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ILIMBE-ILIMBE
15 août 2010

Ma contribution au forum. Par M. Guillaume Edimo,SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉGION I LIMBE- LIMBE DE DOUALA.

almanach_malimba2

Malimba est-il encore cette grande famille où ses enfants peuvent se côtoyer sans anicroches?

Ouf, enfin ! Pourquoi ces exclamations me diriez-vous ? Eh bien c’est parce que, pour une première fois au cour de l’histoire des Malimba le tabou a été brisé. Le tabou, oui bien sûr le tabou ! Car à Malimba, la parole avait été confisqué par une élite, une couche sociale je veux dire. C’était un tabou pour les autres classes ou couches sociales de débattre ou d’exprimer son opinion sur les grandes questions qui interpellent le Malimba. Ne pouvait parler des problèmes de Malimba que les notables des chefferies, parents du chef, élites honorables.

   La jeunesse a toujours décrié ce fallacieux raisonnement hétéroclite qui nous a toujours maintenus dans la « vassalité ». La jeunesse voulait se faire entendre et ce forum est une belle occasion, une tribune offerte à tout un chacun. N’en déplaise aux détracteurs qui veulent nous enliser dans des querelles stériles et la chicane.

  Le mandat de Mr Dikanjo Simon, bien que à son terme, à quand même eu l’audace de porter le débat à la porté de monsieur tout le monde. En ce qui me concerne, (en tant que dernier président de KOL’A BESOMBE BA MULIMBA), je me ferai le porte parole de cette jeunesse d’aujourd’hui et demain dans ce forum.

   C’est pourquoi je commencerai par le Panel n° 4 : LA REFORMULATION DE LA PENSEE ILIMBE-LIMBE. Ce Panel IV à proprement parler, concerne dans son contexte actuel, plus l’élite dirigeante que le commun des Malimba et, pour cause ? Les statuts de Ilimbè-Limbè sont peu ou pas connu du tout du grand public Malimba .c’est pour cela que je vous conterai la genèse de Ilimbè-Limbè telle que je l’ai vécu et ces implications sociales. 

  AU crépuscule du comite de développement des cantons Malimba, un groupe d’élite

  progressistes (qui considéraient que le débat a été confisqué par une certaine élite) va créer le cercle de réflexion pour la promotion de Malimba (CREPMA) , qui à un moment donné de son existence a eu comme président Mr Ndoumbè Marcelin . Sous son mandat, une assemblée des forces vives de Malimba fut convoquée à Edéa. Son instigateur fut bien entendu Mr Ndoumbè M. Mais ce qui me paru bizard lors de cette assise fut l’opposition d’un groupe de personnes d’Edea qui refusèrent que Mr Ndoumbè M. ne préside la dite assemblée ; lui qui l’avait convoquée .Un bureau consensuel de séance fut donc élu séance tenante, avec comme Président Mr Doè koutta. A la fin des travaux les résolutions ci-après furent prises :

Ø Les Malimba auront leur propre fête nationale désormais (avec descente du vase sacré et course de pirogues); le nom d’EHANGA MBINDE fut proposé.

Ø Une date devrait être trouvée.

   Les limites frontalières des cantons Malimba avec les autres tribus devront être définies clairement.

 La définition claire de notre histoire au cour des siècles devra être faite.

 UN comité d’organisation devait voir le jour.

ü Qui devait se charger de la réalisation de cet ambitieux programme ? La question fut posée à la fin de l’assemblée. Un comité d’organisation devait être élu céans mais, un adulte s’y opposa et proposa que le bureau qui avait dirigé l’assemblée s’en charge.

 C’est ainsi que Doè koutta devint le premier président de ce qui allait devenir ILIMBE-ILIMBE.

 Les questions que nous sommes en droit de nous poser aujourd’hui sont les suivantes :

 Celui qui a convoqué l’assemblée a-t-il atteint son objectif ?

 Dans quel but cette assemblée a-t-elle été convoquée ?

ü Y-a-t-il eu un comité de rédaction des présents statuts, ou alors les devons nous à un cercle ?

 Faut-il partir des présents statuts pour reformuler ou alors…?

ü Pour ma part je pense que, pour définir une stratégie de travail, l’on doit au préalable savoir le ou les buts poursuivis.

ü Alors je pose la seule question censée selon moi : Quelle est le(s) but(s) poursuivis ?

ü Que voulons-nous faire réellement ? Réformer Ilimbè-Limbè ? Nous pensons que les présents statuts sont en cour de modification (amendement). Ceux-ci devaient nous être proposés comme REFERADUM DU PEUPLE MALIMBA POUR SON AUTO-DETERMINATION…

   Nous croyons savoir, selon les informations à notre disposition qu’il est question aujourd’hui de la survie même du Peuple Malimba en tant que tribu.

