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ILIMBE-ILIMBE
19 mai 2014

La pensée "ILIMBE ILIMBE":Un sujet remis au goût du jour par le frère G.Edimo. Retour sur le passé avec l'article de M.Ndoumbè

Rediffusion du 25 août 2010 faite à la demande des lecteurs de FranceNdoumbe_au_village

Ndoumbè Marcelin (en Bleu) au village

(Rediffusion)1999 – 2009 ILIMBE – ILIMBE a 10 ans JOYEUX ANNIVERSAIRE ILIMBE – ILIMBE ASSEMBLEE TRADITIONNELLE POUR LE DEVELOPPEMENT DE MALIMBA Autorisation n° 99/RDA/C18/BAPP du 23 juillet 1999

 

Chers frères et sœurs, Permettez-moi d’abord de vous remercier, créateurs, aménageurs et enrichisseurs de ce site qui, j’espère, contribuera à sa manière à l’éveil de certains des membres de la communauté qui peuvent avoir accès à ce mode de communication. Je sollicite ici l’indulgence de certains quand je sais combien nous sommes réfractaires au débat, à la contrariété, à la vérité. Pourtant la vérité a ceci de particulier qu’elle est une et incontournable. Et le penseur d’ajouter que « la vérité est plus tranchante qu’une épée acérée ». Sommes-nous encore dans la nuit ?

Toujours est-il que quelle que soit sa durée, le jour finira toujours par se lever et tout le monde profitera de la lumière. Nombreux sont ceux qui ont pris le train en marche, d’autres ne sont qu’en train d’y monter, d’autres enfin l’emprunteront plus tard. Nous sommes restés silencieux depuis de nombreuses années alors que nous avons beaucoup à dire, ayant été constamment au cœur de l’action depuis plus de 20 ans au sein de la communauté Malimba. ILIMBE – ILIMBE, dans l’anonymat, l’oubli ou l’ignorance a fêté traditionnellement ses 10 ans le 31 mai 2009 et officiellement le 23 juillet 2009. Que rien n’ait été prévu, que nous n’y ayons même pas pensé est symptomatique de la faible connaissance que nous en avons et de la symbolique qu’elle représente pour nous. C’est la raison qui nous pousse à sortir de notre mutisme pour vous en parler.

QUELQUES RAPPELS

Le CODECAM (COmité de DEveloppement des CAntons Malimba) était pratiquement le seul organe qui assurait la coordination des actions de développement de Malimba pendant les années 80 et début 90. A la fin des années 80, une histoire de détournements ou de mauvaise utilisation de fonds de l’association (c’est selon) au niveau de la présidence du Comité avait été décriée. La présidence avait changé de main et s’en était suivi une discorde qui avait fini par exaspérer les populations.

L’élection du Chef Supérieur du canton Malimba/Mouanko le 04 avril 1992 intervenue dans ce climat de mésentente et de discorde ne fera qu’accentuer les clivages (le nouveau Chef était un parent du président accusé de détournement). En 1993, le nouveau Chef essaie, sans grand succès, de recoller les morceaux au cours d’une « tournée de prise de contact » qui l’a conduit à Yaoundé, Youpwè, campements de pêche et villages de Malimba. En avril 1994, il convoque une grande réunion à Douala à son domicile de Ndogmbe : 35 personnes y prennent part. Le Chef, avant de faire le résumé de son action depuis son élection, marque sa déception à cause de la faible assistance et demande le soutien actif des Malimba de Douala. Il tente sans succés la création séance tenante d’un conseil de canton en demandant aux membres des 4 grandes familles présentes (Boongo, Maljédu, Moulongo et Malmbenguè) de lui proposer 5 conseillers chacune. Même la proposition de Feu ITONDO EKWALLA Jacques de changer le cri de ralliement des Malimba en adoptant « Mulimba, Moto Mô, Bwambo Bô, Bwemba Bô » est rejetée pour cause d’incompétence du milieu. Face à cette situation, le nouveau Chef, en proposant une autre date, demande à tous une intense sensibilisation pour que le nombre de participants soit beaucoup plus élevé. Hélas, au cours de la 2ème réunion 14 personnes constituaient l’assistance et le Chef décida d’un autre renvoi. La 3ème réunion avait connu la participation de…2 personnes (Feu EYOUM Félix et NDOUMBE Marcelin). Le choc était terrible pour le Chef et nous deux qui étions là. Il y avait non seulement l’échec mais aussi le rejet et l’humiliation. Nous cheminions ensemble au retour à pieds, silencieux, comme perdus. C’est EYOUM qui rompit le silence en déclarant : « il faut faire quelque chose, c’est la communauté qui dépérit, même si on n’aime pas NANGA, c’est quand même le Chef ». Tout de suite, je lui répondis que je savais ce qu’il fallait faire, mais étant donné que le chemin sera long et difficile, j’avais besoin d’un indéfectible soutien parce que je ne voudrais pas m’y engager tout seul ; à la limite une seule personne me suffirait. Il me confirmera son soutien à trois reprises.

