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ILIMBE-ILIMBE
16 février 2017

Malimba et ses terres océannes convoitées une "cis-jordanie" des tropiques en plein littoral camerounais. La Conac arrive!

mouanko

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Commentaires
E
La bonne prestation des femmes Malimba à la JIF à Mouanko.<br /> <br /> <br /> <br /> La JIF a été célébrée à Mouanko comme partout ailleurs dans le triangle national. Les femmes Malimba y étaient représentées par le GIC-FAM qui dont les membres arboraient le tissu de leur association. Les autres femmes Malimba n’ont pu défiler faute de tenue du 8 mars : au lieu de leur apprendre à pêcher on leur servait le poisson ; or le filet d’Edoubé ne peut plus attraper le poisson du Minrex. Les femmes du GIC-FAM ont défilé avec un gros régime de plantain, produit de leur plantation. A la fin, elles l’ont offert au sous-préfet de Mouanko.<br /> <br /> <br /> <br /> Les pauvres, elles pensaient, comme c’est écrit dans la Sainte Bible que le sous-préfet allait leur dire : « Vous avez donné plus que tout le monde car c’est le produit du travail de vos mains ». Si seulement elles pouvaient s’imaginer que c’était insignifiant pour lui, car ce qu’une seule femme, dame LEWAT, lui a donné pour les terrains de Pongo Songo et Malimba était à la hauteur de l’homme.<br /> <br /> <br /> <br /> Le pick up qui transportait les portes du pillage entre le domicile du sous-préfet et le camion a été offert par dame Lewat et un billet d’avion Douala/Ankara/Douala en 1ère classe et tous frais de séjour pour la Turquie. Les frères Elessa aiment bien se déplacer en 1ère classe : LDC était en TGV et Hamid en avion. Je ne parlerai pas des billets de banque qui habituellement ne font pas du bruit. Le pauvre Mouhombo qui avait voulu défendre les terres de Tissongo s’était retrouvé enfermé pendant 3 jours sans eau ni nourriture dans les cellules infestes de la gendarmerie de Mouanko. <br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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E
Que vaut l’élite politique Malimba ?<br /> <br /> <br /> <br /> Le 11 mars dernier, nous étions dans le Nkam à Mbonjo plus précisément pour assister à la « Fête de l’eau ». Il faut être honnête pour reconnaître que le Nkam contribue pour beaucoup à la culture sawa et reçoit très peu, même pas la reconnaissance. La pirogue Nkam-Nkam participe de moins en moins à la fête du Ngondo. Elle n’y était pas en 2016.<br /> <br /> <br /> <br /> Une élite politique, Ministre des arts et de la culture, vient de mettre du baume au cœur de ses congénères en organisant la fête dans son territoire. Il a voulu se servir de l’originalité Malimba dans l’organisation d’une course féminine des pirogues.<br /> <br /> <br /> <br /> Le ridicule ne tue pas à Malimba. Voilà donc que ceux qui ont toujours combattu la Journée Nautique de la Femme Malimba se mettent en ordre de bataille pour aller convaincre les femmes Malimba d’aller ramer dans le Nkam. Ils brandissent de l’argent et autres avantages qui leur seront réservés. C’est Ngando Raymond Douglas, le membre de la coalition sensé le mieux connaître le terrain, qui est envoyé aux avant-postes. Après son échec, un autre, Tické Théodore, prend le relais et commence l’enregistrement des femmes : il en fallait quinze. Très rapidement, les femmes se rendent compte de la supercherie et se rétractent.<br /> <br /> <br /> <br /> Que fait notre plus grande élite politique, dame Ayayi Moutymbo Rosette, dans le même temps ? Elle demande au sous-préfet d’interdire l’organisation de la JNFM 2017. D’après elle cette fête qui intervient toujours après le 8 mars donne l’impression que la Journée Internationale de la Femme (JIF) est à deux vitesses à Malimba. Il faut qu’il y ait une fête et une seule. Elle venait d’offrir au sous-préfet l’alibi pour interdire la JNFM. Cette interdiction a été décidée en janvier 2017 avec l’appui d’Edoubé et LDC.