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ILIMBE-ILIMBE
2 août 2012

Le frère Itutu Dalvin nous gratifie d'un vocabulaire malimba de plus en plus riche

 

Le frère Dalvin Itutu ( Bona Mondon) fervent défensur du Malimba monte au créneau!

Nouis avons fouillé dans la corbeille de ce linguiste afin de vous dénicher quelques vocables ...en voie de disparition. Lisez plutôt!

Iwànjà : déployer

Iwànja : déployer, étaller, se déployer

Iwanja : étendre

Iwanjabe : avoir été étendu, séparé

Iwanjane : étendre à l’aide de quelque chose

Iwanjawanjane : étendre n’importe comment

Iwanjea /iwanjame : étendre à quelqu’un

Iwanjede : étendre, dispercer

Iwasa : chercher

Iwàsa : chercher

Iwasabe : être cherché

Iwasane : chercher avec quelque chose

Iwasawasane : chercher n’importe comment

Iwasea =chercher à/pour quelqu’un

Iwàsèdè : chercher de ci de là

Iwasede : farfouiller

Iwăwane : venir de n’importe où, arriver n’importe comment

Iwayame : s’étendre

Iwaye : étendre, écarter, étaler

 

Iwéhé : perdre une personne, avoir un deuil

 

Iwéhene : perdre une personne, avoir un deuil

 

Iẅéma : bondir balon (tis)

 

Iẅema : émerger, surgir, bondir

 

Iẅemane : émerger, surgir, bondir avec quelque chose

 

Iwètè : faire un effort

 

Iwètèwètènè : faire un grand effort

 

Iẅee : s’envoler

 

Iẅeẅe : s’envoler (oiseau)

 

Iẅee : voler, s’envoler

 

Iẅeehe : faire voler

 

Iẅeene : s’envoler avec quelque chose

 

Iẅeene : senvoler avec quelque chose

 

Iẅeeeene : voler ça et là

 

Iẅeeye : s’envoler pour quelqu’un

 

 

 

Iẅiẅa : sucer un bonbon, sucer avec une paille

 

Iwíyawìyane : se donner de la peine

 

Iwíyè : perséverer, faire sérieusement

 

Iwo : mourir

 

Iwóye : mourir pour quelque chose ; s’aténuer

 

Iyá : accoucher

 

Iyá : accoucher

 

Iya : arriver, venir

 

Iyà : manquer de faire ; échapper à quelque chose (na yai ilìnga)

 

Iyā : venir ; arriver

 

Iyabane : naître avec quelque chose ; avoir les liens de parenté avec

 

Iyabeye : naître pour quelqu’un

 

Iyaeya : accoucher pour quelqu’un

 

Iyaka (nolo) : mouvoir les épaule en signe de mépris.

 

Iyamayamane : errer çà et là

 

Iyàmba (beudu) : se dit d’une plante qui à couvert un espace

 

Iyambayambane : s’etendre, pousser partout

 

Iyambehe : faire pousser partout

 

Iyaa : mépriser

 

Iyaa : mépriser, négliger, dédaigner, désobéir

 

Iyaane : mépriser avec quelque chose

 

Iyaehe : faire mepriser

 

Iyaeya : mépriser pour quelqu’un

 

Iyànjà : disperser

 

Iyéabe : naître à quelqu’un

 

Iyéhe : faire accoucher

 

Iyèhe : se moquer

 

Iyehenĕ : accoucher en meme temps

 

Iyehene : avoir la faculté de favoriser la fécondation

 

Iyèka : fabriquer # (ibòlà : faire)

 

Iyekeme : s’affaler ; s’asseoir paresseusement

 

Iyèma : crier après quelqu’un

 

Iyèmayèmane : crier après quelqu’un à tort et à travers

 

Iyembeme : s’asseoir majestueusement

 

Iyéndede : entourer, cerner, bloquer toute les issues

 

Iyénga : se promener

 

Iyéngane : se promener avec

 

Iyéngayéngane : vagabonder

 

Iyése : découper en menu morceaux

 

Iyéwehe : faire perdre la valeur, minimiser

 

Iyeye : faire des supplications

 

Iyikede : dire avec insistence, recommender avec insistance

 

Iyikehe : étouffer, asphyxier

 

Iyińá : uriner

 

Iyińèhè : faire uriner

 

Iyińèhènè : être duréique

 

Iyòdèhe : faire rire

 

Iyòdèhene =être amusant

 

Iyóho (muhinga) : tisser (une corde / un fil)

 

Iyokame : être abandonné sans aucun soin

 

Iyoke : deposer sans menajement

 

Iyokeye : remettre à quelqu’un n’importe comment

 

Iyoko : avoir l’habitude de faire quelque chose

 

Iyómbehe (kombos) : tourner (le volant)

 

Iyómbehe : faire rentrer

 

Iyómbeya : se retourner contre quelqu’un

 

Iyòngehe : sauver (faire survivre)

 

Iyosayosane : dire des choses insensées

 

Iyóso : extriquer (corde)

 

Iyóyé : pleuvoir

 

Iyóye : plevoir

 

Iyòyè : rire de ; se moquer de

 

Iyóyehe : faire pleuvoir

 

Iyóyéya : pleuvoir sur/pour

 

Iyŏyone : rire n’importe comment

 

Iyusayusane : nouer nimporte quoi n’importe comment

 

