25 août 2012
Nouvelle voie de chemin de fer : Les Malimba, les Pongo-Songo et Yassoukou veulent peser sur le tracé Edéa-Kribi
Un des deux villages (Dibongo ou Bossambo Farm) pourraient être déservi par le nouveau tracé ferroviaire. De plus, un embranchement routier pourrait relier le lac tissongo à l'un des villages suivant: Elogbatindi, Fifinda et Longdi. Ce qui désservirait la rive gauche estuarienne de sanaga. La fièvre monte dans la Sanaga Maritime.
La présentation du rapport final de l'étude complémentaire de confirmation des itinéraires prioritaires de court terme a été faite le 21 août 2012 à Yaoundé par M. Lee Hun Ki, porte-parole du consortium sud-coréen Korpec and Soosung engineering Co. Ltd.
Le Plan directeur ferroviaire national qui est appelé à changer le visage de l’économie camerounaise et à intensifier les échanges commerciaux présente des interconnections avec non seulement les autres pays d'Afrique Centrale, notamment le Gabon, la Guinée équatoriale, la Tchad, la République centrafricaine, le Congo et la République démocratique du Congo, mais également s'étend jusqu'au Nigeria (Afrique de l'Ouest) et plus loin l'Angola.
Le choix du gouvernement camerounais porte sur une voie double. Ce chemin de fer se veut ainsi aux standards modernes avec un rail de 50 kg et un écartement de 1,435mm.
Ces caractéristiques faciliteront l'acquisition des équipements mobiles (locomotives, wagons) et un système de signalisation adapté au réseau de fibre optique (télésignalisation). Ce qui laisse espérer sur ce linéaire une vitesse comprise entre 170 et 150 km/h sur les trains de voyageurs; entre 90 km et 70 km/h pour les trains de marchandises.
«L'objectif est de bâtir à moindre coût un réseau de transport intégré, performant, quadrillant tout l'espace national et résolument ouvert vers les pays voisins. Ce projet va ainsi faciliter la circulation des personnes et des biens car, aucun pays ne s'est développé sans infrastructures ferroviaires viables», a expliqué M. Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre de l'Economie, de la planification et de l'Aménagement du territoire (Minepat), qui assure la présidence du Comité de suivi de l'élaboration de ce Plan.
La cérémonie de présentation publique du premier rapport d'étude sur ce précieux instrument de planification stratégique a eu lieu le 3 février 2012 à Yaoundé. Le troisième rapport a été présenté trois mois plus tard (le 3 mai 2012).
IMPACTS ÉCONOMIQUES
L'exploitation du fer de Mbalam nécessite un financement d'environ 4,7 milliards de dollars (environ 2.629 milliards de FCFA). Les quantités de réserves, elles, sont estimées entre 800 millions et 1 milliard de tonnes de fer à teneur élevée. Le projet intégrateur de Mbalam, en plus de l'exploitation du fer, devra comprendre la construction d'une ligne de chemin de fer et d'un port en eau profonde à Kribi, pour le transport du minerai.
Au ministère de l'Économie, de la planification et de l'Aménagement du territoire, le Plan directeur ferroviaire national est considéré comme un ambitieux projet de développement porteur d'espoir pour la jeunesse en particulier et pour les populations en général. Il devra, selon des experts, générer 348.300 emplois à court terme et 256000 autres postes de travail à moyen terme, dans les domaines de pointe: ingénieur et architectes de conception du génie civil et du bâtiment, de la mécanique et de l'électromécanique; l’électronique, de l'informatique, de la construction métallique, des travaux du bois, de la télémécanique de précision, de l'édition et de l'impression.
Dans les métiers techniques de base, seront créés des postes pour conducteurs d'engins lourds et semi-lourds, prestataires de services (restauration, hébergement, approvisionnement en hydrocarbures, etc.).
Le Plan directeur ferroviaire national du Cameroun conduira également à la création d'industries associées, notamment dans les domaines de l'acier, du ciment, de la production des agrégats, etc.
L'analyse de l'impact dénombre un accroissement constant du produit intérieur brut à partir de 2015 de l'ordre de 4,75 par an jusqu'en 2040.
Plusieurs schémas classiques se présentent pour le financement du nouveau réseau ferroviaire national. Notamment, le partenariat public-privé, le Built operate transfer et aussi l'emprunt obligataire qui peut être une autre voie de recours.