<br /> <br /> <br /> <br /> Quand en février les femmes introduisent leur déclaration de manifestation qui doit se tenir le 25 mars 2017, le sous-préfet Youfédi Elessa Hamid leur répond qu’il a été décidé au niveau de la Région (du Littoral) que toutes les manifestations féminines intervenant dans le cadre de la JIF doivent impérativement se dérouler entre le 28 février et le 8 mars. Cette correspondance leur est remise le 7 mars.<br /> <br /> <br /> <br /> Or il ne s’agit ni d’une organisation féminine ni d’une manifestation dans le cadre de la JIF : le motif de l’interdiction ne tient pas. Une deuxième déclaration est introduite après le 8 mars. Le sous-préfet change de motif et trouve un autre prétexte qu’il a imaginé : un affrontement entre deux factions rivales du Cercle des Doyens d’Âge du Canton Malimba qui a entraîné des rixes à Bolounga. En conséquence toute manifestation ou réunion à Bolounga est interdite jusqu’à nouvel ordre.<br /> <br /> <br /> <br /> C’est risible, c’est ridicule, c’est tout ce que vous voulez, mais c’est Malimba. C’est simple pour le sous-préfet : vous voulez vous détruire ? Alors je vais vous y aider. Je vous ai indiqué depuis le mois de janvier les mouvements associatifs qui sont dans le collimateur de la coalition et du sous-préfet de Mouanko devenu membre de la coalition entre temps : la JNFM, le GIC-FAM, le CEDACAM.<br /> <br /> <br /> <br /> Où est donc la vérité ?<br /> <br /> <br /> <br /> Dans le cadre des travaux communautaires à Malimba, chaque année les jeunes des villages Eoumba, Moulongo et Bolounga débroussaillent la route jusqu’au carrefour, chacun s’occupant de la portion à l’arrière de son village. Tout jeune qui ne participe pas à ces travaux se voit infliger une amende comprise entre 2000 F et 10 000F selon le village ou la rétention d’un bien quelconque. Les jeunes d’Eoumba et de Moulongo font leur travail et ceux de Bolounga qui ont la plus grande portion, plus de 3 km, le font en deux temps. Le dernier jour de travail (10/03/2017) deux étrangers présents à Bolounga pour la récolte des coquilles refusent de faire les travaux et de payer l’amende.<br /> <br /> <br /> <br /> S’engage alors une dispute qui se termine par une bagarre entre les deux récalcitrants et deux jeunes désignés par le village pour faire respecter l’ordre. Les quatre sont interpellés et gardés à la brigade de gendarmerie pendant 4 jours. Ils ont été relâchés le 13 mars dernier. Comme le scénario est toujours bien monté, 100 000F ont été réclamés à chaque personne interpellée, soit 400 000 F au total. Et comme d’habitude, on menace de les transférer à la prison d’Edéa au cas où ils ne paient pas cette somme. Le sous-préfet et le commandant s’en mettent toujours plein les poches.<br /> <br /> <br /> <br /> Au lieu que le sous-préfet encourage les travaux communautaires, il préfère susciter la discorde au sein de la communauté et la coller sur le dos de nos vieux du village qu’on a tôt fait d’accuser de sorciers. Et on voit déjà la trajectoire du sous-préfet. <br /> <br /> <br /> <br /> Mais en fait de quoi se plaint-on ? C’est bien la mission que nos frères de la coalition ont assignée au sous-préfet. Après le pillage des forêts communautaires, le voici dans la destruction du tissu social : un vrai Terminator.<br /> <br /> <br /> <br /> Pauvre Mulimba !<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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E
Encore des humiliations pour le sous-préfet de Mouanko.<br /> <br /> <br /> <br /> Le chef de Bolounga est devenu malgré lui le parent pauvre du canton Malimba. C’est sur lui que s’abattent le courroux et la haine du sous-préfet envers la communauté. Qu’y pouvons-nous ? En quoi les Malimba sont-ils responsables de sa cupidité et de ses déboires ?