JOURNEE NAUTIQUE DE LA FEMME MALIMBA: Le rdv culte de l'art nautique de la Sanaga estuarienne est décidément immortel !!!

On ne tue pas ce qui est tapi au fond du coeur!

Venez nombreux ce Samedi 25/03/2017 sur la rive droite de la Sanaga vivre une passion fluviale qui tire sa source des temps immémoriaux

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[EMBONGO Pierre]

YEH et Deschamps ont de sérieux problèmes.



Depuis l’échec de la tentative de légaliser et légitimer une Ilimbè-Ilimbè illégale les deux fils Bona Ngang de Maljédou Lothin Elessa Louis Deschamps et Youfédi Elessa Hamid ont pété les plombs. Deschamps voyait les carreaux de sa maison se balader partout. L’on a été chercher un tradi-praticien du côté du Moungo pour le soigner. Je me demande pourquoi on n’est pas reparti à Bona Mouang comme la première fois.



Pour YEH, la prospection est du côté du Bénin car son cas est plus grave, il faut un adepte du vaudou pour venir à bout de son mal. Figurez-vous que depuis qu’on a pris YEH entrain d’évacuer les planches qu’il avait volées, il a complètement perdu la tête. Il veut installer le désordre dans tout l’arrondissement de Mouanko.



Je reviendrai plus tard sur ses tentatives de vol de terrains des Malimba à travers Elong Hans le chef de Nkak A Nzog, ses magouilles ratées dans le choix de la zone de recasement de Yoyo, ses boutiques et buvettes qu’il ouvre à Mouanko dans plusieurs villages, ses récents rackets, etc…



Après réflexions et enquêtes, YEH vient de découvrir les personnes qui livrent les informations à son sujet. En fait quand il vole le bois dans la forêt, il le dirige dans les ateliers de la SAR (Section Artisanale Rurale) de Mouanko où il est travaillé et transformé avant d’être évacué à Douala par dissimulation sous les sacs de coquilles.



S’il le pouvait, YEH allait aussi évacuer les déchets issus de la transformation du bois volé afin de ne pas laisser de trace, mais hélas. Les déchets : copeaux, sciure, morceaux de bois inutilisables sont ramassés par hommes, femmes et enfants pour des besoins domestiques. C’est à ceux-là que YEH s’en prend maintenant, il les suit jusque dans leurs cuisines pour leur reprocher de n’avoir pas pu tenir leur langue.



YEH vient d’interdire l’accès à la SAR, son usine de transformation de bois volé, à toute personne étrangère à la SAR. Sinon, d’après sa propre expression il va leur « montrer que c’est lui le Sous-Préfet de Mouanko ».



A Mouanko, même les voleurs se bombent le torse.



Pierre EMBONGO

[EMBONGO Pierre]

La dernière victime du Sous-Préfet de Mouanko.



Certains Malimba sont friands de titres, chef par ci, Sa Majesté par là. C’est le cas de l’insatiable Mbanga Roger, vice-délégué national d’Ilimbè-Ilimbè illégale. Le néo Malimba YEH est naturellement son acolyte au sein de la coalition et les deux sont Maljédou. Sauf qu’en matière de racket, YEH ne connaît pas le mot frangin.



Nous avons tous le souvenir de ce qui s’était passé à Bossambo-farm le 25 mars 2008 et à Bohènguè le 27 mars 2008. Moubandjè Jean Paul qui n’est pas Malimba était devenu chef de Bossambo-farm en donnant 500 000 F à Edzimbi Abeng Simon qui était Sous-Préfet. Ebellè Gustave qui n’est pas Malimba avait aussi payé la même somme pour Bohènguè. Malheureusement pour lui, les Bohenguè étaient déjà au courant de ce qui s’était passé à Bossambo-farm. Malgré le forcing du Sous-Préfet en procédant à un vote où Ebellè avait obtenu 3 voix sur 5. Ebellè n’a pu devenir chef. Depuis près de 10 ans, il n’a plus jamais mis les pieds à Malimba.



Mbanga Roger connaît le tarif et il a aussi donné ce qu’il faut à YEH. Il a ajouté mouton, chèvre, carpes, capitaines, soles, brochets et autres poissons les uns plus précieux et plus gros que les autres. YEH promet la chefferie de Bohènguè à Mbanga Roger. Depuis un mois, Mbanga claironne partout que YEH (Youfédi Elessa Hamid) viendrait l’installer le 22 avril 2017. Personne n’y croyait, habitués que les Malimba sont des envolées de ce membre local de la coalition.



