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ILIMBE-ILIMBE
5 décembre 2016

Ngondo 2016: Les pirogiers Malimba dominent littéralement la régate sur les berges du Wouri.

ngondo2016

La fête traditionnelle du peuple Sawa a connu son apothéose hier dimanche 04 décembre 2016 sur le nouveau site des berges du Wouri par la traditionnelle messe de l’eau. Le canton Malimba vainqueur de la course des pirogues.
Nous y reviendrons plus largement.
 

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Commentaires
E
Le racket de trop du Sous-Préfet de Mouanko.<br /> <br /> <br /> <br /> Il ne s’attendait pas à cela, le représentant du Président de la République et de l’ensemble du gouvernement à Mouanko. Notre « ami » Hamid vient d’être sommé de rembourser les 65 000 F qu’il a pris à un hémiplégique Malimba sous le prétexte d’une bastonnade imaginaire que son gendre aurait infligée à l’infirmier vétérinaire à Muhènjè (là où Dikanjo Simon aurait réhabilité une école primaire qui n’existe pas) ; bastonnade transformée par le Sous-Préfet en défaut de port d’un gilet de sauvetage.<br /> <br /> <br /> <br /> Cet infirmier était très osé. Quelle prouesse pouvait-il s’imaginer de réaliser en courant à la poursuite d’un Malimba habitué aux terrains les plus instables : berges vaseuses, terrains marécageux. Le gars s’est ramassé, chaque membre regardant dans sa direction, et s’en est tiré avec blessures et foulures. Si c’était au Sous-Préfet lui-même à qui ça arrivait, le spectacle aurait été mille fois plus intéressant. Pour l’illustrer, imaginez un Ewoudou Francis Le Prince à la place !<br /> <br /> <br /> <br /> Cette affaire est devenue tellement grave que le commandant ou le Sous-Préfet risque (nt) de perdre sa (leur) casquette(s). Ils sont déjà humiliés parce que l’affaire est ébruitée dans l’arrondissement et au-delà, parce qu’ils devront restituer l’argent racketté, parce qu’ils devront dépenser plus pour se sortir d’affaire. Quel que soit le cas, leurs carrières sont déjà compromises, chacun devant répondre de ses forfaits face à son administration d’origine.<br /> <br /> <br /> <br /> A la fin de cette histoire, Mouanko va souffler un peu : il n’y aura plus 50 000 F à payer pour porter ou retirer une plainte, du « papier » ou de « l’encre » à payer pour être entendu ; le commandant n’obéira plus de façon puérilement intéressée aux injonctions mercantiles du Sous-Préfet. Chacun va payer de sa complicité.<br /> <br /> <br /> <br /> Le dossier du Sous-Préfet s’est davantage alourdi. Ce n’est que la face visible de l’iceberg. Qui a bu boira. You chercha, you trouva. You trouva ?..............<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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E
Peut-on vraiment se taire ?<br /> <br /> Je propose ici un témoignage d’un chef au mois de Février 1998, un reportage de Martine Toulotte qui est animatrice à l’Association, CADTM (Comité pour l'annulation de la dette du tiers monde à Grenoble, France).<br /> <br /> Ça se passe en Guinée dans un village appelé Kassognia environ 50 Km de Conakry.<br /> <br /> <br /> <br /> Rêvons ensemble.<br /> <br /> « Mon village compte 995 habitants, j’en suis le chef depuis 13 ans. C’est la population toute entière qui m’a choisie, les vieux, les femmes, les enfants. Dans mon village, quand on doit désigner un chef, le Sage, c’est-à-dire, le plus âgé va à la mosquée et demande à l’Imam de réunir la population pour une rencontre de tout le village. Tout le monde se rassemble et le Sage annonce qu’il faut élire un nouveau chef. L’assemblée se divise en 3 collèges, les vieux, les femmes, les hommes. Chaque collège discute séparément pour désigner la meilleure personne, c’est-à-dire celle qui par son comportement, a montré qu’elle avait le souci des autres. L’ensemble se réunit à nouveau et discute des populations des 3 groupes et la personne qui fait consensus est désignée.<br /> <br /> <br /> <br /> Le chef ainsi choisi n’était pas candidat. Quand tu es élu, ton premier devoir est de reconnaître ceux qui t’ont élu. Tu dois considérer tout le monde de la même manière. Quand j’ai un projet, je vais voir le sage, je lui explique ce que je veux faire. On en discute ensemble puis je réunis tout le village et j’expose mon projet. S’ils ne sont pas d’accord, ils le rejettent. S’ils sont d’accord, il n’y a pas de problème, tout le monde s’attelle à la tâche et apporte ce qu’il peut comme argent. On réalise le projet avec tout le monde.