Avant notre séparation au niveau de l’école publique de Ndogmbe, nous avions rencontré feu KABI Victor qui venait tardivement en réunion et de qui nous avions obtenu l’adhésion après lui avoir partagé notre réflexion.

SENSIBILISATION

Dès le mois de juin 1994, la campagne de sensibilisation et d’information commence par la distribution de lettres circulaire auprès des Malimba de Douala. Elle aboutira en février 1995 à la convocation de la première réunion à l’école St Gérard de Deïdo. Après quelques séances, les responsables de l’école et de la paroisse exigent le paiement d’un forfait locatif par séance, 2000 FCFA. Après avoir honoré quelques échéances, les réunions se déportent à l’école publique de Deïdo où, par l’entremise d’un Malimba qui y donnait des cours du soir, nous avions obtenu de pouvoir nous réunir gratuitement. En mai 1995, notre mouvement a un nom, le CREPMA (Cercle de Réflexion et d’Etudes pour la Promotion de MAlimba).

Très vite un problème crucial se pose. Le CREPMA sera-t-il une association de masse ou une association d’Elite ?

Les débats sont houleux mais constructifs. Nous adoptons la création d’une association d’élite qui, au terme de deux ans, devra mettre sur pied une association de masse. A peine ceux là terminés que de nouveaux s’engagent sur la définition du mot élite. Une réponse simple est trouvée : sera considéré comme élite celui ou celle qui sera capable de s’acquitter de la cotisation mensuelle fixée à 2000 FCFA pour les personnes agées de moins de 60ans et 1000 FCFA pour celles au-delà. En septembre 1995, les Statuts et Règlement Intérieur sont adoptés au cours d’une Assemblée Générale Constitutive et déposés à la Préfecture pour avoir une existence légale. Le CREPMA se propose de tenir trois Assemblées Générales Ordinaires avant la création du mouvement de masse. La 1ère se tient à Douala en février 1996, la seconde à Edéa en février 1997 : les deux connaissent une forte affluence de Malimba venus d’horizons divers. L’A.G.O. de Yaoundé ne pourra pas se tenir pour des raisons que vous allez découvrir.

GRAND RASSEMBLEMENT DES MALIMBA

Au cours de l’Assemblée Générale Ordinaire d’Edéa tenu le 15/02/1997, la décision est prise de passer à la vitesse supérieure en organisant le mouvement de masse dans un délai de 3 mois. La date du 17 mai 1997est retenue. Une commission d’organisation de 9 membres est mise sur pied dont 3 membres dans chacune des villes de Douala, Yaoundé, Edéa. Une curiosité est tout de même à relever : un participant d’Edéa propose et on adopte que NDOUMBE Marcelin ne fasse pas partie de la commission de Douala pour éviter qu’il ne soit juge et partie ( ???). La date fixée approche et l’organisation piétine. Au moment où on décide du report, le gouvernement annonce la tenue d’élections législatives le 17 mai 1997 : tout le monde s’en tire sauf. Octobre 1997 est retenu comme nouvelle date. Malgré ce report, l’organisation s’enlise. Une réunion du comité d’organisation est convoquée en octobre 1997 à Edéa. Je m’invite à cette réunion et le constat est amer : on est au point de départ et aucun sou n’est rentré. Compte tenu de cette donne les participants demandent de reporter à nouveau le rassemblement en … 1998. Depuis mars 1997, bien qu’ayant été mis à l’écart, j’avais, à intervalles réguliers, adressé mes propositions écrites au comité d’organisation.

