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ILIMBE-ILIMBE
28 mars 2011

Les Malimba visent leur union. Un extrait du Blog d'Antagana Eteme

2005-05 - Ioio Beach - 04 - La Sanaga Est Vraiment Belle (Marco vonFliker) Tags: paysages cameroun fleuve afrique sanaga eda

 

Les Malimba visent leur union


Depuis 2004, c’est la première fois que les Malimbas de la région du centre se réunissent en vu de respecter une disposition statutaire de leur association les obligeant à se réunir deux fois par an. Cinq ans après, le délégué régional, M. Ebénzer Elimbi, a voulu mettre fin à l’immobilisme en sonnant la cloche du rassemblement. « nous avons connu beaucoup de pesanteurs et de lenteurs depuis 2004. C’est pourquoi nous avons voulu que cette réunion serve de mouvement de rassemblement pour tous les fils Malimba, explique le délégué. Dans ses objectifs, « Illimbe » « Illimbe », du nom de l’ancêtre des Malimba, se propose de faire connaître le peuple dans tous ses aspects. Elle milite pour le désenclavement des zones de concentration de ce peuple disséminé à travers les départements du Wouri et e la Sanaga Maritime, notamment à Mouanko et Manoka. Son combat s’étend aussi à l’éducation dans ces zones difficiles d’accès et à la représentativité des fils de la communauté dans les hautes sphères de l’administration. Pour Mme Rosette Ayayi, élite Malimba et présidente de la commission des finances de l’assemblée nationale, il est question de s’organiser pour avancer ensemble. « Une réunion comme celle-ci vise à identifier les problèmes auxquels nous faisons face, et de voir ensemble ce que nous pouvons faire, car les actes isolés ne font plus avancer de nos jours », explique la députée qui indique que l’objectif premier de l’association est le rassemblement des Malimba pour le développement de leurs contrées.


Les « juifs » de la côte comme les appelle M. Elimbi, sont disséminés dans ces deux départements et mènent des combats pour construire des écoles, réhabiliter des pistes rurales et envisagent la réalisation d’unprojet de construction de l’école de Moulongo qui va nécessiter un financement de 15 millions de fcfa par les membres de l’association créée en 1999. « on a construit une piste de 10 km qui dessert Mouanko, restauré l’école publique de Moulongo, construit des points d’eau, équipé certains villages comme le mien qui est situé sur une île d’un groupe électrogène pour l’électrifier », relève Mme Ayayi.
NARIKI

 

 

 

 

 

Nariki, bourgade située à une trentaine de kilomètres de la ville de Mora, province de l’Extême Nord, sort petit à petit de son anonymat et de son isolement. Grâce aux pouvoirs publics qui s’éttèlent à marquer leur présence dans cette partie du pays retrocèdée,il n’y a pas très longtemps. Dans un passé récent, on ne parlait pas de cette localité qui était d’ailleurs occupée par le Nigeria. Mais depuis 2004, Nariki est revenu au bercail. C’est une partie du territoire camerounais. Sur le plan national, on parle moins de Nariki et d’autres villages des départements du Mayo-Sava et du Mayo Tsanaga, pourtant rétrocédés dans le même temps que l’arrondissement de Darak dans le Logone et Chari. C’est d’ailleurs normal que ces localités focalisent moins d’attention, parce qu’elles charrient moins d’intérêt et de passions que Bakassi. Mais ceci ne signifie pas que des localités comme Darack, difficile d’accès en saison des pluies, et notamment au mois d’août, à cause du mauvais état de route. Manquent d’intérêt. La localité de Nariki que nous avons visitée récemment est une coquette bourgade que les pouvoirs publics sont en train de façonner. C’est un paisible village, peuplé de 600 âmes. Un chef de village de deuxième degré encadre les populations, sous la coordination du sous-prefet de mora, chef – lieu du département du Mayo sava, dont ce village fait partie. Les villageois se connaissent tous et marquent très vite un visiteur qui débarque dans leur localité. Les gens sont sympathiques et accueillants. Très peu de personnes parlent la langue de Molliere (le français), encore moins celle de Shakespeare (anglais). On s’exprime en Kanuri, langue locale. Les habitants de ce village ont savouré leurs premières consultations électorales en juillet 2007, lors du double scrutin municipal et législatif.