<br /> <br /> <br /> <br /> Le sous-préfet a transformé la SAR de Mouanko en une menuiserie privée qui ne sert que ses propres intérêts. Il y fabrique portes et fenêtres de ses constructions de Douala tirées des essences de la forêt de Mouanko. Il a signé une circulaire qui interdit l’entrée et la sortie de camions dans l’arrondissement de Mouanko entre 18h00 et 6h00 du matin. Il est le seul à braver sa propre interdiction car dans ses multiples trafics, ses camions ne sortent que de nuit. C’est ainsi que dans la nuit du 14 au 15 février 2017, il charge 24 portes qu’il dissimule sous des sacs de coquilles. Toute la manœuvre est suivie de bout en bout et le camion sort de Mouanko après 19h00. Son signalement est transmis et c’est sans aucune peine qu’on l’interpelle au niveau de Mbongo.<br /> <br /> <br /> <br /> Les portes sont bien dissimulées et les contrôleurs ne voient que des sacs de coquilles. Il est demandé que le camion soit acheminé à Edéa où au lever du jour on procède au déchargement. Le pot aux roses est découvert, le sous-préfet est pris la main dans le sac. Le préfet d’Edéa est informé et convoque le sous-préfet. C’est tout tremblotant qu’il arrive à Edéa le 17/02/2017 au matin. Jamais de mémoire d’employé de la Préfecture d’Edéa on n’a vu le Préfet dans cet état, il vociférait tellement qu’on se demandait ce qui se passait dans son bureau. Après plus de deux heures, le sous-préfet en sortit, la mine défaite.<br /> <br /> <br /> <br /> Sa première réaction était d’appeler le chef de Bolounga pour interdire la réunion qui y était prévue le lendemain 18/2/2017. Il y enverra gendarmes et policiers pour s’assurer que ses instructions sont bien respectées. Malgré le rapport de ces derniers, il s’assurera davantage après la confirmation de son indic le plus rapproché Massouka Bienvenu.<br /> <br /> <br /> <br /> Le sous-préfet est entouré de gens lugubres, prêts à faire toutes les basses besognes. C’est le cas de Bienvenu Massoukaalias Dynam qui sert à tout : chauffeur, protocole, informateur, délateur, impressario, traducteur etc…. C’est à cause de ce Yakalag que le poste d’identification de Mouanko a été supprimé. Il faisait partie d’un vaste réseau de faussaires dont la spécialité était d’établir de vraies cartes nationales d’identité aux étrangers, nigérians, ghanéens et autres installés sur notre côte atlantique contre paiement de la somme de 400 000 F.<br /> <br /> <br /> <br /> C’est à cet individu à qui il a adjoint quelques nigérians et ghanéens que le sous-préfet confie la charge de rechercher une zone de recasement aux populations touchées dans le cadre du méga complexe économique et touristique de Yoyo. Dans toutes les descentes venant de Yaoundé et organisées dans ce cadre, Dynam était l’accompagnateur officiel de Mouanko au détriment des populations Malimba pourtant présentes en nombre à Yoyo.<br /> <br /> <br /> <br /> Le 9 mars 2017, c’est le préfet lui-même qui effectue la descente de Yoyo pour avoir une idée du site de recasement. Bien évidemment Dynam fait partie de la délégation qui rendue sur place récupère des allogènes dont un infirmier vétérinaire à la retraite plus connu sous le nom de Docta Fish ; quelqu’un qui, même dans sa réincarnation ne sera jamais Malimba. C’est lui qui est désigné comme guide par le sous-préfet. Arrivés au début du site, ils trouvent Dr Dikandjo Dick Richard qui les y a précédés. L’ordre est donné à Docta Fish de commencer la présentation. C’est à ce moment que Dick s’interpose, se présente et informe le préfet qu’il était personnellement à la tête de l’équipe d’identification du site.<br /> <br /> <br /> <br /> Dick déclara qu’il connaît le site dans tous ses coins et recoins et qu’il est normal que le projet étant en territoire Malimba et concernant les Malimba que ce soit les Malimba qui recherchent la zone de recasement et la présentent aux autorités.<br /> <br /> <br /> <br /> « Vous avez parfaitement raison, présentez-nous le site » a répondu le préfet. Une fois de plus, le sous-préfet était dans ses petits souliers.<br /> <br /> <br /> <br /> Merci Dick, n'abandonne pas le peuple comme les autres.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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E