J’avais insisté et obtenu que le Rassemblement se tienne avant la fin 1997. La date du 19/12/1997 fut retenu et nouvelle équipe dont je faisais partie fut mise en place pour l’organisation du Grand rassemblement. Le programme de réunions et de descentes sur le terrain fut arrêté. La mobilisation était tous azimuths, l’espoir renaquit, les adhésions et les cotisations s’étaient multipliés. Les réticents et les hésitants s’étaient pliés. Tout marchait comme sur des roulettes au point où les politiques voulurent, sans succès, récupérer le mouvement à leur compte. Le 19/12/1997, au foyer Tae Nael à Edéa plus de 300 Malimba assistent au Grand Rassemblement des Malimba. Seuls étaient admis dans la salle, ceux qui avaient payé leur contribution : du jamais vu ni entendu chez les Malimba. Le peuple avait retrouvé sa fierté, la ferveur et la liesse se lisaient sur tous les visages.

Des orientations importantes furent données au cours de cette assemblée. Parmi les plus importantes, on pouvait citer · La rédaction des Statuts et Règlement Intérieur de l’association de masse ·

La dissolution du CODECAM

L’adoption du cri de ralliement proposé une nouvelle fois par feu ITONDO · La dénomination du mouvement de masse « IHANGA MBINDE » · La fréquence des assemblées générales (tous les ans) · Etc…. Forts du succès du Grand Rassemblement, les organisateurs se donnent un temps de répit en 1998, accentué par des dissensions internes au sein des membres d’Edéa qui avaient perdu leur sérénité : le mouvement avait failli voler en éclat, n’eût été la prise en mains des actions par les membres de Douala. La rédaction des Statuts fut confiée à Douala, celle du Règlement Intérieur à Edéa et celle des textes régissant l’Assemblée des Chefs à Dizangué et Yaoundé.

CHOIX DU NOM

La dénomination du mouvement était capitale parce que devant orienter et déterminer la suite. Nombre d’entre nous ne voulaient pas qu’on revienne sur l’orientation de l’Assemblée : « IHANGA MBINDE ».

J’argue en disant qu’on ne peut adopter un nom si on ne peut en donner la signification. Personne au sein du groupe et même après consultation n’a été en mesure de traduire ni d’expliquer IHANGA MBINDE. Certains se sont contentés d’en décrire sommairement la pratique : insuffisant S’ouvrit donc une foire aux noms, chacun devant étayer sa proposition. Des noms fusèrent :

ü) MUELI, exclamation chez les Boongo, proposition de DIKANDJO Dick Richard

ü) MULIMBA MOTO MÖ, la plus ancienne association des Malimba, proposition de WONJA KWIN Nicolas

ü) MULIMBE LIMBE, exclamation entendu depuis sa tendre enfance, proposition de NGANDO Raymond Douglas

ü) ILIMBE ILIMBE, proposition de NDOUMBE Marcelin qui en a longuement expliqué le concept.

QU’EST ILIMBE ILIMBE ?

Le premier ILIMBE est l’ancêtre éponyme des Malimba dont ils sont tous des descendants. Tous les Malimba sont donc des ILIMBE. Le deuxième ILIMBE représente le terroir des Malimba, leurs biens, leur patrimoine. Vu sous cet angle, on comprend facilement que ILIMBE ILIMBE c’est Malimba dans sa globalité, dans toutes ses dimensions, humaines, matérielles, culturelles, territoriales. ILIMBE ILIMBE n’est donc pas une association : c’est MALIMBA tout court, sans article ni adjectif. Mais ILIMBE ILIMBE doit tenir des réunions, se déployer et pour cela il lui faut une existence légale : c’est la raison pour laquelle elle doit se soumettre à la loi sur les associations. Les Malimba, déçus et trahis par leur élite, avaient décidé, sous la colère, de la dissolution de leur comité de développement (chose curieuse à laquelle je n’ai adhéré ni hier ni aujourd’hui).