En tout état de cause, la rapport final de l'étude complémentaire pour la confirmation des itinéraires Mbalam-Kribi et Edéa-Kribi apporte des solutions optimales compte tenu de la diversité certaine des futurs utilisateurs du rail, des propositions d'optimisation sur les facilités ferroviaires (tracé et estimations des coûts de construction et d'exploitation), et un éclairage sur les dispositions institutionnelles qu'il conviendrait de prendre pour garantir la pérennité, la rentabilité et la gouvernance dans le transport ferroviaire.
Le choix du gouvernement camerounais porte sur une voie double. Ce chemin de fer se veut ainsi aux standards modernes avec un rail de 50 kg et un écartement de 1,435mm.
Ces caractéristiques faciliteront l'acquisition des équipements mobiles (locomotives, wagons) et un système de signalisation adapté au réseau de fibre optique (télésignalisation). Ce qui laisse espérer sur ce linéaire une vitesse comprise entre 170 et 150 km/h sur les trains de voyageurs; entre 90 km et 70 km/h pour les trains de marchandises.
«L'objectif est de bâtir à moindre coût un réseau de transport intégré, performant, quadrillant tout l'espace national et résolument ouvert vers les pays voisins. Ce projet va ainsi faciliter la circulation des personnes et des biens car, aucun pays ne s'est développé sans infrastructures ferroviaires viables», a expliqué M. Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre de l'Economie, de la planification et de l'Aménagement du territoire (Minepat), qui assure la présidence du Comité de suivi de l'élaboration de ce Plan.
La cérémonie de présentation publique du premier rapport d'étude sur ce précieux instrument de planification stratégique a eu lieu le 3 février 2012 à Yaoundé. Le troisième rapport a été présenté trois mois plus tard (le 3 mai 2012).
IMPACTS ÉCONOMIQUES
L'exploitation du fer de Mbalam nécessite un financement d'environ 4,7 milliards de dollars (environ 2.629 milliards de FCFA). Les quantités de réserves, elles, sont estimées entre 800 millions et 1 milliard de tonnes de fer à teneur élevée. Le projet intégrateur de Mbalam, en plus de l'exploitation du fer, devra comprendre la construction d'une ligne de chemin de fer et d'un port en eau profonde à Kribi, pour le transport du minerai.
Au ministère de l'Économie, de la planification et de l'Aménagement du territoire, le Plan directeur ferroviaire national est considéré comme un ambitieux projet de développement porteur d'espoir pour la jeunesse en particulier et pour les populations en général. Il devra, selon des experts, générer 348.300 emplois à court terme et 256000 autres postes de travail à moyen terme, dans les domaines de pointe: ingénieur et architectes de conception du génie civil et du bâtiment, de la mécanique et de l'électromécanique; l’électronique, de l'informatique, de la construction métallique, des travaux du bois, de la télémécanique de précision, de l'édition et de l'impression.
Dans les métiers techniques de base, seront créés des postes pour conducteurs d'engins lourds et semi-lourds, prestataires de services (restauration, hébergement, approvisionnement en hydrocarbures, etc.).
Le Plan directeur ferroviaire national du Cameroun conduira également à la création d'industries associées, notamment dans les domaines de l'acier, du ciment, de la production des agrégats, etc.
L'analyse de l'impact dénombre un accroissement constant du produit intérieur brut à partir de 2015 de l'ordre de 4,75 par an jusqu'en 2040.
Plusieurs schémas classiques se présentent pour le financement du nouveau réseau ferroviaire national. Notamment, le partenariat public-privé, le Built operate transfer et aussi l'emprunt obligataire qui peut être une autre voie de recours.
En tout état de cause, la rapport final de l'étude complémentaire pour la confirmation des itinéraires Mbalam-Kribi et Edéa-Kribi apporte des solutions optimales compte tenu de la diversité certaine des futurs utilisateurs du rail, des propositions d'optimisation sur les facilités ferroviaires (tracé et estimations des coûts de construction et d'exploitation), et un éclairage sur les dispositions institutionnelles qu'il conviendrait de prendre pour garantir la pérennité, la rentabilité et la gouvernance dans le transport ferroviaire.
source : cameroon-info.net
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