Les humiliations du sous-préfet de Mouanko (suite 1)<br /> <br /> <br /> <br /> L’échec de la tenue de l’AG de la fausse Ilimbè-Ilimbè a véritablement affecté deux « frères », Lothin Elessa Louis Deschamps et Youfédi Elessa Hamid. Le premier est à la limite de la démence et le second a complètement disjoncté. LDC a beaucoup dépensé pour obtenir l’aide et le soutien de son « frère » mais en vain. Pour se venger, Hamid décide, en réparation de son humiliation d’interdire toutes les associations d’existence légale en activité à Malimba. Il fait convoquer à la gendarmerie de Mouanko nos pères et aînés pour avoir tenu le 27/11/2016 une réunion régulière dans le cadre de leurs activités.<br /> <br /> <br /> <br /> Ils sont interrogés pendant des heures sur plusieurs jours. Le sous-préfet veut leur faire porter la disparition des enfants à Bolounga le 30 août…..2013. Mais entre temps, un autre fait défraie la chronique à Malimba. Après une tentative d’arnaque sur quatre pêcheurs Malimba qui avait mal tourné en décembre 2016, ces derniers avaient été convoqués à la gendarmerie à Mouanko puis enfermés. Le sous-préfet, par l’intermédiaire du commandant de brigade, exigeait 100 000 F pour leur libération. Après d’âpres négociations, la somme de 65 000 F est arrêtée et versée. La somme de 60 000 F est reversée au sous-préfet et 5 000 F à un gendarme.<br /> <br /> <br /> <br /> Des dénonciations sont faites auprès de la CONAC (commission nationale anticorruption) et du SED (secrétariat d’état à la défense chargé de la gendarmerie). Des enquêtes sont ouvertes, le commandant de Mouanko est auditionné à la compagnie d’Edéa où il décide de ne pas « mourir la bouche fermée ». Il lâche le sous-préfet qui à son tour est entendu dans les bureaux du SED à Yaoundé. Le sous-préfet en veut au commandant de Mouanko de l’avoir trahi. Les rapports entre les deux deviennent exécrables. Le commandant abandonne les fausses histoires de sorcellerie des Malimba que le sous-préfet voulait lui faire monter.<br /> <br /> <br /> <br /> Le sous-préfet est piqué dans le vif mais n’abandonne pas. Il retire le dossier à la gendarmerie et le confie au commissaire de la police des frontières à Mouanko. Ce dernier convoque les vieux du village le 15 février 2017. Dans toutes ces convocations le chef du village de Bolounga, Sa Majesté EDONGUE Benjamin est le dénominateur commun. Le sous-préfet de Mouanko lui en veut personnellement. Et pour cause, c’est le seul chef Malimba qui les empêche de tourner en rond.<br /> <br /> <br /> <br /> Le sous-préfet en plus de piller la forêt, ses tronçonneuses sont repérées à Olombè, Bakaka, Yavi/Botudè et Yoyo, veut s’accaparer des terres de Malimba en s’alliant avec Elong Hans le chef de Nkaganzog. Alors il destitue S.M. Etotokè Epounè Albert, chef supérieur du canton Yakalag, comme président du Tribunal Coutumier qu’il est depuis sa création et y installe Elong Hans. Tout de suite après, Elong entreprend d’immatriculer les terrains, non pas de son village, mais ceux qu’il estime être à la limite avec le canton Malimba. Elong pénètre de plus d’un kilomètre dans le canton Malimba où une altercation naît avec EMANDE Roger dont les cultures sont détruites.<br /> <br /> <br /> <br /> Les limites entre les cantons Yakalag et Malimba se trouvent entre les villages Bolounga chez les Malimba et Ndogmongo chez les Yakalag. Ayant pris connaissance de l’incident avec Emandè Roger qui est dans les terres Bolounga, le chef du village de Bolounga organise une réunion en octobre 2016 avec ses notables et les populations. Le Compte-rendu de cette réunion est adressé au sous-préfet. Deux mois plus tard, il écrit aux chefs des villages de Ndogmongo et Nkaganzog pour solliciter une rencontre sous l’égide du chef supérieur Yakalag. Le sous-préfet de Mouanko et le chef supérieur Yakalag sont informés de cette démarche.<br /> <br /> <br /> <br /> Sans le savoir, Dikandjo Dick Richard a démantelé un complot ourdi par LDC et le sous-préfet contre la communauté Malimba, voici le chef de Bolounga qui dans des conditions presque similaires venait de démanteler un autre complot du sous-préfet cette fois avec comme allié Elong Hans.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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E
