Le Dr Bekoè Ngouba Christophe, Ex-Président d'Ilimbe Ilimbe se livre à la Rédaction(rediffusion du 12/6/10 )
Rediffusion suite à plusieurs demandes parvenues à la rédaction
Dr Bekoè Ngouba Christophe
C'était un secret de polichinelle depuis quelques trimestres. Mais cela n'a atténué en rien la liesse observée à l'annonce de la ratification définitive de cet AVIS AU PUBLIC PORTANT CHANGEMENT DE STATUT DE LA RÉSERVE DE FAUNE DE DOUALA-EDEA EN PARC NATIONAL. C'est, à n'en point douter, un évènement historique qui peut être mis au crédit de S.E. M. Ngolle Ngolle Elvis, Ministre des forêts et des faunes et de tous les cadres Malimba qui ont œuvré au dénouement heureux de ce dossier.
A présent, la seule inquiétude des populations estuariennes Malimba est le destin que leur réserve l'Etude d'Impact Environnemental et Social (EIES) du projet de la concession Minière de Yôyô et du bloc tilapia. Etude menée par les américains de la société NOBLE ENERGY. Quel destin réserve-t-on à Ngola, Mbiako, Yôyô?
Vous aurez les conclusions du rapport dans nos prochaines éditions. Pour le moment, place à la fête et aux éventuelles réclamations! Finies les décennies de frustration domaniale!
Pour nous éclairer davantage sur ce dossier ô combien important, nous avons souhaité avoir l'avis d'un digne fils Malimba, qui a été sur tous les fronts dans le traitement cette procédure. Le Dr Bekoè, Président-Fondateur de l'Association Tous à la Ruche pour la jeunesses africaine donne son opinion sur Malimba. Lisez plutôt!
Blaise Diboto: Bonjour Docteur et Bonne année 2010!
Dr Bekoè Ngouba Christophe: Merci, Blaise DIBOTO pour vos vœux qui me vont droit au cœur! Et merci de me donner l'opportunité de m'adresser à mes compatriotes Africains et Camerounais, à mes Sœurs et Frères SAWA en général et MALIMBA en particulier.
Blaise Diboto: Comment se porte en ce milieu d’année l’homme, le chef de famille et l'infatigable défenseur de la cause malimba que vous êtes?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: Je me porte assez bien comme vous le voyez et je suis heureux de passer cette année 2010 avec mes frères et compatriotes au Cameroun, pour qu'ensemble nous puissions suivre les dossiers sensibles qui interpellent le peuple malimba en ce début du siècle; même si le reste de ma famille nucléaire est en ce moment, hors du territoire national. Je ne peux m'empêcher, en cet instant, d'avoir une pensée pour eux et pour tous nos frères et sœurs de la diaspora.
Blaise Diboto: Le Statut des terres Malimba vient de changer avec "l’avis au public" signé du Ministre Ngolle Ngolle Elvis qu’est ce que cela vous inspire ?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: L'AVIS AU PUBLIC portant changement de statut de la RESERVE DE FAUNE DE DOUALA EDEA en Parc National, signé par Le Ministre Elvis NGOLLE NGOLLE le 04 janvier 2010 revêt pour les Malimba et les habitants du territoire concerné, un intérêt capital.
Vous avez dit dans votre mot introductif qu'il s'agit là d'un évènement historique à mettre au crédit de Monsieur Le Ministre des Forêts et des Faunes ainsi qu'à celui des cadres Malimba qui ont œuvré à l'aboutissement de ce dossier. Je conviens parfaitement avec vous. C'est un évènement historique. Pourquoi?