Comment peut évoluer un peuple sans comité de développement ou ce qui en tient lieu ? Cette interrogation devrait aussi trouver une réponse-solution au sein de ILIMBE ILIMBE. Les actions de développement initiées ou non par le gouvernement, l’élite ou d’autres organisations pourraient transiter par les chefs avant d’atteindre les populations. L’implication des chefs devrait donc figurer dans la structuration de ILIMBE ILIMBE au sein de son conseil supérieur.

Ce qui est développé plus haut, sans entrer dans tous les détails, explique la dénomination : ILIMBE ILIMBE ASSEMBLEE TRADITIONNELLE POUR LE DEVELOPPEMENT DE MALIMBA

Son assemblée générale constitutive s’était tenue le 31/05/1999 en présence de 13 chefs dont 2 supérieurs. Elle avait adopté les Statuts et élus les membres du bureau exécutif. Sa déclaration administrative qui en assurera l’existence légale interviendra le 23/07/1999. ILIMBE ILIMBE a été conçu comme un creuset dans lequel chaque Malimba pourrait trouver ce qu’il recherchait. Elle devrait servir d’appui, d’étai ou de support aussi bien pour les chefs, l’élite, les individus, les hommes et femmes politiques, le lobbying. Pour ce faire, il fallait consolider l’union, l’unité à travers deux symboles forts que nous avions choisis

Ø Le tissu-pagne ILIMBE ILIMBE (signe distinctif et uniforme

Ø La pirogue de course ILIMBE ILIMBE (pour la première fois dans leur existence, les Malimba des 4 grandes familles allaient embarquer dans la même pirogue) Ces deux réalisations verront le jour en l’an 2000 pour la première et 2003 pour la seconde.

La première Assemblée Générale de ILIMBE ILIMBE se tiendra du 28 au 30 avril 2000 à Malimba-Farm et Edéa et la seconde les 16 et 17 mars 2002 à YOYO II. C’est l’occasion de saluer ici l’œuvre des deux premiers présidents du Bureau Exécutif de ILIMBE ILIMBE, Henri KUTTA DOOH (2000 – 2002) et Richard Dick DICKANDJO (depuis 2002). Ne pas évoquer le travail d’une certaine élite de Douala serait trahir l’esprit combattif de Malimba. Cette élite, génitrice anonyme, dynamique, dévouée, cheville ouvrière et réalisatrice de toute cette œuvre contre vents et marées, rempart contre lequel sont souvent venues se briser les traîtres manœuvres déstabilisatrices de tout genre et ô combien nombreuses, a su maintenir le cap. Certains de ses membres sont aujourd’hui disparus (Paix à leur âme) ;

A vous ces ouvriers inconnus et méconnus qui ne faites pas dans le vedettariat et qui vous reconnaissez, nous vous disons « MERCI » et « BON ANNIVERSAIRE » à vous et à votre œuvre. Pour conclure, je souhaite un « JOYEUX ANNIVERSAIRE » à ILIMBE ILIMBE pour ses 10 ans.

REFLEXION

Chers frères et sœurs, nous participons tous d’une manière ou d’une autre à la construction de la communauté Malimba, à l’écriture de notre histoire commune. Nous nous devons donc de relever certaines situations pour les décrier, les stigmatiser, les corriger ou les encourager. Tout ceci ne peut être que bénéfique pour la communauté. Nous avons toujours voulu d’un débat au sein de notre communauté, quitte à le relayer sur Internet qui comme nous le savons est extrêmement limitatif et sélectif. Que ne pourrions-nous débattre collectivement en famille devant des personnes de toutes générations ! Il ne servira à rien de fuir le débat, il nous rattrapera toujours comme il est en train de le faire.