   L’occasion est trop belle pour qu’on la rate car ; malgré la colonisation que EBOUE ETONGO a combattu jusqu’à la mort (j’allais dire au prix de sa vie) , malgré les indépendances et la mobilité sociale qui s’en est suivi , Malimba reste parmi les tribus sawa , la seule qui a conservé sa pureté linguistique et culturelle malgré le niveau de déperdition culturel dû aux assauts du modernisme et de la civilisation occidentale ;Ainsi que son territoire à un niveau , j’allais dire identique à celui du passé ,malgré l’érosion marine et les assauts du progrès au niveau mondial .Les étrangers non Camerounais sont savamment tenus à l’écart de nos villages et populations , dans les kombos et, même jusque là , le mélange est très superficiel . Or il est de notoriété publique que : MULIMBA A TITI EKOMBO. Je pense donc que l’intelligentia Malimba a aujourd’hui le vent en poupe. Le destin nous offre là, l’occasion de corriger les erreurs du passé ainsi que les errements; pour construire un Malimba qui sera digne des investissements que le destin a bien voulu mettre sur notre chemin pour nous éprouver.

 C’est dans cette optique que nous voyons la reformulation de la pensée Ilimbè-Limbè.

 Dans ce contexte donc, voici ce que nous avons a proposer aux Malimba.

Ø QUE toutes les chefferies de tous les cantons Malimba soient regroupées au sein « d’une chambre que nous pouvons appeler haute » (assemblées coutumière et traditionnelle du peuple Malimba) Organe permanent avec à sa tête un chef supérieur –présidence tournante-. IL jouera le rôle « d’exécutif Royal ». Le muanja constitué : de la plus haute élite jusqu’au vulgaire, constituera la chambre basse. A sa tête un président élu pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois. IL jouera le rôle de PREMIER MINISTRE chef du gouvernement .IL nommera ses ministres et ceux-ci peuvent ou pas être entérinés par la chambre haute (ce sera aux juristes de voir).

 Les candidats au poste de premier ministre d’Ilimbè-Limbè devront présenter au préalable un programme devant la chambre haute, tout comme au Muanja pour se faire élire.

v Les ressources de cette administration proviendront :

 De l’impôt foncier ou taxe payé par unité de production ou Entreprise installée dans n’importe quel Canton Malimba, ainsi que des cotisations de tout Malimba travaillant dans ces unités (effort de guerre ou taxe pour le développement).

v Avec l’aide de ces unités de productions les chefferies seront construites avec des cours assez large pour contenir une manifestation de plus de deux cent personnes.

v Une société de gardiennage (sécurité) verra le jour et sera charger de la garde des palais, des chefs ainsi que des entreprises et autres édifices qui seront construits.

v Les représentants des chefs de second degré seront nommés dans les villes (Ambassadeurs).

v Des centres culturels verront le jour dans les grandes villes du Cameroun animés par des secrétariats permanents.

v Un ambitieux programme économique devra être défini pour occuper nos espaces et nos citoyens. Les écoles de langue vernaculaire verront le jour pour contrer la déperdition de notre langue et, l’usage des plantes elle aussi fera parti du programme des étudiants avancés qui le voudront, afin de ne pas perdre l’usage de notre PHARMACOPEE.

 Les volets ci-après seront pris en considération :

§ L’éducation et l’instruction de base

§ La santé

§ L’économie

§ Les sports nautiques

§ La culture.

 En économie, il faudra considérer : L’agriculture, La pêche, L’élevage,… La transformation des produits primaires et leur commercialisation.

  Une administration légère, mais efficace devra être mise sur pieds et, elle doit fonctionner de manière permanente.

   Voilà grosso modo notre proposition au sujet de la reformulation de la pensée Ilimbè-Limbè. L’objectif final étant de créer à terme un arrondissement autonome à Malimba par Mouanko et de contrôler les quatre arrondissements que sont : MANOKA - MALIMBA OCEAN – DIZANGUE – EDEA II.

 PANEL NUMERO 1 

   Quand au Panel n° 1. Nous pensons qu’il est temps d’éclairer les jeunes et tous ceux qui sont mal informés et qui alimentent la discorde au sein de la tribu.

