REVISITEZ LA VIE DE CHAMAULTE, L'HOMME CONTROVERSE QUI REPOSE A DIZANGUE!(rediffusion du 6/12/10)
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Depuis l'époque Chamaulte, qu'est ce qui a changé vraiment à Dizanguè?
CHAMAULTE (Henri)
Né le 6 novembre 1897 à Evreux (Eure)
Décédé le 31 décembre 1957 à Dizangué (Cameroun)
Sénateur du Cameroun de 1955 à 1957
Fils d'officier, Henri Chamaulte s'engage, durant la première guerre mondiale, au 6e Dragons, et participe avec courage aux combats, tant à Amiens qu'au Chemin des Dames. Il est décoré de la Croix de guerre.
Puis il part, en 1919, en Malaisie britannique, pour y travailler dans une compagnie d'exploitation d'hévéas. Ses qualités d'organisateur y sont appréciées.
Après un séjour en Indochine, il prend, en 1924, la direction d'une exploitation d'hévéas à Dizangué, au Cameroun.
Hostile à l'armistice de 1940, il rallie la France libre, et accueille au Cameroun le capitaine Leclerc, au départ de son raid africain. Le soutien qu'il apporte à l'effort de guerre allié se conjugue avec la poursuite de son oeuvre de planteur, marquée notamment par la création en Oubangui d'une vaste plantation qui portera plus tard son nom.
A la Libération, il reçoit la médaille de la Résistance, et la croix d'officier de la Légion d'honneur.
En 1947, il est élu conseiller de l'Assemblée territoriale du Cameroun ; réélu en 1952, il abandonne son mandat en 1956. Président du syndicat des Planteurs de caoutchouc, il est vice-président de l'Union des syndicats patronaux et artisanaux du Cameroun, et administrateur de la société d'énergie électrique du Cameroun.
Cette forte position le conduit à se présenter aux élections du 19 juin 1955 au Conseil de la République, dans la première section du Cameroun ; il remporte le siège à pourvoir au 2e tour, avec 11 voix sur 16 exprimés, en battant le sénateur sortant Jean Grassard.
Membre du groupe des Républicains indépendants, il siège à la Commission du suffrage universel, et à celle de la France d'outre-mer. Dès son élection, il est chargé par cette dernière Commission du rapport sur une convention phyto-sanitaire pour l'Afrique au sud du Sahara. Il intervient l'année suivante dans la discussion du projet de loi-cadre relatif aux territoires d'outre-mer, mais sa carrière parlementaire est prématurément interrompue par la maladie ; rentré au Cameroun au printemps de 1957, il y meurt le 31 décembre suivant.
source : Sénat français