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ILIMBE-ILIMBE
5 novembre 2013

Exclusif Malimba: De nouvelles orientations pour le Méga-complexe économique et touristique de Yoyo

Le gouvernement camerounais lance le projet de méga-complexe touristique de Yoyo 

 M. Hayan Merchant est Directeur de Ruwaad Holdings, filiale de Dubai 9 ( porteur du projet MCT)

C’était au terme des travaux du Comité interministériel de pilotage et de suivi du projet réuni mercredi dernier à Yaoundé.

Les populations touchées par la construction du méga-complexe économique et touristique de Yoyo par Mouanko dans la Sanaga-Maritime, région du Littoral, n’ont pas à craindre par rapport à leurs indemnisations et leur relocalisation. La réalisation de cette nouvelle cité balnéaire et touristique sur environ 10 000 hectares va se faire de manière « progressive ». Le Comité interministériel de pilotage et de suivi a chargé Abate Edi’i, préfet de la Sanaga- Maritime et membre dudit Comité, a transmettre ce message aux concernées afin de les rassurer et éviter toute psychose. L’information a filtré du huis clos des travaux du Comité de pilotage et de suivi dudit projet tenus mercredi dernier à Yaoundé sous la présidence d’Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

Les membres du Comité interministériel se sont également accordés sur l’option d’ouvrir le projet évalué à 1 000 milliards de F à d’autres partenaires dans le cadre des partenariats public/privé. Pour l’heure, seul le partenaire britannique Ruwaad de droit des Emirats Arabes Unis (Dubaï) est associé au projet. Il a signé le 30 octobre 2009 avec le gouvernement camerounais, une convention de développement général du projet et un pacte entre actionnaires pour la construction de la Cameroon International Project Company (CIP), la société de gestion du projet à mettre sur pied. Convention suivie de deux avenants signés en décembre de la même année. Etant donné que le projet se situe en zone côtière, les aspects sécuritaires, notamment ceux relatifs à la sécurité maritime ont également été abordés durant les travaux, de même que les modalités d’exploitation des ressources naturelles.

Dans le méga-complexe économique et touristique de Yoyo, les activités projetées sont le sport, la haute couture, la chirurgie esthétique, le cinéma, la plaisance balnéaire, les jeux, la finance, le commerce, les activités universitaires, etc. A sa phase d’installation, soit les 10 premières années du projet, il est envisagé la création de 250 000 emplois. La phase d’exploitation, elle, devrait générer 120 000 emplois. Une série d’activités a déjà été menée dans la mise en œuvre de ce projet à l’instar de la mission de reconnaissance du site effectuée en 2010 par les administrations concernées, la réalisation des cartes du site par l’Institut national de la cartographie sur financement du Minepat, l’élaboration des termes de référence pour les réseaux d’eau et d’électricité par le ministère de l’Eau et de l’Energie et la réalisation des études de la route de désenclavement par le ministère des Travaux publics (Mintp). En perspective, il est prévu la construction d’une route de chantier sur le tronçon Edéa-Dizangué-Mouanko-Yoyo. Et plus tard, la construction d’une route bitumée à double voie dont les études sont en cours au Mintp.

lire aussi

(Agence Ecofin) - Un site de 10 000 hectares, 1000 milliards de francs Cfa d’investissements, 250 000 emplois pendant la phase d’installation et 120 000 pendant la phase d’exploitation… voilà quelques chiffres révélés au terme de la réunion du 30 octobre 2013 du «comité interministériel de pilotage du projet de construction du méga-complexe économique et touristique de Yoyo», près de Mouanko, dans la région du Littoral.

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Le comité de pilotage, présidé par le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, a prescrit au préfet du département de la Sanaga-Maritime, Abate Edi’i, de rassurer les populations installées sur le site de ce projet, sur l’effectivité des indemnisations le moment venu.

Le même comité, apprend-on, a également décidé d’ouvrir le financement de ce gigantesque complexe qui sera «progressivement construit», à d’autres investisseurs à travers des partenariats publics-privés. A ce stade, seule Ruwaad Holdings, filiale de Dubai 9 Group, dirigée par Hayan Merchant (photo), est associée à ce projet. Dubai 9 Group est un fonds d’investissement spécialisé dans les infrastructures de tourisme et de divertissement de classe internationale.