Mbanga se prépare, il stocke des casiers de bière, achète, chèvres, canards, poulets et autres. En l’absence d’une correspondance du Sous-Préfet, les gens continuent à croire au canular. Mbanga Roger va annoncer au représentant du chef, M. ETON ILEMBE Jacques, que le Sous-Préfet viendra l’installer comme chef. Eton appelle son fils pour écouter les sornettes de Mbanga. Mbanga répète la même chose et Eton qui avait déjà été victime d’un AVC tombe dans les pommes. Il est conduit à l’hôpital de Mouanko .



C’est donc à Mouanko, le 21 avril que la famille d’Eton découvre le communiqué N°004/CR/C18 06/BAAJP du 18 avril 2017 annonçant la tenue de palabres. C’est le branle-bas. YEH arrive à Bohènguè le 22. Il explique qu’il n’a pas pu sortir de lettres parce qu’il n’y a pas d’électricité à Mouanko depuis de nombreux jours.



YEH est très fort. On comprend maintenant comment depuis plus de 6 ans, il pille la forêt de Mouanko, dissimule le bois sous les sacs de coquilles, exploite le charbon, vend les terrains à la fille LEWAT, instaure une taxe de 100 000 F pour chaque affaire qui est portée à sa connaissance.



Pour cette fois, il n’a pas bénéficié du concours du commandant de brigade qui ne voulait être mêlé ni de près ni de loin à l’histoire de Bohènguè. Quand YEH a pris la direction de Bohènguè, le commandant a pris celle de Douala. Il n’y avait aucune possibilité qu’ils se croisent en chemin.



YEH opère des miracles. Les Malimba savent que c’est la famille Bona Etoka qui est à la chefferie de Bohènguè depuis toujours. Mais YEH vient annoncer que la rumeur court que les Bona Ilongo ont aussi été à la tête de Bohènguè. Quand on lui rappelle qu’une autorité administrative ne parle pas de rumeur mais produit des documents d’archives, il menace. De toute évidence, il cherche à favoriser Mbanga Roger qui a payé pour cela.



Quand la parole est donnée à Mbanga, il « gâte » le travail de YEH en déclarant qu’il est de la famille Bona Mbam (comme Diboto Ebouè Blaise). Il n’est donc ni Bona Etoka ni Bona Ilongo, alors quel est son lien avec la chefferie ? Aucun. Mais il prétend que faute de candidat les Bona Ilongo sont venus le chercher comme il est beau, bon communicateur, rassembleur, etc.



Malgré cette situation trouble pour certains, claire pour d’autres, YEH demande de passer au vote entre les deux candidats en lice dont MBELLA EKWALLA OTTO (alias Préfet) et fils d’un des chefs défunt de Bona Etoka. Deux notables sur les cinq sont fabriqués sur place, Itondo Gustave alias Nico et Dioh François. Les notables de Bona Etoka et Boma ont refusé cette mascarade.



YEH est parti sans dire qui est le chef, question de monter encore les enchères à Mouanko. Comme les Malimba aiment se coucher, n’importe qui va toujours leur marcher dessus. Il ne reste plus qu’à YEH de traficoter son PV car il a tous les éléments en mains.



Pauvre Mulimba



Pierre EMBONGO

[soppo silvestre]

Une autre forfaiture de m youfedi



Bona tétè na bona iyè modo mwa bwam.

Depuis hier, mon telephone ne cesse de trépiter, au sujet d'une tenue de palabre en vue de pourvoir à une chefferie traditonnelle Malimba.

Je ne suis en rien concerné par cette autre consultation d'un autre genre.

Malimba n'a que cette seule chefferie vacante?

Il ne faut pas me faire parler.

Je ne suis en rien concerné par les turpitudes de qui que ce soi.

Je vais tout vous expliquer demain.



Mbadè o bodu.



Soppo silvestre.

[EMBONGO Pierre]

La dernière humiliation du sous-préfet de Mouanko.



Le Sous-Préfet de Mouanko est devenu Malimba en septembre 2016. Il a choisi la famille Bona Ngang de Maljédou et son nom d’adoption est Elessa. Tout de suite, il se met au service de Lothin Elessa Louis Deschamps (LDC) à qui il promet, moyennant rémunération de mettre dans la sauce tous les caciques de la vraie Ilimbè-Ilimbè dont le Président du Bureau Exécutif est Dr Dikandjo Richard Dick. Comme on dit chez nous, Youfédi Elessa a menti Dikandjo avec les questions et Dikandjo lui a menti avec les réponses.