   Comme nous le disions au début de cet exposé, Mr Ndoumbè Marcelin en particulier et le CLAN ILIMB’A MBENJE en général sont la principale cause (source) de nuisance sociale actuelle à Malimba :

   «  Parce que, Mr Ndoumbè poursuivait un but qu’il n’a pas atteint à la fin de l’assemblée d’Edea. IL a monté une savante CABALE pour destituer Mr Koutta et le faire remplacer par Mr Dikanjo Richard qui était alors son beau frère. «  Mr Ndoumbè rêvait peut-être de connaitre son SACRE au cour du mandat de Mr Dikanjo Richard. Le destin en a décidé autrement ; Mr Dikanjo Richard a perdu la présidence d’Ilimbè-Limbè et Lui n’a pas toujours été SACRE ROI DES MALIMBA. Il continu donc de torpiller toutes les actions qu’entreprennent les délégués élus ou cooptés à la tête de Ilimbè-Limbè .Or nous savons tous que lorsque le décret portant création (éclatement) de la chefferie supérieur Malimba en deux a été promulgué ; si Mr Ndoumbè n’était pas au Cameroun Alors c’est qu’il a trouvé le décret et, en tant que « fils de roi et, en bon ingénieur de son Etat qui veut construire quelque chose de durable , il aurait dû prendre connaissance des lois en vigueur sur ce sujet . Toujours est-il que lorsque Mr Nanga est élu, Mr Ndoumbè n’a jamais fait opposition, il n’est même pas candidat, mais plutôt Mr EDONGUE (Dido) son frère de Bolunga qui est battu au finish à Platte bande. Aujourd’hui c'est Mr Ndoumbè un autre fils de Bolunga qui combat le fils Nanga. Les gens ont beau dire, on n’est pas chef parce qu’on est un intellectuel ou un bourgeois, mais au nom de la déontologie administrative ou tribale. Or il apparait que Mr Ndoumbè ne respecte aucune des deux et pour cause : Administrativement on doit s’en tenir aux lois en vigueur et aux noms de ces lois, Mr Ndoumbè ne peut plus être Roi des Malimba une fois qu’une lignée a été établi dans les normes et il le sait. Traditionnellement aussi, lorsqu’une lignée a été établi, elle se pentue par succession, alors…?

   La question que j’ai toujours posée aux Malimba est celle de savoir ce qui arrivera si jamais Mr Ndoumbè était intronisé chef de 2° degré et qu’il venait à mourir un de ces jours, qui le remplacera ? Son fils ? Ou alors nous procéderons à un autre vote ? Beaucoup ont toujours penché pour la dernière solution. Or elle n’est pas applicable dans le contexte juridico –administratif actuel puisque ce ne sera plus un roi, chef de 2° degré mais plutôt un président. Alors allons-nous changer la législation actuelle ? Je ne pense pas qu’au niveau actuel ou en sont les choses, ce n’est pas possible.

  Par contre si nous optons pour la première option, je ne vois pas pourquoi le fils de Ndoumbè devra succéder à son père et pas celui de Nanga ; Alors…?

   Le fait est que tant que Mr Ndoumbè continuera à convoiter le pouvoir royal à Malimba, tant qu’une bonne partie des Malimba continuera à penser que Ndoumbè est le meilleur Roi qu’il nous faut ou nous fallait, il n’y aura pas de paix durable ; Alors que faire ?

 Nous devons comprendre le problème Ndoumbè. 

   Au moment ou nous allions procéder à l’élection d’un nouveau chef de 2° à Malimba océan «  qui est le noyau des Malimba autour duquel gravite des satellites que sont : Manoka, Dizangue, et Edéa ii «  c’est le Comite De Développement Des Cantons Malimba (CODECAM) qui regroupe les élites Malimba. Mr Nanga se porte candidat ; opposition de la plupart de l’élite influente, Mr Nanga démissionne du codecam. Mais aussi bizard que cela puisse paraître, c’est Mr Edongue (Dido) qui est instrumentalisé par le codecam pour combattre son frère de Mulimb’é –Mbènjè, pourquoi ? DIDO n’est et n’était pas un homme riche encore moins un brillant intellectuel (arguments qui semble prévaloir aujourd’hui à l’élection de Mr Ndoumbè), alors pourquoi Dido ? Eh bien qu’à cela ne tienne, ce dernier a été battu par Nanga et Nanga a eu son règne devant toutes les élites Malimba. Une fois Mr Nanga mort, c’est Mr Ndoumbè un Bolunga qui est instrumentalisé pour évincer le fils Nanga un bona –bwaba tous deux de Mulimb’é Mbènjè, Pourquoi ?