<br /> <br /> <br /> <br /> Si un habitant du village a commis un délit et que la police le cherche, la police me prévient. Je fais venir la personne chez moi et je lui demande ce qu’il a fait. Soit on fait arranger directement la chose, soit si c’est grave, et s’il doit aller à la police, je désigne quelqu’un qui l’accompagne.<br /> <br /> <br /> <br /> Lorsque 2 familles ont des problèmes entre elles, elles vont voir le Sage, et j’assiste le Sage pour régler le problème.<br /> <br /> <br /> <br /> Un chef doit se conduire droit, tenir parole, faire ce qu’il dit.<br /> <br /> <br /> <br /> S’il fait mal, s’il ne s’occupe pas des siens, le sage le convoque et lui demande de changer. S’il continue à mal remplir son rôle de chef, qui est de s’occuper du bien-être de tous, le village change de chef ». <br /> <br /> <br /> <br /> Réveillons-nous maintenant.<br /> <br /> Moi j’aime bien cette dernière phrase : « S’il fait mal, s’il ne s’occupe pas des siens, on lui demande de changer, sinon, le village change de chef »<br /> <br /> <br /> <br /> Voyez-vous ce qui se passe chez nous ? Ceux-là même qui doivent changer un chef qui ne s’occupe pas des siens, installent plutôt un semblant de chef qui favorise le pillage du village et des populations.<br /> <br /> <br /> <br /> Quand ils pillent notre village, le Commandant et le Sous-Préfet actuels, disent certainement pour se défendre, oui, ce n’est pas de notre faute si nous avons trouvé un de chef qui n’assure pas les intérêts de son village, volons, dévastons, pourtant dit-on : « C’est se rendre complice du mal que de ne pas reprendre fermement et arrêter quand on a le droit et le pouvoir» (Blanchard)<br /> <br /> <br /> <br /> Et nous alors, devons-nous nous taire ? <br /> <br /> Dénoncer ou complice il faut choisir, l’auteur Cécile Fée nous dit « On devient complice du crime qu’on ne dénonce pas. » <br /> <br /> <br /> <br /> Merci frère Embongo, la lutte continue <br /> <br /> <br /> <br /> Elénda.
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E
L’arrondissement de Mouanko va très mal.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qui se passe dans le canton Malimba en particulier et dans l’arrondissement de Mouanko est inacceptable. Les populations sont abandonnées à elles-mêmes, subissant les nombreux assauts du Sous-Préfet et ses acolytes. Nous avons déjà évoqué le fait que Mouanko est le seul arrondissement du Cameroun où pour porter plainte il faut payer 50 000 F et pour retirer une plainte il faille encore payer 50 000 F.<br /> <br /> <br /> <br /> L’arnaque des populations se passe au vu et au su de tout le monde. L’année 2016 s’est achevée sur une histoire cocasse. Un vétérinaire a été installé à Yoyo. Il pourchasse les pêcheurs Malimba, exigeant des paiements indus à défaut de retenir en gage moteurs hors bords ou équipements d’accompagnement.<br /> <br /> <br /> <br /> Le 31 décembre 2016, le vétérinaire, voulant bien fêter le passage à l’année nouvelle, entreprend de saisir le moteur hors-bord d’un Malimba. Malheureusement, ce dernier ayant achevé sa partie de pêche, venait de le retirer de la pirogue pour le mettre à l’abri. Le vétérinaire voulait se contenter de la saisie de la « nourrice » (bidon de carburant) encore à bord. Le propriétaire imagine la manœuvre, se précipite et retire sa nourrice. S’engage alors une course-poursuite au cours de laquelle le vétérinaire glisse, tombe et se blesse.<br /> <br /> <br /> <br /> Le vétérinaire va se plaindre d’avoir été agressé. Le Malimba est arrêté et conduit à la brigade de gendarmerie de Mouanko où il est enfermé. Le motif de son arrestation ne tenant pas, il lui est reproché le défaut de port du gilet de sauvetage. Pour le libérer, le commandant demande 100 000 F. Au terme d’âpres négociations impliquant des autorités traditionnelles l’entente se fait autour de 40 000 F. Les gens se débrouillent pour rassembler les 40 000 F.