La zone aujourd'hui dénommée "Réserve de Faune de Douala Edéa" a toujours été connue, sous le nom de territoire Malimba. Sur les cartes géographiques du XVè au XIXè siècle, depuis la période de la traite négrière jusqu'à celle de la pénétration allemande au Cameroun, l'on peut lire cette indéniable vérité. Ce n'est qu'en 1932, par la volonté du Gouverneur par intérim Auguste François Narcisse Dominique Paul Bonnecarrère que ce territoire, d'une richesse naturelle incomparable, fut érigé en "Réserve de Faune". L'objectif étant de protéger, pour la curiosité des chercheurs exotiques et le plaisir des touristes occidentaux, les "espèces fauniques en voie de disparition", sans le moindre souci pour le développement des espèces humaines vivant dans ce territoire. La transformation de la Réserve de Faune en Parc National apporte donc une nouvelle dimension: celle du développement économique et touristique de la Région, ce qui constitue un avantage considérable pour les populations autochtones et pour le Cameroun.
La seule inquiétude à mes yeux, c'est que cette Réserve et bientôt ce Parc National, entièrement basé sur le territoire Malimba, soit attribué à Douala et Edéa, privant ainsi Mouanko et Malimba des retombées du développement économique attendu, en ce moment de la mise en place de la décentralisation au Cameroun. C'est comme si on appelait le Parc National de Campo Ma'an, " Parc National d'Ebolowa Kribi"! Ou encore comme si l'on attribuait au célèbre Parc National de Korup dans le Sud Ouest, la dénomination: "Parc National de Buea Kumba"! Des inepties, à mon avis.
Blaise Diboto: Quelles sont les perspectives qui s’offrent aux descendants malimba avec cette nouvelle donne et qu’y a-t-il à craindre désormais ?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: Les perspectives sont innombrables. Mais ces perspectives s'offrent-t-elles aux descendants malimba? J'ai évoqué tout à l'heure le développement économique et touristique. Vous avez sans doute entendu parler du projet de " Méga cité touristique de Yôyô"! Un autre grand projet qui fait déjà couler beaucoup d'encre et de salive au Cameroun. Ce grand projet situé sur le territoire Malimba porte le nom "Yôyô", l'un de multiples ports de pêche malimba occupés par des populations issues des pays voisins ou lointains. Comme si l'on avait peur de restituer à MALIMBA son rayonnement d'autre fois. C'est, une fois encore, comme si l'on appelait notre beau Palais des Sports de Yaoundé, construit par la coopération chinoise: " Le Palais des Sports de la Briqueterie" pour la simple raison qu'il est situé au quartier Briqueterie. De même, ce projet de Méga Cité Touristique occupe les deux principales enclaves laissées aux populations Malimba par le projet de transformation de la Réserve de Faune en Parc National, puisqu'il prend à lui seul, 10.000 hectares sur les 11.000 ha que comptent les deux enclaves.
Si les autorités nationales ne se penchent pas sérieusement sur cet épineux problème, eh bien, les populations autochtones Malimba risquent d'être expulsées des terres de leurs ancêtres. C'est, à mon avis, le plus grand motif de crainte pour les Malimba. Car ces terres renferment des vestiges du patrimoine matériel et immatériel du peuple Malimba et de l'histoire de l'humanité; ce qui a fait entrer Malimba dans le grand projet international "La Route de l'esclave" au même titre que Gorée au Sénégal. Seuls les Malimba sont à même de présenter à la face du monde, les aspects les plus cachés de ces vestiges.
Blaise Diboto: Vous êtes sans ignorer la révolution cybernétique des Malimba qui se livrent aujourd’hui, chacun à sa manière, au plaisir du BLOG MALIMBA. La communication est elle importante vers les malimba ?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: La communication est aujourd'hui la chose la plus importante dans l'évolution du monde et des hommes. La nature a horreur du vide. Les gens veulent savoir ce qui se passe autour d'eux et singulièrement ce qui les "intéresse" autrement dit, ce qui touche à leurs intérêts. Si vous ne leur donnez pas l'information dont ils ont besoin, ils vont la chercher partout et souvent, ce n'est pas à l'endroit le mieux indiqué. Alors, je vous répondrais que la communication vers les MALIMBA est très importante et elle doit être assurée par les personnes désignées à cet effet. Je sais que c'est vous même qui avez eu l'excellente idée de créer ce Blog que j'ai personnellement salué avec une joie immense. Les responsables du Bureau National de Ilimbé-Ilimbé vous ont demandé de laisser à ce que les informations concernant Ilimbé-Ilimbé soient transmises par la Cellule de Communication de l'Association, ce qui est aussi une excellente chose parce que cela vous dédouane de toute responsabilité sur les erreurs possibles contenues dans les dossiers communiqués et engage l'entière responsabilité de Ilimbè-Ilimbè. Maintenant, il est indispensable que la Cellule de Communication fasse son travail d'information auprès des Malimba pour ne pas laisser place au vide et à toutes sortes de supputations dommageables aux Malimba.