   Eh bien c’est parce que c’est un conflit séculaire qui divise ces deux frère depuis la nuit des temps ou Moukok’a Manyanyè s’est autoproclamé : « de King past oïl à King pass all » (d’après les propos de mon grand père Marx Ngando Ebonè) témoin osculaire. Les Bolunga s’opposèrent à la royauté de Moukok’a Manyanyè et à la domination des Bona-Bwaba et ils émigrèrent en amont de Mpolongo pour se soustraient à la domination de Moukoko. A la mort de ce dernier, son fils JAPITE MOUKOKO lui succéda, mais le destin allait se jouer de lui le dernier grand chef des Malimba et, de nous les Malimba. L’Allemagne perdi la première guerre mondial ainsi que toutes ses colonies d’Afrique dont le Cameroun. La France se rapproche des Malimba dès la fin de la guerre

  Mr NGOMBE EBEN LEUR SERT ALORS DE TRADUCTEUR. Il SERA PAR LA SUITE RECRUTE PAR L’ADMINISTRATION COLONIALE Française comme commis d’administration à Edéa. IL profitera plus tard de ses accointances avec un certain PEE gouverneur de la région d’Edéa (un métis d’origine antillaise) pour usurper le pouvoir à son cousin JAPIT’A MOUKOKO qu’il accuse d’être de connivence avec « les allemands exécrés » qu’il disait vouloir revenir , ce qui était faut bien sûr. «  Japit’a Moukoko fut arrêté ainsi que toute sa cour parmi laquelle un certain Moukate le père de ma grand-mère de qui je tiens une partie de cette histoire ; ils furent déporté hors de leur terre natale de Malimba et ils moururent presque tous en déportation. NGOMB’EBEN s’autoproclama lui aussi Roi des Malimba et, il a tôt fait de faire entériner sa forfaiture par l’administration coloniale de Mr PEE son compère : Les BOLUNGA venait de prendre leur revanche sur les BONA-BWABA et, aujourd'hui encore, comme le phœnix, le conflit séculaire renaît de ses cendres pour opposer Ndoumbè et le fils Nanga, alors que faire ?

  Eh bien comme solution nous proposons que tous les chefs Malimba s’asseyent, tous sans exception, Mr Ndoumbè fera parti de cette assise avec l’appui des pouvoirs public (Préfet de la Sanaga) et, que la loi leur soi lue dans son intégralité et, qu’on mette fin une fois pour toute à cette querelle qui n’a que trop durée. Malimba a besoin de concentrer ses énergies à autre chose ou elles seront plus utiles ; suiver mon regard.

 

LE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE :

 

   En ce qui concerne ce volet du Panel n° 1, vous trouverez dans la suite de cet exposé, un extrait du « PROJET INTEGRE DE DEVELOPPEMENT DE L’ARRONDISSEMENT DOUALA VI° proposé par ma modeste personne et qui je l’espère peut être appliqué dans n’importe quel canton et/ou arrondissement que couvre le territoire Malimba avec quelques réajustements.

 

 

 

 

PANEL II : LES DEFIS DES NOUVEAUX GRANDS CHANTIERS 

 ET SA NOUVELLE INSERTION

   Comme nous le disions tantôt, les MALIMBA(MBA) sont la seule tribu à être resté presque intact, de manière à pouvoir conserver l’essentiel de sa culture et de la culture SAWA. Et pour cause seuls les périphériques (satellites) du noyau central de MALIMBA sont touchés par le métissage à savoir : l’ile de Moulendè (Manoka)-dijangè - Ndod’à Malimba-Mikon-Edie-Mba Farm-B’sambo Farm. Le noyau central de MALIMBA divisé par les Allemands après la mort de EBUWE ETONGO et durant le règne de Moukok’A Manyanyè, en deux entités : Malimba mwa jedu (amont du fleuve Sanaga) Malimba mwa Mbènjè (aval du fleuve Sanaga).

  Depuis la séparation de l’élite de la Diaspora MBA du comité de développement de la basse Sanaga (codebas) séparation couronnée par la création du CODECAM, les MBA auraient du penser au développement de leurs cantons et formuler les perspectives d’avenir. Mais hélas jusqu'à ce jour aucune action d’envergure, aucune action d’éclat. L’on s’abime dans des querelles intestines et stériles : le temps est peut être venu cinquante ans (50) après la soi disant indépendance de regarder la vérité en face. Les luttes hégémoniques et les fêtes grandioses ne nous mènent pas à grande chose pour y sacrifier notre développement. Aucun programme, aucun grand chantier, bref aucun model de développement n’a jamais été proposé aux MBA par aucune génération d’élites ou de la Diaspora. Nous savons depuis plus d’une décennie que notre sous sol regorge de pétrole et de gaz et qui sait peut être d’autres choses… nous savions au moins 12 mois avant, que nos plages allaient être mises en valeur. Mais jamais ces sujets n’ont été abordés au cours de nos assises. Que fallait-il faire ? Quelles sont les dispositions à prendre avant le début de l’exploitation de ces ressources minières ? Que faire pour que les MBA en tirent un plus grand bénéfice ? Quelles doivent être nos exigences ou revendications vis-à-vis de l’Etat du Cameroun et/ou des futures exploitants de ces richesses ou en d’autres termes comment valoriser notre sol et sous sol ?