La vérité nous rattrapera aussi autant que nous la fuirons. Il faut que les membres de notre communauté sachent ceci : il y a deux ILIMBE ILIMBE

a) La première décrite plus haut et assise sur une volonté populaire a des Statuts, un Règlement Intérieur une reconnaissance légale et un compte bancaire, elle s’appelle ILIMBE ILIMBE ASSEMBLEE TRADITIONNELLE POUR LE DEVELOPPEMENT DE MALIMBA

b) La deuxième qui n’est pas encore légalisée est créée en 2005. Elle n’a ni Statuts, ni Règlement Intérieur, ni compte bancaire ; elle s’appelle ILIMBE ILIMBE ASSEMBLEE COUTUMIERE ET TRADITIONNELLE DU PEUPLE MALIMBA La première, assise sur la volonté populaire échappait au contrôle de certains Malimba. Son succès grandissant avait fait naître des idées à ceux-là. Il eût été plus simple de créer un autre mouvement plutôt que d’entretenir la confusion et d’essayer de la gérer comme cela se passe aujourd’hui. Dans cette confusion, le flou est savamment entretenu :

1) On ne parle plus de la soustraction de 720.000 FCFA par la région de Yaoundé aujourd’hui très active dans la 2ème ILIMBE ILIMBE. Cet argent provenait de la vente des tissus-pagnes dont certain promoteur n’est pas rentré en possession de sa mise.

2) On ne parle pas de la tentative de détournement de 1000$ US promis par la diaspora des Etats-Unis d’Amérique. Le contractant impliqué dans la première affaire avait communiqué le numéro de son compte bancaire personnel de….Paris pour le virement de cette somme. La supercherie avait été vite découverte.

3) La pirogue de course, abandonnée est aujourd’hui inutilisable. Ceux qui s’en étaient accaparé et qui n’avait même pas contribué à sa construction, se sont très vite rendu compte qu’elle ne leur rapporte pas l’argent qu’ils en escomptaient.

4) On ne compte plus que sur l’aide de la diaspora outre-mer pour organiser des réunions de moins de 75 personnes. Nous nous devons de donner de la consistance à nos actions car « peindre nos tombeaux en blancs n’en modifiera pas le contenu » ILIMBE ILIMBE n’est pas une finalité en soi, mais le socle et la base de lancement de nos actions de développement. Pour conclure, J’ai lu un essai sur « l’histoire contemporaine de la chefferie supérieure Malimba et l’histoire de la création du canton Malimba de Mouanko » qui commence par des citations inspirées : « C’est par la conscience de son histoire que se manifeste et se maintient la cohésion d’un peuple. Donc chaque peuple doit connaître son passé pour comprendre son présent, pressentir et organiser son futur ». Mais que le chemin est long pour les auteurs de ce navet qui, ne connaissant même pas leur présent ne peuvent qu’entraîner le peuple dans des aventures extrêmement périlleuses.

Pour cette intrusion dans votre cour, je vous donne quelques repères afin d’éviter des aventures aussi délicates que dangereuses dans lesquelles vous nous engagez:

1) La chefferie de Bolounga n’est pas vacante. Son chef est M. EDONGUE Benjamin ( arrêté n°095/AP/C18/BASC du 16/04/2008)

2) Nanga Raymond a été élu à ….. Mouanko dans le canton Yakalag (le seul chef Malimba dans cette situation) le 04 avril 1992 et non le 1ér juillet 1993 (il faut éviter de s’inspirer des documents comportant des erreurs)

3) Avant NANGA, aucun de ses ascendants ni collatéraux n’était proche de la chefferie supérieure Malimba.

4) DIKANDA Henri était Bolounga du foyer Bona Song, il est de la lignée de JOCKY fils aîné de Song. BONNY MATANDA Jacques était Bolounga du foyer Bona Song, il est de la lignée de MBEDI, le cadet de JOCKY. Si cela ne vous édifie pas sur les liens de parenté entre DIKANDA et BONNY MATANDA, je me ferais le plaisir de m’y étendre plus tard.