Blaise Diboto: En janvier dernier Ilimbe-Ilimbe a célébré le 120ème anniversaire de l'assassinat du Chef EBOUE ETONGO. Qu’est ce qui vous a le plus marqué dans cette grande première et quelles ont été les retombées immédiates de cet évènement?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: La commémoration du 120ème anniversaire de l'assassinat de notre illustre Roi Eboué Etongo aura été l'évènement le plus important pour les Malimba en ce début du XXIème siècle. Vous savez, chaque peuple a son histoire et cette histoire ne peut être racontée que par ce peuple lui-même, si non, elle est biaisée par les autres. Au moment de la pénétration coloniale en Afrique, il n'y avait pas encore de véritables nations. Les conquérants occidentaux précédés par des commerçants et les missionnaires traitaient donc directement avec les Chefs locaux généralement naïfs. Ici, les Allemands tombent devant des Chefs Malimba plutôt avisés et exigeants quant au respect des accords préalablement signés et selon lesquels les commerçants n'étaient pas autorisés à pénétrer dans le pays dont les Malimba étaient conscients de surveiller l'une des principales portes d'entrée. Fort des décisions prises à la Conférence de Berlin (1884-1885) ordonnant la pénétration par tous les moyens des commerçants européens à la recherche des produits tropicaux et de nouvelles terres à coloniser, l'Allemand Curt von Morgen a exécuté le Chef charismatique Malimba Ebouè Etongo "King Nyambè" et son Fils Mbèkè Ebouè.
Cette commémoration, au-delà d'une simple évocation de ce passé douloureux mâtiné d'une auréole glorieuse, a été un prétexte nécessaire pour rattacher les Malimba à leurs origines, à leurs racines; pour leur restituer leur légitime fierté. Une noble mission que s'est donnée l'association des Filles et Fils Malimba "Ilimbè-Ilimbè", dont la vocation est de fédérer toutes les forces vives malimba dispersées dans le monde ou fondues dans d'autres tribus.
Les retombées immédiates seront la publication dans les médias, des recherches sur l'Histoire oubliée des MALIMBA : Devoir de mémoire". Une de nos fille et sœur, Emilienne N. SOUE, Directrice de la Publication du mensuel bilingue d'informations juridiques et judiciaires "Le DROIT", s'est engagée à publier des extraits de la causerie animée par le Professeur Kanguè à la maison du Parti à Edéa le 16 janvier 2010, dans le N°7 de son journal du mois d'avril - mai 2010, que je recommande vivement à tous les Malimba.
Blaise Diboto: Connaissez-vous l'Association Malimba Avenir France ? Quel message ou conseil souhaitez-vous leur donner?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: Je connais assez mal cette association. J'avais été invité à l'une de ses réunions à Lyon au mois d'avril 2009; mais, compte tenu de mes multiples occupations au sein de mon Association Tous à la Ruche pour la Jeunesse d'Afrique à Rennes, je n'ai pas pu m'y rendre. Je souhaiterais donc avoir de ses responsables, toutes les informations utiles au développement de Malimba.
Quant aux conseils, je ne crois pas être en mesure de donner des conseils, pour la bonne raison que je ne connais pas personnellement ses dirigeants et je manquerais de sérieux si je le faisais sur la base de ce qu'on dit d'eux. D'autre part, à la lecture de leurs diverses déclarations à travers internet, j'ai l'impression que certains parmi eux sont plus informés que moi sur les problèmes de Malimba et si vous me posez cette question en raison de mon âge avancé et de mes cheveux blancs, certains vous répondront par cet adage bien connu des Malimba: "Tetê a bali mba ïnda o boloba, mba pê na bali mô iênê da mambo". Comme certains parmi eux ont certainement vu plus de choses que moi, vous comprenez pourquoi je suis incapable de leur prodiguer des conseils!