   Voila les questions que nous étions et que nous sommes en droit de nous poser hier comme aujourd’hui ; Sur la base de notre culture qui se meurt. Dans cette optique, en termes de revendication ou d’exigences auprès des pouvoirs publics (Etat du Cameroun) et/ou des futurs investisseurs, voici notre proposition :

· La construction d’un Lycée d’enseignement général dans chaque arrondissement ou canton MBA concerné

· La construction de deux Lycées d’enseignements techniques industriels et techniques commerciales.

· Un hôpital avec plateau technique complet.

· LA rétrocession de terres libérées par la réserve aux MBA.

· La construction d’un cercle municipal ou d’un stade municipal d’environ 10.000 places dans chaque arrondissement ou canton concerné.

 Nous exigeons aussi qu’à qualification égale le MBA soit privilégié en cas de recrutement dans un poste officiel dans un de nos canons ou arrondissement.

 Pour parfaire notre insertion dans ces ensembles nouveaux de développement, le model ci-joint permettra de construire un tissu économique qui pourra alimenter en matières premières ou produits semi- ouvrés ou finis les structures modernes qui verront le jour sur nos sols.

 

MODEL DE DEVELOPPEMENT DE L’ARRONDISSEMENT

DE MONOKA (DOUALA VI)

  Le projet MI-MAN compte pour 25.000.000F CFA reparti en 10.000 actions de 2500F chacune et dont seulement 75% sont mis en vente, vous pouvez acheter par virement international au compte n° : 4061730000473447 la lettre d’accompagnement doit être adressé à l’email ci-après : edimoguillaume@yahoo.fr.

   Pourquoi Manoka et pas ailleurs pour ce démarrage  Me diriez vous ? Eh bien c’est parce que MANOKA (MKA) fait partir des îles MBA. Son nom et sa proximité avec la ville de Douala n’ont rien à voir. MKA disais- je est le premier satellite ou périphérie du noyau central à être touché par l’occidentalisation « que nous appelons modernisme ». « Le pouvoir est à la race blanche depuis le 16e siècle jusqu’à nos jours », l’âge de Khali leur est dévolu.

 

   Pour la majorité des MBA, MKA est passé à Douala puisqu’il appartient au Wouri Administrativement je dirais oui, mais culturellement, l’île de Moulendè est un satellite de MBA. Les Allemands nous y ont trouvés comme premier habitants, Cela les Douala ne nous le contexte pas, non… le fait est que, se sont les Bakoko de Yakalak (Mouanko) qui nous la dispute. Selon « leur théorie communale : si MKA appartient à la Sanaga maritime, c’est par MOUANKO et donc propriété des Yakalak et pas une des îles MBA, de plus, selon les Yakalak ils seraient plus nombreux que les MBA au centre de l’île, ce qui est faut.

 Mais il s’agit pour nous MBA de reconquérir MKA culturellement comme c’était le cas à l’époque coloniale. La Mairie de MKA ainsi que les organes de base du parti au pouvoir sont entre les mains des Bakoko qui vilipendent les ressources de MKA tant naturels qu’administratives au profit d’Olombé ou d’autres lieux. Il s’agit pour nous de corriger cet état de fait et de recentrer l’effort de développement et les différentes aides au développement sur l’île de Moulendè (MKA).

 Voilà la principale raison de notre choix de cette localité pour démarrer et tester le model par nous conçu. Il y a bien entendu la proximité avec « la métropole économique qui est un grand marché »

 

PANEL III : PROTECTION DU TERRITOIRE ET LA DEFINITION

 DES NOUVELLES ENCLAVENT.

 Nous y voilà donc, la protection du territoire ancestral : je vous l’ai dit tantôt, il s’agit de la survivance même de notre tribu dans l’ethnie Sawa en tant que tribu. Comment protéger ce que nous ne connaissons pas, parlons d’abord de l’histoire de la descendance de MÖ (Malimba) A Mbèd’a Mbongo à l’embouchure de la Sanaga, avant de passer à la protection de cet enclave.

   Au début du commencement, MÔ était établit dans ce qui est appelé aujourd’hui MOUANKO. Comment est il parti de là ?

