Malimba: Ensemble, arretons la progression du choléra

NDOUMBE Marcelin

Tél/ 33 47 94 51    Douala, le 28 février 2011

Port 77 67 53 37

B.P. 3429 Douala                                                                                                                                           Monsieur le Préfet

de la Sanaga Maritime

EDEA

Objet : Information sur le choléra

           A Malimba/Mouanko

Monsieur le Préfet,

Les conditions dans lesquelles vivent les populations Malimba font craindre le pire avec l’apparition du choléra dans notre canton: consommation et utilisation de l’eau du fleuve pour tous les besoins domestiques, absence de latrines, absence d’adductions d’eau potable.

Un cas de décès a été enregistré hier 27/02/2011 à Moulongo. Compte tenu des risques encourus par la population Malimba en particulier et de l’arrondissement de Mouanko en général,

J’ai le respectueux honneur de solliciter à nouveau votre intervention, comme c’était le cas lors de votre tournée de prise de contact le 12/11/2010 à Mouanko, en vue de :

·       La construction rapide ou la réhabilitation des puits d’eau potable au niveau des écoles primaires de Maljédou et de Moulongo.

·       La construction de blocs-toilettes au niveau de ces deux écoles

La fragilité de cette couche de la population rend nécessaire que les premières mesures d’urgence commencent par elle avant d’atteindre les autres couches.

Je vous saurais gré de l’attention que vous porterez à cette situation.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma parfaite considération.

Marcelin NDOUMBE

Comments

[Siegfried EDIBE]

Le choléra est une maladie "moyen-âgeuse".

Je ne reviendrai pas sur les causes de cette maladie qui sont connues de tous, mais la question que nous devons nous poser est de savoir pourquoi notre village en est récidiviste!

Une analyse objective de la situation pourra nous conduire à plusieurs raisons, mais la plus évidente de toutes à mon avis serait l'inertie de nos Chefs Supérieurs qui se sont succédés au fauteuil de notre Chefferie de 2ème Degré, où aucun bilan d'actions n'a jamais été dressé et encore moins un programme de politique de gestion de notre communauté dans les règnes successifs, et la correspondance de SM Marcelin NDOUMBE au Préfet de la Sanaga Maritime confirme cette assertion, au vu des doléances pour des besoins si élémentaires qui s'en dégagent.

Chers congénères, voici une occasion où tous ceux et toutes celles qui témoignent encore un quelconque amour à l'endroit de notre village et à ses populations, doivent saisir et s'atteler aux préoccupations actuelles de SM Marcelin NDOUMBE qui fait des mains et des pieds pour éradiquer à jamais cette maladie des temps jadis.

Sans vouloir créer quelque polémique que ce soit, je reste convaincu que cette situation alarmante ne passionne pas certains de nos frères et soeurs pour qui la priorité majeure est la spoliation tous azimuts de nos terres, plus occupés en ce moment à trouver des financements et un "sauf-conduit" pour matérialser leur forfait.

Un vieil adage de chez nous dit: "L'herbe que la chèvre broute est la même que le chevreau broutera". Alors, si le "prédécesseur de père" n'a rien pu faire, que pouvons-nous réellement attendre du "successeur de fils" en voie de nous être imposé? Je crois que seuls ceux qui s'activent à l'aboutissement de cette cause perdue détiennent la réponse à cette énigme!

Fraternellement!