Il y a cependant parmi les membres de cette association et parmi les fils et filles Malimba de la diaspora, des personnes dont j'ai beaucoup apprécié les interventions à travers votre blog. Je me permets d'en citer quelques unes.
Parmi nos Filles:
- Esther Rebecca Moutindi Ngollè, en mission de l'ONU dans la région des grands lacs. Elle nous transmet, le 19 novembre 2009, un message intitulé : " Le site Ilimbè-Ilimbè, quelle dynamique pour notre convergence!". Dans ce message, après avoir manifesté sa joie de découvrir ce site, elle souhaite que les uns et les autres cessent de faire des bêtises en envoyant des informations qui attaquent plutôt des individus au lieu de parler développement et intelligence.
Parmi nos Fils:
- Dalvin ITUTU, dans son message du 11 novembre 2009, intitulé "solidarité Ilimbè-Ilmbè en marche", il transmet aux Malimba l'importante déclaration de l'ONU sur "les droits des peuples autochtones" et les invite à méditer sur ses articles 9 et 10 pour revendiquer nos droits sur nos terres objets des convoitises. Je dois vous informer que nous nous sommes profondément appuyés sur cette déclaration - sans la citer - pour saisir le Chef de l'Etat au sujet de la défense de nos droits par rapport aux grands projets qui s'annoncent sur nos terres.
- Théodore BOONGO: Dans son message du 02 Novembre 2009 intitulé "Calmons nos ardeurs", il rappelle aux sœurs et frères Malimba que l'heure n'est plus aux règlements des comptes... mais plutôt à la recherche des solutions pérennes pour sortir notre peuple de l'impasse!!!
- Oswald Eboué Bwanga: Dans son message du 17 Novembre 2009 intitulé "Ma contribution au débat sur les problèmes Malimba", malgré un ton un peu polémique, a manifesté sa volonté d'encourager l'organisation des manifestations marquant le 120ème anniversaire de l'assassinat de notre Chef Eboué Etongo, qui permettra d'ouvrir l'histoire des Malimba au monde entier.
Voilà autant de conseils qu'on pourrait donner à tout Malimba de bonne volonté.
Blaise Diboto: Après la convocation de l’AGO de cette année 2010, suivront les élections du BE d’Ilimbe Ilimbe. Quels seront les défis majeurs à relever par Ilimbe - ilimbe durant les deux prochaines années ?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: Ce sera de donner à l'Assemblée Coutumière et Traditionnelle du Peuple Malimba "Ilimbè-Ilimbè", des Femmes et des Hommes capables de poursuivre avec détermination, l'œuvre d'information, de sensibilisation et de réunification commencée, afin de renforcer la solidarité entre les filles et fils Malimba d'une part et d'autre part, faire connaître Malimba au Cameroun et dans le Monde.
Blaise Diboto: Qui voyez-vous comme favori pour défendre au mieux les intérêts Malimba en ce moment?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: Je ne saurais indiquer de favori. Le peuple Malimba jugera chacun sur ses actes au profit de Malimba.
Blaise Diboto: Quelles sont les qualités que devrait avoir une femme Malimba désireuse, un jour, d’occuper la fonction de Délégué National ? Y- en a t-il ?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: Cette question me surprend. Car quelle autre qualité, en dehors de celles demandées aux hommes, doit-on exiger d'une femme pour lui confier un poste de responsabilité au plan familial, national ou international?
Regardez autour de vous: le premier poste de député gagné par les Malimba est occupé par une Femme.
