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ILIMBE-ILIMBE
5 avril 2015

Affaires foncières Malimba: Après Bwembo-Bongo, la contagion de la prédation s'étend maintenant vers nos cousins Pongo-songo

 

P1130521

Des habitants de cette partie de la Sanaga-maritime qui se disent abusés par des acheteurs de terrain avec l’aide du Sous-préfet, promettent du grabuge.

 

Le sous-préfet continue ses manœuvres d'intimidations. Il a envoyé la barque de l'Etat hier (26 mars 2015 Ndlr) chargée des cocotiers  pour les planter" témoigne sous anonymat, un habitant de Pongo Songo, localité de l’arrondissement de Muanko dans la Sanaga-Maritime, région du Littoral. Pour autant, "nous avons renvoyé la barque en leur sommant de ne plus revenir parce qu'à la prochaine fois, le sang coulera" poursuit-il.

 Ce tableau illustre la nature des rapports entre ce village et l’autorité administrative de tutelle. En effet, les premiers accusent le second de brader les terres de leur village. Ils l’ont d’ailleurs fait savoir dans une correspondance datée du 07 janvier 2015 adressée au Préfet de la Sanaga-Maritime et dont Emergence a eu copie. L’objet intitulé "opposition à la demande de concession provisoire et rétraction de l’arrêté n°252/AP/C18/SASC du 05 mars 2014" est sans appel.Dans cette correspondance signée par une dizaine de personnes les plus illustratives de la communauté villageoise Pongo Songo, celle-ci rappelle à l’autorité administrative départementale que "par arrêté susvisé en objet, vous avez concédé provisoirement à Madame Nana Lewat Gisèle Ernestine une parcelle de terrain située à Pongo Songo au lieu-dit Tin Songo". "N’ayant pas signé le procès-verbal dressé par la commission descendue sur les lieux et suite aux conclusions arrêtées au cours de la dernière séance de travail tenue par le sous-préfet de Muanko relatives à ladite demande, nous avons l’honneur de solliciter auprès de vous la rétraction pure et simple de votre arrêté susvisé" conseillent les populations.

 Face à ce qui pourrait s’apparenter à un refus catégorique et une négation de l’autorité du sous-préfet, selon les témoins "il (Sous-prefet Ndlr) entreprend les intimidations".  Comme si ça ne suffisait pas, les habitants indiquent vouloir "discuter avec l’acheteuse" qui ne vit pas au Cameroun et dont le Sous-préfet " est comme son garçon de course". "Depuis qu’elle est venue ici acheter cette parcelle, on ne l’a plus revue" confie un habitant tout en poursuivant que "c’est le sous-préfet qui pose les bornes, il veut planter pour occuper le terrain".Cependant, chaque sorti du Sous-préfet est saboté par les habitants qui veulent voir clair sur la transaction. "Nous sommes natif d’ici, nos parents sont nés ici, nous sommes de la 5ème génération, on ne doit pas nous exproprier de nos terres comme ça".

 Sans se faire prier voyant son autorité bafouée, les représailles du Sous-préfet ne se sont pas faites attendre. Mouhombo Blaise, conseil coutumier des notables qui représente d’ailleurs la chefferie dans la commission, est le premier à avoir subi les foudres du Sous-préfet. Après avoir déféré à une convocation administrative le  27 janvier 2015 à la demande du chef de terre, après quelques propos échangés selon les dires du convoqué, le Sous-préfet va appeler le commandant qui va jeter manu militari Blaise en cellule sans prévenir ses proches. Après 3 jours de recherches par ces derniers, ceux-ci vont se rendre compte qu’il est dans les cellules de la brigade de Muanko. "Durant ces 3 jours, je n’ai ni mangé, ni bu" témoigne l’infortuné. "Malgré les intimidations du Sous-préfet, nous n’allons pas laisser nos terres, nous sommes les premiers occupants" promet-il.

 Joint au téléphone, le commandant de la brigade de Muanko s’est refusé de tout commentaire et de toute réponse au reporter. "Saisissez-nous par lettre" a-t-il ordonné. Et de poursuivre, "ils sont nombreux comme vous qui appellent, ils disent être substitut du procureur etc.". Après quelques second de silence au bout du fil, le commandant revient à charge "saisissez-nous par lettre, on va répondre aussi par lettre". Quant au Sous-préfet contacté par le même canal que le commandant, "je pense que vous pouvez venir ici investiguer sur le terrain". Selon lui, "il ne faut pas que des gens vous induisent dans une opération de diffamation". D’ailleurs, "ce monsieur (Bohoumbo Blaise) est le suspect n°1 dans une affaire de naufrage du chef, le commandant peut mieux vous renseigner à ce sujet" a précisé le chef de terre.

 Au moment où nous allions sur presse, nous n’avons pas pu faire le déplacement à cause des difficultés d’accès à la localité de Muanko. La route étant difficilement praticable en cette période et les moyens de locomotion dont la régularité n’est pas garantie. Quoi qu’il en soit, le Sous-préfet entend faire respecter l’ordre sur l’étendue de son territoire de commandement pendant que la communauté villageoise de pongo-Songo entend quant à elle,  défendre "jusqu’à la dernière goutte de sang, nos terres".