Depuis sa rétrocession au Cameroun, Nariki, gros village jusqu’alors anonyme, arbore un visage attrayant. Une école publique, inaugurée en grande pompe par le gouverneur Ahmadou Tidjani, en 2006, accueille les enfants du coin qui, par le passé, devaient parcourir des dizaines de kilomètres, pour se rendre à l’école. Un bâtiment moderne de deux salles de classe est construit. Les populations se procurent de l’eau potable grâce à un forage qui fonctionne cahin-caha. A cause d’une panne, le forage est resté bloqué pendant des mois, contraignant ainsi les populations, essentiellement rurale, vit de l’agriculture, de l’élevage et du petit commerce. Les habitants de Nariki cultivent notamment le mil, le haricot, l’oignon et l’arachide. La localité compte également des commerçants dont le plus connu est Goni Oumar. Les villageois lui vouent un grand respect pour avoir construit, avec l’appui des pouvoirs, la plus grande mosquée du village. « Les A Nariki, la principale religion pratiquée est l’Islam.


Les ponts ne sont pas totalement coupés avec le pays voisin, le Nigeria avec lequel, les populations continuent de faire les affaires. Les autorités nigérianes sont parties et n’exercent plus aucune influence sur la localité. Au cœur du village, des poteaux électriques entassés dans un coin sont un legs l’ancienne administration. L’essentiel des échanges sur le marche s’effectue en Naira, la monnaie nigériane. Difficile de ne pas apprécier la cohabitation pacifique entre les deux peuples du Nigeria et au Cameroun. Après le retour de Nariki à la mère patrie, certains Nigérians, ont choisi de rester avec leurs frères du Cameroun.
Ici, les attentes des populations sont nombreuses. Sur le plan de l’éducation, les pouvoirs publics sont déjà informés de la nécessité de poursuivre la construction de nouvelles salles de classe, le creusage des forages solides devant fonctionner toute l’année, notamment en saison sèche, période pendant laquelle les puits et les forages tarissent les uns après les autres. « il est envisagé l’extension du réseau électrique dans ce village », indique le sous préfet de Mora, kuela Valeri Norbert qui programme une descente dans cette bourgade dans un proche avenir, pour mobiliser les populations en vue de leur adhésion aux projets de développement. Le chef de terre annonce également la construction d’autres infrastructures pour sortir ce village de son enclavement.
Depuis la rétrocession de Nariki l’Etat a construit une école publique en materiaux définitifs qui est fonctionnelle , un forage d’eau potable, une mosquée ; et la construction d’une SAR/SM est en cours car les travaux de la phase préliminaire consistent en la délimitation foncière sont en cours.

 

 