 Il fut une fois au cours de l’existence des « Ilimbè » sur le plateau de Mouanko. Jusqu’aux îles au milieu du fleuve et face à Mouanko. Les pêcheurs MBA s’en allèrent dans le KWA – tendre leur filet. Ils furent suivis quelques temps après par un vieil homme ; un YAKALAK, grand notable dans la cour de « UWE »le chef Yakalak réputé invulnérable.

   Les MBA après un long périple dans le confluent de la Sanaga (KWA) tendirent leur filet dans la rivière et s’en allèrent. le vieux Bakoko étendit lui aussi un vieux filet tout démaillé à proximité de celui des Ilimbè. Le matin du jour suivant les ilimbés furent surprit de n’avoir rien prit comme poisson alors que le petit filet tout dépenaillé du vieillard croupissait de poissons. Cela continua une bonne semaine. Les ilimbés finirent par remarquer que le vielle homme attachait quelque chose au bout de son tout petit filet et qu’il tendait toujours son filet près du leur

  L’histoire fut comptée au village et c’est ainsi que nos malheureux pêcheurs apprirent qu’ils se faisaient extorqués de manière mystique leur prise.

  Ils résolurent donc d’assassiner le vieux si cela continuait, le vieux croyant avoir trouvé des proies faciles continua son petit manège et c‘est ainsi que le vieux fut assassiné ; on lui trancha la tête et son crane devint  « un vase rituel commun aux trois compères ». L’affaire s’ébruita et s’est ainsi que lors de la fête des récoltes MBA le Chef « UWE » des Bakoko envoya des espions d’enquêtés. A la fête, ayant remarqué eux aussi la blancheur de ce vase commun qui ressemblait tant à un crâne.

 Les Yakalak qui avaient cherché en vain leur notable ne s’étaient pas résignés de sa disparaître ses émissaires furent donc envoyés à la fête des récoltes MBA.ils remarquèrent eux aussi le vase commun et sa blancheur et sa ressemblance au crâne et ils posèrent donc la question : on leur répondit qu’il s’agit d’un crâne de singe.

BI BENE NMU A KÔ NYUN- NMU A KÔ devint donc “Mouanko” pour les français.

   UWE décida don d’organiser une expédition punitive contre les MBA. Ces derniers résistèrent farouchement, UWE fit appel à ses frères BASSÖ qui pratiquaient « la métempsycose » à merveille. Les MBA furent repoussés jusqu’aux limites actuelles .Par un secret que détenait une de leurs sorcières, les MBA firent jaillirent EYOND’A Bongo – Eyond’a Moulongo et Eyond’a Mulimb’é Mbènjè où se refugièrent femmes, enfants et vieillards. Les îles furent nos refuges contre les hordes de chasseurs et d’agriculteurs qui avaient peur de l’eau 

 La dernière bataille fut sauvagement préparée ; car UWE avait la réputation d’être invulnerable.Une flèche fut préparée par un procédé diabolique .La flèche fut lancée par un bras de maître frappa UWE de plein fouet et ce dernier poussa un cri qui terrifia tout le monde y comprit ses propres troupes d’éléphants de panthères de buffles etc…, et il tomba, mettant ainsi fin à un conflit de 3 ans et le lieu de sa chute fut baptisé « PÔL UWE » en Bakoko « l’histoire de UWE ».

Dans ces îles furent enfuient « des talismans, qui gérèrent des champs magnétiques et des écrans de forces ».

   La première barrière y fut donc installée (pôl UWE). La deuxième à eyond’a bonôngô, la troisième fut installé au ngondè, la quatrième à eyond’a mulmb’ E Mbènjè. Quant aux deux portails Mbiako et muhenjé, ils sont primordiaux. Les talismans furent enfuis à Manyè, bona bwaba, le lac interne derrière Manyè mwaha – Ngola et l’île de bonôngô comme celle en face de Mbiako ; a Manoka la crête de l’île (Mbeng’A Dikoumè) et Moukoko ; La crête de Souelaba, « le Gand portail qui donne accès à Valinor » la capital. L’antique cité ondine submergée de l’ATLANTIDE

 Cette porte a son battant en face, au cap Cameroun. Le cadenas est à Nyango na muna (charybe et schyla)) les deux rochés de l’atlantique au large du char des Dieux.

Les MBA ont ensuite essemé sur la côte atlantique jusqu’à Bandage et à l’intérieur du Golf par MKA jusqu’à KOO. Voilà le territoire.

    Avec l’arrivée des Allemands les terres nous ont été octroyées en amont du fleuve Sanaga pour les cultures de rentes (cacao, café, palmiers à huile). Se sont les terres de Dizangue, Malimba farm, Bossambo Farm, New Malimba.

   Alors pouvons-nous contrôler et protéger ce vaste territoire dans les conditions actuelles de nos moyens ?