1ere parution dans le quotidien Emergence du 30 mars 2015

 Paul- Joël Kamtchang

 

source: http://pauljoelkamtchang.eklablog.net/litige-foncier-pongo-songo-et-le-sous-prefet-de-muanko-a-couteau-tire-a115229814

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Commentaires
P
J'ai le scoop des terres de boongo enfin.<br /> <br /> <br /> <br /> SM Ekolle le chef boongo vient de dire à un des mes proches complices que il a d'abord cédé à Madame Lewat les terres de la famille Moutymbo (Ayayi), ensuite ceux de la famille de la mère de Nanga et enfin ceux de la famille de la mère de Chicot Ebouè, Diboto et consors. Comme ca ils comprendront ce que c'est qu'abandonner le village. Si l'info est confirmée d'ici mercredi, je me réconcilie définitivement avec ce looser. <br /> <br /> <br /> <br /> Ewandjè le charlatant , Edoubé le scientologue, Moubandjè le rosicrucien et Ebwea le Franc maçon, Koutta Dooh le macro vous voyez alors comment vous avez distrait les malimba en montant tout un peuple contre Janea Ndoumbè qui n'est pour rien dans votre déperdition? <br /> <br /> parlez encore "time don kecht"<br /> <br /> La vente des terres a parlé aujourd'hui <br /> <br /> Imaginer que mme Lewat épouse un jour Laurent Esso et faites la simulation des terres que ces 2 personnes pourraient avoir à eux seuls: l'équivalent des terres occupées par boko haram au Nord Cameroun et au Nigeria<br /> <br /> <br /> <br /> Mon frère le sommeil de 5fauxrien me wanda seulement. Quelle mouche tse tse de bonabwaba a piqué ce pion que le wajax marafat à imposé aux malimba?<br /> <br /> <br /> <br /> Papa Muna
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E
Peine perdue cher frère Edibè.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce n’est pas pour te décourager, ni ceux qui pensent comme toi. Certains Malimba sont devenus des bourreaux pour leurs frères et pour leur communauté. Leur compromission dans les affaires concernant Malimba n’a d’égal que la haine qu’ils vouent à notre communauté et à certains de ses fils. <br /> <br /> <br /> <br /> Dans notre travail de pigiste (journaliste pour certains), nous recherchons et recoupons l’information. Parfois, des commentaires anodins (de Diboto ou Douglas) nous ouvrent de nombreuses pistes qui ne demandaient qu’à être explorées.<br /> <br /> <br /> <br /> La concession accordée à dame LEWAT à Pongo Songo n’est que le quart de celle accordée à la même dame à Boongo/Malimba. L’élite Pongo Songo s’est regroupée et a réagi. A Malimba, rien mais alors rien ne s’est passé, savez-vous pourquoi ? Les Malimba (Edoubé et Ayayi) s’étaient déjà compromis avec le Préfet d’alors dans l’affaire de disparition des enfants de Bolounga. Le Préfet avait accepté et cautionné toutes les démarches de nos deux élites :<br /> <br /> • L’accréditation de la thèse de la sorcellerie<br /> <br /> • L’arrestation des patriarches Bolounga<br /> <br /> • La mise en cause des patriarches Malimba en vue de l’interdiction de leur association<br /> <br /> • L’organisation du culte d’actions de grâces à Bolounga après la découverte des enfants<br /> <br /> • L’interpellation de Janéa Ndoumbè (celle-ci, après recoupement des informations livrées par Diboto, avait été arrêtée à la Préfecture d’Edéa en présence d’Edoubé et le nouveau commandant de brigade de Mouanko devait se charger de l’opération. Comment Janéa s’en est-il sorti ? On le saura un jour.)<br /> <br /> Edoubé et Ayayi ne pouvaient donc plus s’opposer à quelle qu’action que ce soit engagée par le Préfet en territoire Malimba.<br /> <br /> Quand Mouhombo Blaise a été interpellé à Mouanko, l’élite Pongo Songo s’est mobilisée et il a été libéré. Pendant ce temps Ayayi et Edoubé eux, cherchent à faire interpeller leur congénère pour reprendre l’expression de Siegfried. Avec une telle compromission, vous voyez Edoubé et Ayayi (qui est pourtant native de Boongo) faire quelque chose si ce n’est torpiller les initiatives prises par d’autres pour sauvegarder nos terres? Vous avez encore en mémoire leur comportement à Komb’a Moukada avec la même compromission.<br /> <br /> <br /> <br /> Je vais encore t’étonner Siegfried. Quand le chef du canton Yassoukou allait installer un Yassoukou à Badanguè en territoire Malimba, il avait pris le soin d’informer Sympho par écrit. Que pensez-vous que ce dernier a fait? Il a continué son sommeil.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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S
Un bel exemple à suivre.<br /> <br /> <br /> <br /> Chers congénères, voilà comment une communauté villageoise fière de ses racines doit se défendre face aux aventuriers qui veulent spolier leurs terres. Puisse ce bel exemple nous interpeler s'il nous reste encore une once d'honneur et de considération pour notre terroir.<br /> <br /> Bon courage à vous chers cousins Pongo-Songo.<br /> <br /> <br /> <br /> Fraternellement!<br /> <br /> <br /> <br /> Siegfried EDIBE
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