Selon le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, depuis 2009, cette société a signé avec le gouvernement camerounais une convention de développement de ce projet et un pacte d’actionnaires pour la constitution de la Cameroon International Project Company (CIP), la société de gestion du projet en cours de création.

http://www.agenceecofin.com/investissement/0411-14777-le-gouvernement-camerounais-lance-le-projet-de-mega-complexe-touristique-de-yoyo

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Commentaires
S
MAHOMA NA MBU MWA BWAM.<br /> <br /> <br /> <br /> Bona tétè na bona iyè idiba ya bwam.<br /> <br /> <br /> <br /> O modo mwa mbu mwa lokoli lo ba na djom da mimbu na milalo, ndé o mwéyao mwa<br /> <br /> <br /> <br /> lokoli loba na djom da mimbu na minèi,<br /> <br /> <br /> <br /> mboa nihonè é kahanè mba mahoma na mussomèdè na mbu mwa pénya mu bè ndè<br /> <br /> <br /> <br /> mumbu mwa bowèn na itombo, o nyola biho bahonè;<br /> <br /> <br /> <br /> "Ndé o mbuha mahonè, di ongodè nde mboahu"<br /> <br /> <br /> <br /> SOPPO Silvestre
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D
Deuil à Malimba <br /> <br /> <br /> <br /> Chef Kéma Emile en ces moments difficiles, je tenais à te faire part de mes sincères condoléances.<br /> <br /> <br /> <br /> Diboto , nous avons été bouleversés par le décès de ta belle soeur de 22 ans à Malimba farm, et nous vous adressons nos plus sincères condoléances.<br /> <br /> <br /> <br /> Embongo , s'il te plait laisse Ebwéa et les autres tranquille car "ils t'ont rien fait".
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C
Wèèèèèèèèèèèèèèèèè<br /> <br /> <br /> <br /> A LOBA , BOLA EMBONGO MALEA . <br /> <br /> <br /> <br /> La situation s'est considérablement dégradée ici , que se passe t'il ? .
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E
Le revers de la médaille<br /> <br /> <br /> <br /> Avec la récente trahison de Diboto, nous pouvons enfin, j’espère, mettre en veilleuse le sujet de la chefferie supérieure Malimba pour parler d’autres choses, les avantages et les inconvénients du MCT pour les Malimba, par exemple. Pour clore ce chapitre, Diboto a avoué que Sympho tient sa légitimité du cousin du grand-père de son grand-père qui n’était pas Malimba, qui s’appelait Moukoko A Manyanyè et qui était chef supérieur de Bonaboiba. En fait, Matoko David un autre membre de la coalition, avait posé une question intéressante: « Maintenant que ces Isubussiens sont là, qu’allons-nous faire d’eux ? ». La réponse est là « Nous leur donnons la chefferie supérieure Traditionnelle Malimba » pour montrer notre hospitalité légendaire.<br /> <br /> <br /> <br /> L’installation des conseillers et de l’exécutif communal de Mouanko a eu lieu le jeudi 21 novembre. Cette cérémonie qui a été boudée par la population locale a connu 4 grandes surprises. L’absence du Sous Préfet de Mouanko, celle du maire sortant, celle du conseiller Moubandjè Jean Paul et enfin celle des macarons pour les conseillers municipaux. Les « élus » sont entrain de payer de leur double tricherie au scrutin municipal du 30/09/2013 et à celui de l’exécutif municipal qui a suivi.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour les populations, Edoubé devait encore ramener ses charters pour assister à l’installation. En dehors de la suite du Préfet et des invités, il n’y avait pas grand monde. Pourtant les organisateurs qui pensaient qu’il y aurait foule avaient restreint le nombre d’invités à la réception chez Pamsy à ceux qui étaient possesseurs d’un billet d’invitation. Finalement, voyant qu’il n’y avait pas grand monde, Edoubé avait ouvert la réception à tout le monde. Hélas c’était trop tard.<br /> <br /> <br /> <br /> La fronde a commencé par certains des conseillers municipaux qui n’avaient pas de billets d’invitation (ceux du camp de Mihiyig, le maire sortant), ensuite leurs invités et les personnes qui leur sont fidèles. <br /> <br /> <br /> <br /> C’est d’abord le Préfet qui a commencé par gâter les choses. Tout le monde sait qu’Ebwéa est un « opérateur économique » à Yoyo. Avant cela, toute la qualification qu’on lui connaissait c’est celle de vigile. Mais le gars est élégant, il s’habille bien, il a un véhicule haut de gamme et il se faisait passer pour le Directeur Général Adjoint de MAERSK, une société de transport maritime. Voilà donc le Préfet qui, dans la présentation du maire de la commune, commence d’abord par le rabaisser en disant qu’il est un grand cadre dans MAERSK.