5) Le premier Malimba à s’installer à New Malimba l’a été le 02 juin 1926, il venait tout comme ceux qui l’ont suivi de…Malimba/Mouanko. Alors faire des contorsions pour expliquer que Malimba/Mouanko est postérieur à New Malimba donne des vertiges.

6) En vous suivant, avec la création du nouvel arrondissement d’Edéa II un nouveau canton Malimba a vu le jour et on va bientôt y élire un nouveau Chef Supérieur à moins de changer la décision d’homologation de BONNY MATANDA Alexandre Michel Chef dans l’arrondissement d’Edéa.

Quand on s’abreuve dans l’étang pollué de « malimba : 120 ans de lutte » on ne peut attraper que des coliques et vomir des insanités telles « une norme inspirée du décret n°77/245 du 15/07/1977 » alors que ce même décret s’inspire des us et coutumes des différentes ethnies du Cameroun. De là à définir les mensurations des candidats à la chefferie, il n’y aura qu’un pas. Deux pages hors du sujet principal, ça fait beaucoup.

A l’occasion et l’envie, je pourrais m’étendre davantage sur ce sujet où il y a du grain à moudre.

ILIMBE ILIMBE ASSEMBLEE TRADITIONNELLE POUR LE DEVELOPPEMENT DE MALIMBA ATONDI ILIMBE ASSOCIATION TRADITIONNELLE POUR L’ORGANISATION NORMATIVE ET LE DEVELOPPEMENT DES ILIMBE

Chers frères et sœurs, en enlevant les insanités du genre organisation normative, vous comprendrez que nous revenons à la case départ et que nos frères nous perdent du temps en tournant en rond. Ils veulent revenir à la raison (maison ?) mais en empruntant un trou de souris pour ne pas perdre la face parce que le mot développement avait disparu de leur répertoire et dans les faits pour laisser place au folklore. « Une fête sans bris de verre manque un peu d’éclat ».