 
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Commentaires
M
Bonjour,<br /> <br /> Nous voyons bien que ce groupe s'amuse parce qu'ils rêvent aux appartenances d'ordre occidental. Gardons-nous d'y intervenir et je peux vous assurer que je ne me rendrai à aucun deuil. Ils croient leurs enfants à l'abri à Yaoundé, à Douala et en Europe. Ils se trompent.<br /> <br /> Qu'ils osent, et ils verront.<br /> <br /> Marcel.
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A
Oooh la la la la ca crève les yeux !!!! Soppo dis moi que ce message d'Embongo n'est pas vrai!!!<br /> <br /> Frère Embongo ce ne sont plus risques qu'ils ont couru, mais leur caveau politique qu'ils ont creusé.<br /> <br /> Voici des hommes et une femme qui se réunissent en maffieux à Moulongo alors que durant le MÊME Week-end et sur la MÊME rive une de leur épouses et ses belles soeurs organisent une journée nautique pour laquelle les "élites" doivent apporter leur caution moral. Du jamais vu dans une circonscription électorale!!! La bêtise a emboité le pas à la jaousie!<br /> <br /> Une député qui rate sous son nez une occasion de redorer son blason déja terni.<br /> On comprend pourquoi son propre cousin, notre regretté Clément a refusé de soutenir ici même ses choix sur la question Cheffariale.<br /> <br /> Des retraités"tissons" qui ne ratent pas un voyage d'agrément pour faire oublier leurs dissensions internes.Quand ont sait ce que Ebwéa pense et dit d'Edoubé Lucien; Quand on se rappelle de ce que Dikanjo reprochait à la molesse d'Elimbi lors de ses fora foireux ou quand sait qu'un jour mme Ayayi découvrira le guet-apens que lui lui tend son challenger Edoubé on ne peut que se plier de rire.<br /> <br /> Comme si cela ne suffisait pas voila que mon frère naïf Mouboledi vient nous annoncer les promesses vaines des Malimba de ydé par l'intermédiaire dud blog d'un compatriote beti.<br /> <br /> Mouboledi tu as donner l'occasion à ces aventuriers de polluer les colonnes d'un site dont je n'ai cesser dire que les malimba n'étaient pas prêt à apprécier la portée. Tu dois assumer leur ingratitude. Imbus et peu courageux ,mon ami le SG Diboto et sa fratrie ne te diront jamais merci. Ils ne connaissent pas ce mot. Cela t'apprendras à ne pas filtrer la bonne graine et l'ivraie. <br /> <br /> Je suis vraiment étonné par ces publications ce matin! Mme Ayayi née Moutymbo qui mal-parle tant en privé des Betis, Bulu savait-elle qu'elle en fera des porte-paroles un jour? Atangana Eteme o kal ga aa!<br /> <br /> Frère Edibè a mille fois raison de ne voir en vous que de minables personnages autour d'un gateau.<br /> <br /> je reviens vers vous , le temps pour moi de passer quelques appels Edéa et à Dizanguè. Et cette fois ci sans pitié.<br /> <br /> Frères Moutoubè, Koum, Manga,Essombè,Moutimbè, Ekoumbasi, Bebey,Ekambi et tous les autres combattants, voici votre village sur le comptoir de lai braderie. <br /> <br /> Moto Mo<br /> <br /> Alex Kalla
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E
L'installation de Symphorien a déjà été programmée une dizaine de fois. Les réunions se sont succédé autant de fois chez Mme Ayayi ou M. Edoubé à Yaoundé. Ces échecs répétés pourraient avoir pour conséquence la perte du poste ministériel promis à Mme Ayayi ou M. Edoubé. Alors les deux se sont jetés à l'eau au point de faire courir des risques incalculables à eux-mêmes et aux Malimba.<br /> <br /> Ils ont défié les patriarches en organisant une réunion présidée par Mme Ayayi à Moulongo le 26 mars 2011 chez le chef Lottin Kwamba Célestin, le complice de toujours. Ont pris part à cette réunion: Edoubé Célestin, Ayayi, Elimbi Ebénézer, Lothin Elessa, Elessa René, Edoubé Albert, Dikanjo Simon, Kutta Dooh Henri, Dipomé, Ngando Raymond, Elamè Jojo, Ebwéa Pierre, Bikoè Samuel.<br /> <br /> L'ordre du jour portait sur les préparatifs de l'éternelle installation. la nouvelle date certaine est celle du 7 mai 2011. Le budget est passé de 15 à 10 millions. Il n'est plus question de faire venir les Bamenda pour le débroussaillage parce que quand Ndoumbè le veut pour sa concession, il fait appel aux Malimba, ce serait donc une honte d'après eux d'avoir recours aux Bamenda. Le chef Lottin a réclamé une somme de 250 000 F pour ce travail. Edoubé Célestin reviendra à Malimba le 02 avril pour la supervision.<br /> <br /> Le "plan de guerre" est déjà tracé. Elessa René est chargé de faire basculer le chef de Yoyo II Ngando René dans l'autre camp. Edoubé Célestin est chargé de faire exploser l'organisation des patriarches en l'infiltrant et en créant des zizanies. Il est aussi chargé de recueillir les cachets de l'association des patriarches ou d'en fabriquer de semblables et de rédiger une correspondance faisant état de l'accord des Malimba sur leur chef supérieur.<br /> <br /> Le pot aux roses étant découvert, les patriarches de Malimba Océan estiment que ceux qui entravent la volonté populaire et celle des ancêtres sont enfin arrivés là où ils les attendaient. Ils ont convoqué une réunion stratégique pour le 03 avril 2011.<br /> <br /> La bataille décisive est engagée entre ceux qui veulent imposer leurs choix aux Malimba et les patriarches qui veulent faire respecter la tradition et le choix des populations locales.<br /> <br /> Les jours à venir seront certainement très chauds.<br /> <br /> En prenant du recul par rapport à tout ce qui s'écrit, qui se dit, qui se raconte et qui se vit, on est en droit de se poser ces questions:<br /> <br /> Pourquoi celui qui est supposé avoir été choisi par son peuple a-t-il besoin de l'appui de l'administration supposée neutre pour exister au sein de cette même population qui l'aurait choisi?<br /> <br /> L'arrêté qui confère la légalité n'est-il plus suffisant pour permettre à celui qui le détient d'exercer tranquillement?<br /> <br /> Une installation vaudra-t-elle plus que l'arrêté d'homologation?<br /> <br /> Pierre EMBONGO
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