   Pouvons-nous protéger nos centres d’énergie (lieux sacrés) sans entrer en collusion avec les intérêts nationaux ? Si non faisons un pacte avec l’Etat du Cameroun et les nouveaux envahisseurs. Nos exigences vous les connaissez déjà. Si nous devons être délocalisés, l’on doit nous recaser dans les conditions modernes les plus adéquats. Sans nous privé de notre mode de vie aquatique. Pour le reste, il suffit pour nous de bien nous organiser avec une économie bien structurée, nous nous en sortirons tête haute.

GUILLAUME  EDIMO  SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉGION  I LIMBE- LIMBE DE DOUALA.

 

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Commentaires
R
hum, c'est grave!!!
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W
Great blog! The information you provide is quiet helpful, why I was not able to find it earlier. Anyways I’ve subscribed to your feeds, keep the good work up.
Répondre
M
j'ai honte!!!
Répondre
M
Dina dam na Dikongue Epanda Martin .muna Epanda Guillaume o bon'epanda moulongo malimba.né ndé o nigeria.<br /> Merci pour tous les eclaircissements donnés sur ce forum à propos de l'avancement de notre cher et beau canton malimba plus particulièrement moulongo.<br /> Que Dieu vous soutienne et vous donne plus de force et de courage pour nous élucider des activités et autres deroulements des choses dans notre chèr village.<br /> Mbadè o bodu... <br /> Koum lagos,Nigeria
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A
Cher frère, chère soeur,<br /> <br /> solution de sortie de crise que vient de proposer le frère SOPPO me parait bonne. <br /> <br /> Quant à moi comme il m'a semblé avoir entendu que le forum n'a pas pu prospérer faute de contributions, en dehors bien entendu de celle du frère Bernard, et d'affluence. L'idée d'une contribtion après le forum m'étonne même si je pense que dans pareil contexte ou l'intérêt supérieur de Moulina est en jeu on ne peux, que de prime abord, se féliciter de lire ce frère, proche de la direction de Douala organisatrice du forum instigué par votre serviteur ici même laquelle exacerbe l'échec de son mentor Simon DIKANDJO. <br /> <br /> De quoi s'agit -il ? M EDIMO est -il comme ce courageux combattant qui s'engage après la bataille ? ou prescient, avait-il anticipé l'échec de son camp pour penser qu'il est si urgent d'ouvrir ledit forum qui n'a pu se tenir sur notre blog ? <br /> <br /> Et le frère de nous livrer sa vision sur Mulimba fruit parait -il de beaucoup d'années de laborieuses recherches... C'est donc l'occasion de dire et de rappeler ici, à nos retardataires qu'il convient pour faire avancer les choses d'éviter d'exhumer de vieux débats, à moins qu'il ne s'agisse de tracer des plans sur la commette. <br /> <br /> Sache cher EDIMO que nous sommes plutôt friands de problématique nouvelle à l'instar de celle du frère ÉBOUTE.<br /> <br /> Le problème c'est qu'une idiotie même enrobée et dite avec de mots savants n'épate plus personne au village où selon frère MOUTURE (si mes souvenirs me restent fidèle) " aujourd'hui même le dernier des malimba est capable de lire..." <br /> <br /> Et l'un de nos projets actuellement à l'étude au sein Malimba Avenir avec la possible participation que nous espérons de la diaspora , c'est justement de donner aux écoles de nos villages des moyens, maintenant que nous savons à qui les adresser en toute confiance, pour aider nos jeunes par l'éveil de leur propre conscience.<br /> <br /> Réellement faute de temps, je fais l'impasse sur la forme. Quant au fond je me bornerai dans cette premier approche de bien cerner la problématique de EDIMO que j'ai avec toute la bonne volonté du monde, du mal à comprendre. Bien évidemment je reviendrai en cas de besoin non sans avoir posé une ou deux questions à ce Monsieur afin de lui laisser le temps de répondre à d'autres posées par plus renseignés que moi.<br /> <br /> Voyons ce qu'il apporte à notre cognition.<br /> <br /> <br /> le Panel n° 4 : LA RE FORMULATION DE LA PENSÉE ILIMBE-LIMBE. Ce Panel IVE à proprement.<br /> <br /> lorsque le membre de LIMBE ILIMBE de Douala affirme que "Les statuts de Ilimbè-Limbè sont peu ou pas connu du tout du grand public Malimba" <br /> <br /> Comment penses tu faire connaître au grand public les statuts d'une organisation moribonde, délaissés par ses propres adhérents qui désertent les réunions et lorsqu'elle en convoque une à son l'attention la salle est vide. <br /> <br /> 1°) A qui liras tu tes statuts ?