BON ANNIVERSAIRE ILIMBE ILIMBE ASSEMBLEE TRADITIONNELLE POUR LE DEVELOPPEMENT DE MALIMBA

Marcelin NDOUMBE nya Mulimba

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Commentaires
L
MULIMBA MOTO MÔ ,<br /> <br /> <br /> <br /> MULIMBA BWAMBO BÔ ,<br /> <br /> <br /> <br /> MULIMBA BWEMBA BÔ,<br /> <br /> <br /> <br /> OkkkkkkkOO , que se passe t'il ici ? . La haine et la jalousie , la gangrène que ronge mes frères Malimba .<br /> <br /> <br /> <br /> Nous donnons l'impression d'être unis, mais nous ne le sommes pas . C' est une illusion que nous vendons aux gens que nous sommes unis . Inutile de ressasser ici les passé de ces gros dossiers dont l’existence n’est qu’un secret pour personne .<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Les insultes ne servent à rien . Il est domage de laisser envahir ce forum d'insultes comme celles des gamins et j'espère que mes frères sauront s'en souvenir . <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Internet est une vitrine ou tout le monde lit vos vos conneries . Quel bel exemple pour les jeunes qui vous lisent
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E
Ce n'est pas facile<br /> <br /> <br /> <br /> Je comprends maintenant pourquoi le Ministre Yondo demandait au Gouverneur où est-ce qu'on pouvait trouver ce fameux Décret d'expropriation et d'indemnisation. Le Gouverneur lui avait répondu qu'on pouvait le trouver chez lui à la Région, chez le Préfet à Edéa et aux Domaines. S'il avait au moins proposé au Préfet ou au Sous Préfet de Mouanko de l'afficher, il nous aurait facilité la tâche.<br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant que le Préfet est promu Gouverneur au Nord, s'il le cachait avant, il le fera davantage maintenant. Il se dit d'ailleurs que le Préfet est très fort. Que grâce à sa perspicacité (avec le tristement célèbre charlatan/sorcier "Nyanguè na Muna") il a pu retrouver huit enfants parmi les neuf disparus dans la forêt de Bolounga en débusquant en prime les sorciers. Avec une telle référence et expérience, on l'envoie donc au Nord pour débusquer les membres de Boko Haram et retrouver les personnes enlevées dans la savane (c'est plus facile).<br /> <br /> <br /> <br /> Seulement, il aura laissé sur place quelqu'un qui se réclame de Boko Haram (Diboto). Peut-être ce n'est qu'une ruse et il reviendra le chercher avant que ce dernier ne "bokoaramise l'arrière train" de tout le monde.<br /> <br /> <br /> <br /> Sacré Diboto alias Moulimba, Manga Ngohè, Etondè Luc, Ludo, Alexis Kalla (ne pas confondre avec Alex Kalla), Mama Muna, Tocko, Vertèbre du cachalot, Boko Haram, etc.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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M
Massa , le retour du pédé papa Embongo le menteur .Embongo , nous ne sommes pas responsable de vos actes . <br /> <br /> <br /> <br /> Les collaborateurs actuels de Ndoumbé , tout comme lui, ont radicalement échoué sur toute la ligne.Qu’a-t-il fait pour décevoir les Malimba ? vol , mensonges , viol sur mineur , assassinat et conspirations . Les Malimba se sont divisés en deux catégories par la faute de Ndoumbé : un très petit nombre le supporte dans ses dérives et exactions ( sa famille , Soppo , Papa mouna , Pierre Embongo et le bâtard d'Alex Kalla et les Malimba d'Europe ) . Ndoumbé , n'assiste pas aux tournées de prise de contact avec les autorités ( préfet et sous préfet ) il évite donc soigneusement les autorités , conscient de son attitude peu zélée. Ndoumbé sème volontairement la zizanie et la division au village , au lieu du climat de paix dont les villageois aspire .<br /> <br /> <br /> <br /> Ndoumbé , l'imposteur cherche le pouvoir par tous le moyens et pour cela , il est capable de vendre son âme au diable . Ndoumbé et ses collaborateurs ont des vues sur les terres de "yoyo" afin de se remplir les poches .Il cherche à se faire passer pour l' homme qu'il n'est pas .<br /> <br /> Ainsi, en 2001 , il a exclu les Malimba de "yoyo" a fin de distribuer nos terres à ses amis de Yaoundé et cette "expropriation" de Ndoumbé concerne aussi sa bande de soupirants.<br /> <br /> <br /> <br /> Ndoumbé marcelin, pédophile , drogué et j'en passe.... peut t-il être le chef de notre communauté?Son père était chef? un Ndoumbé malade mental depuis sa défaite de 2009 et toujours sous antidépresseurs et dont l'acte diabolique d'abus sexuel sur mineure de 12 ans , sa propre nièce, restera à jamais gravé dans les mémoires de nos honorables villageois. Ndoumbe ,délinquant en puissance, a ainsi perdu son honneur et sa dignité aux yeux de la population qui est désormais considéré comme cet animal indigne , ce "chimpanzé" sans foi ni loi par nos sages et virtueux villageois.<br /> <br /> <br /> <br /> L'internement psychiatrique de Ndoumbé à l'hôpital Laquintinie de Douala n'a pas porté ses fruits et je demande aux Malimba qui ont encore de la commisération de lui <br /> <br /> venir en aide s'il en est encore temps pour son bien , celui de sa famille.<br /> <br /> <br /> <br /> Car le Ndoumbe a aujourd'hui perdu la "boule". Vous devez le voir par vous même ,tous les soirs en mauvaise posture . , Ndoumbé s'en va errer comme un mauvais diable à la rue de la joie avec son dévoué "soppo" .