<br /> <br /> <br /> <br /> Passe encore s’il s’était arrêté là. Mais il ajoute que pour son CV, il « saute dessus, pieds et poings liés ». J’avoue que je n’avais rien compris sur le vif. J’avais dû m’approcher du Préfet pour me faire expliquer qu’Ebwéa n’a pas ou alors n’a pas fourni de CV.<br /> <br /> <br /> <br /> C’est un peu comme si Sympho, au moment où il avait la grosse cylindrée américaine, était venu au village pour dire qu’il est devenu DGA de la SONARA.<br /> <br /> <br /> <br /> Sur ce que j’ai vu à Mouanko, le conseil municipal a des problèmes dont Edoubé est à l’origine, et il peut les aplanir. Edoubé, comme tu as donné 300 000 FCFA à chacun des conseillers qui a voté pour Ebwéa, il faudra aussi que tu réunisses les autres, tu remets à chacun la même somme pour remettre tout le conseil municipal à niveau.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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E
Nous préférons les histoires de sorcellerie.<br /> <br /> <br /> <br /> Moubolédi, quelle autre preuve veux-tu encore pour que tu sois convaincu que les projets de développement, la perte de leur patrimoine, les problèmes existentiels de leur communauté n’itéressent pas les Malimba ?<br /> <br /> <br /> <br /> Que l’on prenne invariablement tel ou tel autre membre de la coalition, la réflexion est la même. « Thomas » Diboto vient d’écrire ceci :<br /> <br /> <br /> <br /> « ……..je préfère les étranger qui viennent investir chez nous ».<br /> <br /> <br /> <br /> Ce n’est pas très différent de ce qu’écrivaient il y a un peu plus de trois ans les « voix les plus autorisées » de Malimba (autoproclamées) que sont Dikanjo Simon, Matanda Eugène Jacques, Nanga III Sadrack Symphorien et Emandè Simon :<br /> <br /> <br /> <br /> « …Il y a mieux à faire que de nous ramener constamment dans les histoires de spoliation des terrains de Yoyo…….. »<br /> <br /> <br /> <br /> Et plus tard Dikanjo demandait au Préfet lors d’une séance de travail à Mouanko de lui dire : « ……pourquoi les terrains de Bolounga et ceux de Bona Pèmbè sont exclus du projet du Méga Complexe Touristique…. » .<br /> <br /> <br /> <br /> Bref, il faut en finir une fois avec Malimba Océan et n’épargner personne. Ce sont là des frères qui "meurent d’amour" pour Malimba au point de vouloir s’en débarrasser au plus vite.<br /> <br /> <br /> <br /> Je me demande encore pourquoi Moubolédi a ramené ce sujet du MCT au goût du jour alors que nous préférons les histoires des enfants qui disparaissent dans la forêt après qu’on ait attaché du fil noir. En plus il le fait au courant du mois de novembre, un mois porte-malheur pour nous.<br /> <br /> <br /> <br /> Moubolédi est-ce que tu oublies qu’en novembre de chaque année nous programmons l’Assemblée Générale d’Ilimbè-Ilimbè à Bonabwaba/Eoumba avec au programme une baignade collective arrosée de vin de palme ou de raphia? Sais-tu pourquoi cette Assemblée Générale n’a jamais lieu ?<br /> <br /> <br /> <br /> C’est parce que chaque fois que Dikanjo Simon veut faire quelque chose d’intéressant, il y a comme une main invisible qui vient tout gâter. Cette main invisible est aujourd’hui connue et attrapée : c’est la main de Ndonda. Nous avons la certitude que c’est Ndonda qui a attaché Dikanjo Simon avec du fil noir au point où celui-ci n’arrive pas à organiser la moindre Assemblée d’Ilimbè-Ilimbè pour permettre à Edoubé de prendre la relève comme Diboto l’a annoncé.<br /> <br /> <br /> <br /> Aux dernières nouvelles, Edoubé est en France pour deux semaines. Dans son programme, il ira faire un tour au Bénin avant son retour au Cameroun. Il devra y rencontrer des grands maîtres du vaudou pour un blindage car tout le monde est convaincu ici au Cameroun que le nœud de Ndonda est « indétachable », alors mieux vaut prévenir que guérir.<br /> <br /> <br /> <br /> Edoubé n’a plus confiance en « Nyanguè na mouna » le grand marabout. D’après lui, ce dernier a pris un million de francs comme avance et n’a toujours pas sorti le petit Eugène du nœud de Ndonda.<br /> <br /> <br /> <br /> Affaire à suivre.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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