<br /> <br /> <br /> <br /> Contre toute attente, le commandant se rétracte et revient sur la somme initiale en déclarant ceci : « si je prends 40 000 F, le Sous-Préfet aura combien là-dedans ?». Finalement la nouvelle négociation s’achève sur un montant de 70 000 F.<br /> <br /> <br /> <br /> Un réseau est solidement implanté à Mouanko pour piller la forêt (en plus de l’exploitation des essences débitées le Sous-Préfet a installé des unités de production de charbon à bois livré dans les villes environnantes) et appauvrir les populations.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout ceci se passe sous le regard complice de nos élites qui se servent de ces mêmes autorités pour brimer leurs frères.<br /> <br /> <br /> <br /> Heureusement, les populations s’organisent elles-mêmes et sont décidées à dénoncer à tous les niveaux les pratiques maffieuses qui s’opèrent dans l’arrondissement de Mouanko et qui leur polluent l’existence. Des témoignages sont régulièrement recueillis et envoyés à qui de droit.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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E
La désillusion de Lothin Elessa Louis Deschamps. <br /> <br /> <br /> <br /> Comme son frère Békoè Ngouba Christophe, il entre par effraction dans le microcosme de l’Ilimbè-Ilimbè illégale. LDC convoque qui il veut, y compris le maître de céans, organise des réunions, convoque le Sous-Préfet de Mouanko et lui assigne une mission : celle de faire sa propagande auprès des Malimba du village afin que ceux-ci lui donnent leur caution.<br /> <br /> <br /> <br /> Depuis deux mois, le Sous-Préfet de Mouanko est le « Malimba » le plus actif dans le polissage de l’image de Louis Deschamps auprès des villageois. Bien qu’étant parfaitement au courant de l’illégalité de cet Ilimbè-Ilimbè et de la démarche de LDC, il tente d’opérer un forcing auprès des populations habituées au dictat de l’autorité et des élites.<br /> <br /> <br /> <br /> De sources très sûres, le Sous-Préfet vient de recevoir la visite d’un huissier venu lui signifier une lettre des Malimba dénonçant l’Illégalité d’Ilimbè-Ilimbè de Békoè/Dikanjo/Lothin Elessa. Que fait donc le Sous-Préfet ? Il prend connaissance de la lettre, consulte la liste des signataires, soumet l’huissier à un interrogatoire, refuse de décharger la signification et demande à l’huissier d’aller voir le Préfet à Edéa. Le Sous-Préfet ne s’est pas rendu compte qu’il venait de commettre une grosse bêtise. Comment une autorité administrative peut-elle refuser une lettre d’information ?<br /> <br /> <br /> <br /> Le Sous-Préfet venait de démontrer que la mission illégale que lui a confiée LDC est au-dessus des lois de la république, de la déontologie professionnelle. Son esprit partisan n’est plus à démontrer auprès de sa hiérarchie. Il n’est pas loin de se casser les dents à Mouanko, lui qui a été compromis dans le trafic des enfants entre l’Afrique de l’Ouest et le Gabon avec escale à Yoyo, qui traite avec un Nigérian qui fait office de chef à Yoyo II, qui vend les terres Malimba à Lewat, qui pille le bois de Mouanko pour se construire à Bonabéri, qui enferme les populations pour un rien, menaçant de les transférer à la prison d’Edéa s’ils ne paient pas la somme de 100 000 F.<br /> <br /> <br /> <br /> C’est de cette manière qu’il se constitue un butin sur le dos des pauvres populations et nos élites compromises ne peuvent dénoncer quoi que ce soit. On comprend aisément pourquoi le Sous-Préfet se met au service de LDC. Il a quand même conscience qu’il est désormais dans une situation précaire et passe des coups de fil à gauche et à droite, question de se rassurer. Il a informé LDC de la situation en le prévenant que son assemblée générale risque ne plus avoir lieu.<br /> <br /> <br /> <br /> LDC a failli attraper un AVC. Il va très mal en ce moment et un repos absolu lui a été prescrit. Il passe le message un peu partout que l’assemblée générale de Yoyo risque de se tenir sans lui. Que celui qui sait décrypter le message le fasse.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout système comporte en son sein les germes de sa propre destruction : c’est ce qui arrive à la coalition. Voici des frères et sœurs qui ont commis et continuent de commettre des exactions contre le peuple Malimba avec l’appui des autorités administratives, de la police et de la gendarmerie. Au lieu de se repentir, de s’excuser auprès du peuple, ils continuent la fuite en avant.<br /> <br /> <br /> <br /> Les autres avancent. Quand les Malimba vont-ils faire le point de leur situation ?<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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E