Le sous-préfet de Mouanko est responsable de ses propres humiliations.<br /> <br /> <br /> <br /> De nombreux sous-préfets sont déjà passés à Mouanko mais, de mémoire, aucun d’eux ne s’était jamais illustré autant négativement.<br /> <br /> <br /> <br /> Après la pseudo-disparition des enfants de Bolounga, tous les acteurs administratifs concernés par cette affaire avaient reçu une promotion sauf le sous-préfet. Le gouverneur a été promu ministre, le préfet est devenu gouverneur et l’adjoint d’arrondissement sous-préfet. Et notre « frère » Hamid alors ? Une dizaine de jours plus tôt, il était impliqué dans une sordide histoire de trafic d’enfants venant d’Afrique de l’Ouest et le principal suspect, Anyanumé Alfred, qui était recherché avait cherché refuge à la sous-préfecture. De plus, après l’annonce de la disparition, le sous-préfet avait trouvé plus utile de se rendre à Douala faire des courses pour la réception de feu le ministre Bapès. C’était plus intéressant, il y avait de l’argent derrière tout ça.<br /> <br /> <br /> <br /> Après une courte période d’accalmie, le sous-préfet se lance dans une grande opération de vente de dizaines d’hectares de terrains à Pongo Songo et à Malimba (Boongo) et surtout à une exploitation éhontée de la forêt de Mouanko. A cela se sont ajoutés les actes d’intimidation et de racket de populations. Le sous-préfet perçoit des rentes dans toutes les pêcheries Malimba. Avec autant d’argent et de richesse de la forêt, le sous-préfet se lance dans la construction d’une auberge à Bonabéri, un quartier de Douala. Cette grande œuvre participe de ses déboires actuels.<br /> <br /> <br /> <br /> Après plus de 5 ans passés à Mouanko, pourquoi ne pas prendre la « nationalité » ? C’est Malimba qui lui donne tout et c’est tout naturellement qu’il devient Malimba et s’appelle désormais Youfédi Elessa Hamid, le « frère » de Lothin Elessa Louis Deschamps avec qui il monte un complot pour mieux piller Malimba. C’est en septembre 2016 que son implication paraît au grand jour. Il a pour principales missions d’obtenir le soutien de Dr Dikandjo Dick Richard à son « frère » LDC et de conduire les populations Malimba au couronnement de LDC à Yoyo les 20 et 21 janvier 2017. La première évaluation qui devait se faire au cours de la réunion d’octobre 2016 à l’hôtel Mont Fébé à Yaoundé est un échec : Youfédi est à Yaoundé mais Dick n’y est pas.<br /> <br /> <br /> <br /> Cet échec n’est pas de nature à décourager Hamid, car quelques semaines plus tard, il exhibe son pagne « Ilimbè-Ilimbè » en invitant les populations au rendez-vous de Yoyo. Malgré son illégalité, Youfédi avait pour mission de cautionner la tenue de l’assemblée générale de l’Ilimbè-Ilimbè de Békoè/Dikanjo/Deschamps. Dick, dont on avait sous-estimé l’importance sort un communiqué qui a l’avantage de clarifier la situation et de mettre un terme aux manœuvres des usurpateurs.<br /> <br /> <br /> <br /> Notre néo « frère » Hamid est blessé et humilié, lui qui a eu l’outrecuidance d’aller à Malimba lancer l’année de récolte des béhona le 15 décembre 2016, ce qu’aucun étranger n’a jamais fait avant lui.<br /> <br /> <br /> <br /> Une fois l’échec d’Hamid consommé le 21 janvier 2017, il prend la décision de terroriser les Malimba et détruire toutes leurs associations en activité. Les premières convocations sont signées dès fin janvier 2017 par le commandant de la brigade de gendarmerie de Mouanko à l’adresse de certaines personnes âgées de Malimba que le sous-préfet veut accuser de sorcellerie : le but évident est de trouver des raisons pour interdire les activités du Cercle des Doyens d’Age du Canton Malimba. Car avant l’intervention de Dick, ces derniers, malgré la tentative de persuasion de Tické Théodore l’envoyé du sous-préfet, avaient décidé de ne pas prendre part aux travaux de Yoyo.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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