Il existe en ce moment des femmes Malimba aux plus hauts postes de responsabilité dans l'administration camerounaise. Je ne veux pas en citer pour ne pas faire leur publicité. Il est donc demandé aux femmes comme aux hommes qui veulent accéder au poste de Délégué National de «Ilimbè-Ilimbè », beaucoup de disponibilité, de patience, de tolérance de don de soi. Oui, beaucoup de patience, de tolérance et de don de soi; car le peuple Malimba n'est pas facile à conduire!
Blaise Diboto: Des voix impatientes s’élèvent pour demander « A quand le pagne Malimba ?» Qu’est ce qui semble être à la base de cette longue attente ?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: Je ne saurais répondre à cette question. Je crois que vous pouvez la poser au Frère Simon DIKANJO, Délégué National de « Ilimbé-Ilimbè » qui a sans nul doute des raisons objectives. Je dirais tout simplement qu'il est nécessaire que les Malimba, qui ont sacrifié au plan individuel et associatif d'autres projets pour verser leur contribution en faveur de l'acquisition du pagne, ont le droit de savoir les difficultés éventuellement rencontrées par le Bureau National et qui retarderaient la sortie du pagne. Je dis une fois de plus, s'ils ne sont pas informés, ils versent dans le "kongossa" préjudiciable à tous.
Blaise Diboto: Où en est la réflexion sur l’aménagement des pistes routières devant mener au village, (surtout sur la rive gauche et le bouclage circulaire de la route de Yôyô, Moulongo, Malmbengue)?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: Cette question peut être posée au Délégué National, à notre Sœur Rosette AYAYI MOUTYMBO, Députée de la Sanaga -Maritime Sud, au Frère Lucien Célestin EDOUBE, ancien Maire de Mouanko, au Frère Samuel BIKOE, Maire de Dizangué, aux Frères Henri KOUTA DOOH et Dick Richard DIKANJO, respectivement ancien Président et ancien Délégué National de « Ilimbè-Ilimbè », enfin au Frère Marcellin NDOUMBE, Délégué Régional de la MAETUR pour le Littoral. Cette Sœur et ces Frères me semblent être les mieux placés pour vous apporter de meilleures informations à ce sujet.
Blaise Diboto: Quelle contribution le BLOG Malimba peut-il apporter à la construction d’un Malimba plus solide ?
Dr Bekoè Ngouba Christophe: J'ai dit: la révolution cybernétique, la mondialisation de la communication, constituent des atouts fondamentaux pour le développement du monde et des hommes. Avec la communication cybernétique, on peut établir un dialogue mondial en une seconde et avec elle, on peut détruire le monde dans le même laps de temps. Un blog est donc capable de tout: du meilleur comme du pire!
Je vous ai cité au cours de cet entretien, le type de messages que je souhaiterais voir dans le blog Malimba : des messages d'amour, d'encouragement à la réflexion constructive, à la concorde, à la solidarité et à la fraternité.
J'ai lu trois messages adressés aux MALIMBA par nos Chefs Traditionnels:
- Sa Majesté Henri EPOUH rendant compte des activités de sa localité et de la redynamisation de son Comité de développement, puis faisant état de la situation de l'Ecole de son village Malimba Gare.
- Sa Majesté Emmanuel NDJOH EBOUE, annonçant la création du Comité de développement de Malimba Urbain instruite par le nouveau Sous-Préfet, le recensement des familles notables de sa localité et le répertoire des noms des descendants de ces familles.
- Sa Majesté Jean Paul MOUBANDJE, communiquant un important document sur les Chefferies Malimba et appelant à la célébration du 120ème anniversaire de l'assassinat de notre illustre Chef EBOUE ETONGO.
Le Bureau National de « Ilimbè-Ilimbè » et sa Cellule de Communication doivent aussi y relater, au jour le jour, les décisions prises au cours de diverses assises de cette association.
Voilà, d'une manière générale, ce que j'attendrais d'un BLOG MALIMBA qui contribuerait à la construction, au progrès et au développement harmonieux et durable de MALIMBA.
Blaise Diboto: Merci docteur pour votre disponibilité
Propos recueilli par Blaise DIBOTO
SG Ilimbè-Ilimbè -Région d'Edéa