Elessa Hamid est en congé annuel dans son Noun natal. Il l’interrompt pour se rendre à Yaoundé en octobre 2016 tous frais payés, y compris la motivation. Mais le « gibier » qu’il était censé ramener n’est pas au rendez-vous. Hamid a échoué. Mais qu’importe ! Il se prend une deuxième mission, celle d’amener tous les Malimba du village à Yoyo en janvier 2017 en s’engageant à couvrir l’illégalité d’Ilimbè-Ilimbè de LDC, Békoè et Dikanjo Simon.



YEH (Youfédi Elessa Hamid) se promène de village en village, exhibant le pagne Ilimbè-Ilimbè que son « frère » LDC lui a remis gracieusement. YEH en promettait la gratuité à tous ceux qui se rendraient à Yoyo. Malheureusement, le caractère illégal d’Ilimbè-Ilimbè lui est notifié par voie d’huissier et YEH montre sa partialité en refusant la notification d’huissier. Il ne s’était pas douté qu’en dehors de lui, ses supérieurs hiérarchiques avaient reçu et déchargé le même document : YEH a dû se plier à la réalité.



Comme si ces échecs ne suffisaient pas, voilà que YEH qui est dans des trafics multiples depuis son arrivée à Mouanko est pris la main dans le sac. Il ne sait pas qu’il est suivi depuis dans son exploitation frauduleuse de la forêt de Mouanko. Il sortait nuitamment le bois débité en forêt et comme dit l’adage, 99 jours pour le voleur …………YEH dissimulait le bois sous les sacs de coquilles. Le pot aux roses est découvert et le « roi » est nu. Le Sous-Préfet est pris la main dans le sac. L’accaparement des terrains Malimba qu’il a entrepris avec le chef de Nkaganzog est aussi tué dans l’œuf.



Tous ces déboires pour une seule et même personne ? C’en était trop. YEH décide donc de se défouler sur les Malimba, estimant que c’est depuis qu’il est entré en complicité avec LDC que ses malheurs ont commencé. YEH prend pour cibles faciles, vulnérables, sans défense, sur lesquelles il doit déferler sa colère, le Cercle des Doyens d’âge, le GIC-FAM, la JNFM, le village Bolounga et son chef.



Les vieux du village sont traînés à la gendarmerie et au commissariat de la police des frontières pour subir des tortures morales et psychologiques. Leur crime est d’avoir tenu régulièrement la réunion mensuelle de leur association, comme ils le font depuis 10 ans.



Pour avoir pris part au défilé du 8 mars et offert un gros plantain à YEH, le GIC-FAM l’a échappé belle.



Dans le canton Malimba, c’est le village Bolounga qui est frontalier du canton Yakalag. Quand il y a tentative de vol des terres c’est bien évidemment le village Bolounga qui est concerné. Son chef avait donc dénoncé les manœuvres du chef de Nkanganzog auprès de YEH. Au lieu d’arbitrer, YEH fait convoquer le chef Bolounga à la gendarmerie et au commissariat, interdit toute réunion et manifestation à Bolounga et inflige une demande d’explications au chef.



Là où le ridicule est à son comble c’est pour le déroulement de la JNFM (Journée Nautique de la Femme Malimba). YEH était à la recherche d’un motif d’interdiction quand dame AYAYI Moutymbo Rosette le lui offre lors du défilé de la Fête de la Jeunesse le 11 février 2017 à Mouanko. Quand les organisatrices de la JNFM introduisent leur déclaration en février, bien que la réponse soit signée le 1ér mars, YEH attend la veille du 8 mars pour la leur remettre en imposant que toutes les manifestations prévue dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme se déroulent entre le 28 février et le 8 mars.



Quand une deuxième déclaration est introduite après le 8 mars, YEH sort un communiqué radio le 15 mars interdisant toute réunion et manifestation publique à Bolounga jusqu’à nouvel ordre. Il placarde ce communiqué sur tous les lieux publics et sur certains poteaux électriques de Mouanko. C’en était trop. L’ordre lui a été intimé d’enlever lui-même tous les papiers qu’il a collés à Mouanko et de respecter les dispositions de la loi.



Le 21 mars 2017, YEH lève l’interdiction de réunions et manifestations à Bolounga, délivre le récépissé de déclaration de manifestation et chose inédite, envoie porter les messages à Bolounga et Malimba aux différents destinataires.



Ce même jour, YEH quitte Mouanko pour une destination inconnue et n’y revient que le dimanche 26 mars 2017 à 17h15mn pour se réfugier dans son domicile : il ne voulait ni voir ni entendre personne. C'est normal, il avait honte.



La JNFM s’est déroulée le 25 mars 2017 et a connu un très grand succès populaire et organisationnel.



Pierre EMBONGO