La grande comédie de la coalition se poursuit.<br /> <br /> <br /> <br /> Les Malimba qui ressentaient un besoin d’organisation et d’unité s’étaient réunis et avaient fondé un mouvement dénommé « ILIMBE-ILIMBE » « ASSEMBLEE TRADITIONNELLE POUR LE DEVELOPPEMENT DE MALIMBA » et lui avaient donné un statut légal par autorisation N°99/RDA/B18/BAPP du 23 juillet 1999 de la Préfecture d’Edéa.<br /> <br /> <br /> <br /> D’après les informations recueillies, le premier président d’Ilimbe-Ilimbè est désigné en l’an 2000 en la personne de Kutta Dooh Henri. Ce dernier renonce à briguer un 2ème mandat et Dr DIKANDJO DICK Richard est élu en 2002. Kutta s’était lancé dans un vaste complot pour faire échouer les travaux de l’Assemblée Générale qu’il avait lui-même convoquée. Après plusieurs tentatives malheureuses de déstabilisation, Kutta jette l’éponge et Dr Békoè Ngouba Christophe, son ex vice-président prend le relais. Békoè est tellement maladroit que ses mauvais coups sont éventrés avant qu’il ne passe à l’acte.<br /> <br /> <br /> <br /> En 2005, il réalise un putsch et s’autoproclame délégué national d’une nouvelle « Ilimbè-Ilimbè, Assemblée Coutumière et Traditionnelle du Peuple Malimba ». Cette association n’a ni Statuts, ni Règlement Intérieur. Deux ans après en 2007, il n’en peut plus et organise une réunion à la chapelle de Moulongo et passe le flambeau à son frère de la Rose-Croix Dikanjo Simon. <br /> <br /> <br /> <br /> Dikanjo Simon est à son tour dépassé. Il veut se débarrasser de la lourde charge. La Rose-Croix ne trouve pas de repreneur et s’adresse à l’Eglise de scientologie dont le gourou au Cameroun est Edoubé Lucien Célestin. Dikanjo convoque plusieurs assemblées générales à Eoumba ya Bona Bwaba. Chaque fois, Edoubé fait faux bond à la dernière minute, ce qui entraîne le report. Malgré l’attrait qu’auraient pu susciter la baignade collective et l’offre de vin de palme, personne n’y adhère.<br /> <br /> <br /> <br /> Subitement, venant de nulle part, apparaît Lothin Elessa Louis Deschamps en 2016. Il convoque 5 réunions d’Ilimbè-Ilimbè (version Békoè) en écartant Békoè et Dikanjo. Pire, Dikanjo qui assiste à ces réunions est sur le banc de touche et c’est LDC qui mène les opérations jusqu’à fixer la date de la prochaine assemblée générale.<br /> <br /> <br /> <br /> LE RIDICULE EST A SON COMBLE<br /> <br /> <br /> <br /> Après avoir été ridiculisé publiquement, avoué publiquement son incompétence, voici Dikanjo Simon qui revient convier les Malimba à une Assemblée Générale Extraordinaire à Yoyo en s’appuyant sur les Statuts, Règlement Intérieur et autorisation de 1999 d’ILIMBE-ILIMBE, ASSEMBLEE TRADITIONNELLE POUR LE DEVELOPPEMENT DE MALIMBA<br /> <br /> <br /> <br /> LA CONFUSION EST SAVAMMENT ENTRETENUE PAR LA COALITION<br /> <br /> <br /> <br /> 1) Le Malimba connaît ILIMBE-ILIMBE. Ce qu’il ignore est qu’Ilimbè-Ilimbè est un fonds de commerce derrière lequel se cachent deux associations, une légale et une autre illégale. Mais les deux commencent par Ilimbè-Ilimbè <br /> <br /> 2) Les deux Ilimbè-Ilimbè ont pour dirigeant DIKANDJO DICK Richard pour celle qui est légale et Dikanjo Simon pour celle qui est illégale. Mais l’on coupe court en parlant de Dikan(d)jo tout simplement<br /> <br /> 3) Les deux Ilimbè-Ilimbè se présentent avec la même autorisation n° 99/RDA/B18/BAPP du 23 juillet 1999.<br /> <br /> <br /> <br /> Comment Illimbè-Ilimbè de Békoè créée en 2005 peut-elle se présenter avec une autorisation datée du 23 juillet 1999 ?<br /> <br /> <br /> <br /> Vous avez dit désordre ? Que les Malimba continuent dans le désordre entretenu par l’élite qui milite au sein de la coalition, pendant que les autres avancent.<br /> <br /> <br /> <br /> LE PEUPLE SOUFFRE. NOUS SERONS TOUS COUPABLES.<br /> <br /> <br /> <br /> Pauvre Mulimba<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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