Iyùwa (njenje) : avoir la colique

 

Iyùwa : tordre ; tourner (un bouton)

 

Iyùwane : tourner à l’aide de quelque chose (un bouton)

 

Iyuwĕ : se tordre

 

Na’a nde na : na langwa nde na : je dis ceci / cela

 

Ióhene : dire aurevoir (inánganè est dérivé du douala)

 

Bê : calme-toi (ce verbe se conjugue uniquement à la troisième personne du singulier et à la forme ipérative : bê lé nā : calme toi, attend un moment)…

 

 

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Commentaires
P
Mon frère les articles d'Itutu sont comme les lettres ouvertes de Marafat.C'est programmé ou quoi? le gars sort une colonne de "i" on lui demande de débattre il se tait. textuellement comme quand Marafat parle de la gestion du pays par l'autre. Pardon muboledi dis-nous la vérité, il t'a payé combien pour une telle reclame papa, 12 jours à la une alors qu'il n'apporte aucun débat sur ce qu'il soulève? A mof mi dè na fé dat!<br /> <br /> <br /> <br /> Itutu j'attends toujours mes traductions. Pardon fait vite avant que Diboto ne me traite d'éléphant herbivore ou d'hypocrite sournois. Je n'ai pas la force d'Elenda et de Bwanga qui savent le faire coudre sa bouche.<br /> <br /> <br /> <br /> Papa muna<br /> <br /> <br /> <br /> ps: Au fait est-ce que je peux annoncer ici mon départ au pays dans les prochains jours? ou alors est-ce que ngad'a mudumbo de feu Djok'a mutchéthè a été dépoussiéré et recyclé par Diboto? hein?
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E
Le registre de Diboto vient de s’enrichir des termes suivants dans sa rubrique santé mentale :<br /> <br /> - Neurones racornis<br /> <br /> - Neurones ratatinés<br /> <br /> - Cerveau atrophié<br /> <br /> - Cerveau déshydraté<br /> <br /> - Cerveau complètement desséché<br /> <br /> - Danger public<br /> <br /> <br /> <br /> Frère Diboto, ne sois pas réfractaire à tout, il faut tirer avantage de ce qui se fait et se dit dans notre blog. Il y a de nombreuses interventions constructives même si elles sont critiques. Je suis convaincu que leurs destinataires le perçoivent beaucoup mieux que toi qui montre chaque fois une allergie au progrès.<br /> <br /> <br /> <br /> Par exemple, sans avoir recours au dico, la prochaine fois tu pourras utiliser bigleux pour quelqu’un qui louche et plutôt que de t’appuyer sur une longue phrase du genre « tel un perroquet qui ressasse à longueur de journée les mots qu’il a entendus » tu pourras parler de psittacisme et ajouter même unipolaire. Tout ceci et bien plus (lycaons galeux, blattes hypocrites, etc...), je le tire du blog.<br /> <br /> <br /> <br /> Pourtant le frère Elenda démontre chaque fois qu’il sait de quoi il parle. Et tout le monde le comprend sauf un.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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E
Lire svp:<br /> <br /> Le B de Bato(les gens) et le B de bito(les femmes)
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E
Mère Muna, je vais faire très simple.<br /> <br /> Notre langue Mulimba est très belle et très riche.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce n'est pas en faisant une cooptation de mots artificiellement et leur donner une traduction ou une adaptation qui signifie enseigner une langue.<br /> <br /> <br /> <br /> Toi même Mère Muna tu es incapable là, maintenant, de nous citer,encore moins écrire, cinq mots de cette liste, parce que tu les a oubliés.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour étudier une langue il y a des étapes:<br /> <br /> <br /> <br /> D'abord apprendre l'alphabet par cœur, à une époque on séparait même les consonnes des voyelles, et là on peut voir la différence avec l'alphabet Français,le notre est plus large. <br /> <br /> Par exemple: <br /> <br /> <br /> <br /> le B de bato(les gens) et bito(les femmes)<br /> <br /> le C en Mulimba qui se lit (TCH) donc cècè(Demain ou hier.<br /> <br /> le D de Dipita(espoir) et le D de dambo(chose)<br /> <br /> <br /> <br /> L'étape suivante est la lecture par syllabes, puis des mots qui sont alors maintenant expliqués ou définis.Les phrases suivront plus tard.<br /> <br /> <br /> <br /> Mère Muna, je suis loin d'être prof, mais c'est c'est ainsi que je trouve plus facile d'enseigner une langue. Critiquer une autre methode est très loin d'un debinage.<br /> <br /> Ce que j'attends maintenant, c'est l'eclaircissement de la théorie Itutu.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à croire que je vais te suivre dans tes querelles, je reponds par ce dicton de René Lessard: <br /> <br /> "A quoi bon insulter les morts puisqu'ils n'en souffrent plus"<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Elénda.
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M
J'allais oublier une chose. Nous attendons toujours que tu apportes des corrections sur le travail de Itutu.<br /> <br /> "Nous sommes tous Mulimba" mais nous n'avons pas le même niveau de connaissance du Mulimba.Il ne s'agit pas de "taper la bouche", il s'agit de notre langue. Nous attendons ta version. Dans le cas où tu serais incapable de produire quelque chose de "recevable", il faudra te résoudre à clouer à jamais ton bec de perroquet bavard et jaloux.<br /> <br /> <br /> <br /> Alors au travail.
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