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M
Massa , le retour du pédé papa Embongo le menteur . <br /> <br /> <br /> <br /> Les collaborateurs actuels de Ndoumbé , tout comme lui, ont radicalement échoué sur toute la ligne.Qu’a-t-il fait pour décevoir les Malimba ? vol , mensonges , viol sur mineur , assassinat et conspirations . Les Malimba se sont divisés en deux catégories par la faute de Ndoumbé : un très petit nombre le supporte dans ses dérives et exactions ( sa famille , Soppo , Papa mouna , Pierre Embongo et le bâtard d'Alex Kalla et les Malimba d'Europe ) . Ndoumbé , n'assiste pas aux tournées de prise de contact avec les autorités ( préfet et sous préfet ) il évite donc soigneusement les autorités , conscient de son attitude peu zélée. Ndoumbé sème volontairement la zizanie et la division au village , au lieu du climat de paix dont les villageois aspire .<br /> <br /> <br /> <br /> Ndoumbé , l'imposteur cherche le pouvoir par tous le moyens et pour cela , il est capable de vendre son âme au diable . Ndoumbé et ses collaborateurs ont des vues sur les terres de "yoyo" afin de se remplir les poches .Il cherche à se faire passer pour l' homme qu'il n'est pas .<br /> <br /> Ainsi, en 2001 , il a exclu les Malimba de "yoyo" a fin de distribuer nos terres à ses amis de Yaoundé et cette "expropriation" de Ndoumbé concerne aussi sa bande de soupirants.<br /> <br /> <br /> <br /> Ndoumbé marcelin, pédophile , drogué et j'en passe.... peut t-il être le chef de notre communauté?Son père était chef? un Ndoumbé malade mental depuis sa défaite de 2009 et toujours sous antidépresseurs et dont l'acte diabolique d'abus sexuel sur mineure de 12 ans , sa propre nièce, restera à jamais gravé dans les mémoires de nos honorables villageois. Ndoumbe ,délinquant en puissance, a ainsi perdu son honneur et sa dignité aux yeux de la population qui est désormais considéré comme cet animal indigne , ce "chimpanzé" sans foi ni loi par nos sages et virtueux villageois.<br /> <br /> <br /> <br /> L'internement psychiatrique de Ndoumbé à l'hôpital Laquintinie de Douala n'a pas porté ses fruits et je demande aux Malimba qui ont encore de la commisération de lui venir en aide s'il en est encore temps pour son bien , celui de sa famille.<br /> <br /> <br /> <br /> Car le Ndoumbe a aujourd'hui perdu la "boule". Vous devez le voir par vous même ,tous les soirs en mauvaise posture . , Ndoumbé s'en va errer comme un mauvais diable à la rue de la joie avec son dévoué "soppo" .
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E
Les exclus du décret d’expropriation.<br /> <br /> <br /> <br /> Chez nous à Mulimba, les gens prennent souvent la rumeur pour l’information. Que n’a-t-on dit à propos de ces expropriations et indemnisations ? Pour les Mulimba, celles des populations qui devaient être déguerpies du fait du MCET devaient bénéficier non seulement de l’argent liquide mais aussi d’une maison construite et d’un terrain. Vous comprenez donc pourquoi Sympho avait exulté quand la maison de son père était marquée d’une croix de St André et s’était résigné quand le projet l’a épargnée.<br /> <br /> <br /> <br /> La question qu’il avait posée au Gouverneur sur la disponibilité d’un site de recasement n’était donc pas innocente. Sympho voulait s’assurer qu’il n’avait pas trop « perdu » en étant exclu des démolitions.<br /> <br /> <br /> <br /> Mulimba a trop de problèmes, expropriation par ci, disparition des enfants par-là, emprisonnements par-là, voici qu’on vient de ramener Sympho à la guérite à l’entrée de la SONARA. Or tous ces derniers temps, il était hors la vue des visiteurs. Je pense qu’il faut mener une action forte de ce côté-là. <br /> <br /> <br /> <br /> Si la SONARA refuse de lui changer de poste, alors nous ramènerons Sympho au village. Si ce n’est que pour lever la barrière, nous allons reconstruire la barrière de pluie qu’il y avait à l’entrée du village. Un abri y existe déjà. Le travail qu’il y fera ne sera pas différent de ce qu’il fait à Limbé. Aucune voiture, aucun bend-skin (moto-taxi) ne pourra le « dribbler » avec l’expérience accumulée à Limbé.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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