<br /> <br /> ... Et la chute en guise de thérapie-solution pour quelqu'un qui parle de "vassalité" c'est, je vous le donne en mil, le bicamérisme et un gouvernement local. Rien que ça. <br /> <br /> M EDIMO manque de nous dire dans combien de temps.<br /> C'est probablement aussi à voir ou à revoir aux les calendes grecques. (à moins d'avoir lu en diagonal)<br /> <br /> 2°) Par quelle l'opération du saint esprit les incantations du RDPC "chantre de la démocratie" deviendront-elles réalité à malimba avec les même personnes qui confisquent le pouvoir une fois attributaire ?<br /> <br /> "ILIMBE ILIMBE Organe permanent avec à sa tête un chef supérieur –présidence tournante-. IL jouera le rôle « d’exécutif Royal ». ???? <br /> <br /> Mon frère,,,,,,,,,, Roi élu ? arrête de brasser du vent. la dernière fois que nous avons eu des gens avec lesquelles tu sembles avoir plus que de sympathie intellectuelle ici, ils en ont brassés à jet continu, leurs discours se résumant à " l'heure est très très grave" je m'empresse de vous proposer mes "dérives de la vérité" un pentateuque que nous attendons toujours il s'agit du duo EBOUE A MBWANGA alias Jean Paul MONBANDJE et Simon DIKANJO.<br /> <br /> 3°) Au fait un roi (selon ton expression) ou le chef tu l'éliras comment puisque selon ta jurisprudence ce dernier naît HERITIER ?<br /> <br /> Ce qui naturellement m'amène au must de ta contribution, summa divisio, que je me fais le plaisir de copier coller l'intro et la fin ci-dessous.<br /> <br /> " PANEL NUMERO 1 <br /> <br /> Intro : <br /> <br /> Quand au Panel n° 1. Nous pensons qu’il est temps d’éclairer les jeunes et tous ceux qui sont mal informés et qui alimentent la discorde au sein de la tribu. <br /> <br /> <br /> <br /> Eh bien comme solution nous proposons que tous les chefs Malimba s’asseyent, tous sans exception, Mr Ndoumbè fera parti de cette assise avec l’appui des pouvoirs public (Préfet de la Sanaga) et, que la loi leur soi lue dans son intégralité et, qu’on mette fin une fois pour toute à cette querelle qui n’a que trop durée. Malimba a besoin de concentrer ses énergies à autre chose ou elles seront plus utiles ; suiver mon regard." Fin du copier coller.<br /> <br /> NUL BESOIN D'ASSISE.... NOUS AVONS LA SOLUTION QUE TU RECHERCHES.<br /> <br /> <br /> <br /> Voici donc cher frère pour ta gouverne (l'érudit que tu es n'a pas besoin d'être juriste, d'ailleurs les pouvoirs publics t'en avaient déjà procurés... à titre de présomption) d'une évidence aveuglante, la disposition d'ordre générale, la loi (en la matière à notre connaissance il n'y en a pas d'autres qui lui soient opposables), que nul n'est censé ignorer.<br /> <br /> <br /> <br /> DECRET N° 77/245 DU JUILLET 1977 portant organisation des Chefferies Traditionnelles.<br /> <br /> <br /> <br /> Art 15 : "Les chefs de 1er dégré sont désignés par le Premier ministre ; ceux du 2ème dégré par le MINADT et ceux du 3ème degré par le Préfet".<br /> <br /> <br /> <br /> Art 16 :<br /> <br /> <br /> <br /> "Les contestations soulevées à l'ocassion de la désignation d'un chef sont portées devant l'autorité investie du pouvoir de désignation qui se prononce en PREMIER ET DERNIER ressort.<br /> <br /> Toutefois, la décision prise peut être rapportée, s'il est établi que l'autorité compétente à été induite en erreur".<br /> <br /> <br /> <br /> Pour te faire un dessin j'ajoute que (extrait du courrier adressé par nous à l'Admnistration) : <br /> <br /> "...Une consultation organisée le 26 Mars 2003 par l’un de vos prédécesseurs, Monsieur Le Préfet plébiscitera à nouveau M. Ndoumbè Marcelin, et suivra une onction coutumière.<br /> <br /> <br /> Fait inédit, sous de fallacieux prétextes instrumentalisés par Le Sous-Préfet et malgré les démentis résultant de l'enquête de gendarmerie conduite par le COCOMGEND le 28/04/03, ladite consultation sera annulée par Le Préfet en date du 26/06/03 au mépris des Art. 15 et 16 du Décret n° 77/245 du 15 juillet 77 portant organisation des chefferies traditionnelles".<br /> <br /> <br /> <br /> Moto mo
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