisé.<br /> <br /> <br /> <br /> Eboutè revient, après avoir démissionné face au problème Malimba. Il rebondit suite à ma proposition ; après m’avoir demandé ce que j’entendais par élite, vu mon niveau, j’ai expliqué comme j’ai pu, partant du contexte général en passant par le concept camerounais du terme pour atterrir sur l’approche Malimba qui nous concerne. Ce terme est d’ailleurs d’une actualité brûlante. Dikanjo Simon est le dernier à l’avoir évoqué. Avant lui, il y a eu Malimba Moulimba Diboto Moukatè Blaise, Kalla, Elenda et Eboutè à plusieurs reprises avec ses syntaxes et qualificatifs. Après tous ces efforts, Eboutè m’a littéralement assommé en me disant qu’après tout, « les mots n’ont de sens que dans une phrase ». Elle est géniale la parade de Eboutè.<br /> <br /> <br /> <br /> Heureusement qu’on peut quitter le monde de l’abstrait, du paraître, des mots qui peuvent tout dire et rien du tout, du bla-bla, pour aller vers celui des choses palpables, réelles, constructives, dans un monde de l’action. Je vais de ce pas remettre ma contribution de 50 000 F (cinquante mille) pour la fabrication des pirogues. Dans mes répétitions, j’ai deux « cas difficiles » pour ne pas parler autrement, leurs parents m’ont promis, l’un une prime de 10 000F, l’autre 15 000 F si leurs rejetons venaient à passer en classe supérieure. Dans ce cas ma contribution pourra passer à 75 000F.<br /> <br /> <br /> <br /> Eboutè, je suis toujours devant. Tu m’as promis que tu me suivras. Je vais bientôt arriver. En tant que frères, je souhaite que nous arrivions ensemble.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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