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ILIMBE-ILIMBE
13 mai 2011

l'enfant de notre soeur Malimba Moutaka Marie Laurentine livre sa version des faits

 

 Fils UNIK, qui suis-je?

Moungangne Ebellé Emmanuel. « Patou »

Né le 27 Décembre 1982 à l'hôpital Laquintinie de Douala au Cameroun, je suis le benjamin d'une famille de 10 enfants (04 grandes sœurs et 05 grands frères) et me nomme Moungangne Ebellé Emmanuel. « Patou » est mon petit nom de famille. Leony St Prince, Apokhalyps et Fils Unik sont les différents sobriquets que j'ai successivement portés dans ma jeune carrière artistique. Mon père Ebellé Ngongo André (décédé le 18 Mai 2004) était originaire du même village que la double médaillée d'or des J.O Françoise MBANGO ETONE, Bomono- ba- Jedou, un village du canton Pongo dans l'arrondissement de Dibombari, département du Moungo, province du Littoral. Ma mère Moutaka Marie Laurentine est originaire de Dibongo, arrondissement de Mouanko dans la Sanaga-Maritime.


MON ENFANCE


C'est le sentiment d'avoir vécu une enfance très épanouie qui m'habite encore aujourd'hui. L'ambiance du foyer familial et la chaleur parentale ne laissaient guerre apparaître le niveau de vie très peu commode, encore moins les revenus modestes de mon père. Comme la plus part des enfants de mon village, C'était sans compter avec le virus de la musique qui sommeillait en moi et que je refusais de déranger. J'ai fréquenté l'Ecole publique de Bomono- Gare de 1987 à 1991 ; c'est à dire de la Sil au CMI, puis je suis parti faire le CMII à l'Ecole Publique de la Gare (Groupe I A) à Edéa où j'obtiens d'ailleurs mon CEPE en 1993. L'année suivante, je retrouve mes parents pour l'aventure collégienne au Lycée de Dibombari. Pendant 04 ans, je vais au Lycée avec beaucoup d'engouement et de détermination, sous l'œil vigilant de ma mère qui aimerait plus tard me voir faire carrière dans l'armée (ma mère voulait que je sois militaire). Et moi même alors, le défi de rang et de moyenne scolaire qu'il fallait tout le temps relevé au milieu de la bande des copains avait fait naître en moi un rêve, celui de devenir plus tard grand journaliste.


RENCONTRE AVEC LA MUSIQUE

 

Elle s'est faite d'abord au sein de ma famille avec un grand- père Ngongo Massango Honoré, choriste de renommé à la voix de stentor. Un papa, mélomane de premier heure, fan de la musique congolaise qui n'arrêtait pas de fredonner Franco, Prince Nico Mbarga, l'Afro-Beat de FELA RAMSON KUTI... et une mère maitresse de la chorale Ste SERAPHINE de la paroisse du village.
Ensuite La musique m'embrasse à travers les artistes comme Missé Ngoh, Djéné Djento, Ben Decca, Ngallé Jojo, Toto Guillaume, Penda Dallé, Jean Paul Mondo, mais surtout Geo Masso avec son tube « Lolita » et Petit Pays avec « ça fait mal ».
Enfin au milieu de la bande des copains où tous épris de la musique de Petit Pays, je crée en 1995 le groupe « les Sanguinaires »de Petit pays.
Au départ, nous étions 04 amis d'enfance : Lobe Dave, Ekoumé Vivier, Ndoumbe Bekombo Serges et moi.
Notre groupe avait pour objectif défendre Petit Pays et sa musique à travers les interprétations de ses morceaux lors des soirées culturelles au lycée. Mais très vite, « Les Sanguinaires » sont devenus célèbres, moi en particulier, ce qui m'a valu le sobriquet de « Turbo » et le groupe s'est transformé en fan club « petit pays » avec en 1997, 255 membres.


PETIT PAYS ET MOI
Une destinée, un hasard ou une histoire d'amour ?
Comme hier, je me rappelle de cet après-midi de juin 1997. Il est à peu près 14heures ce vendredi lorsque mes potes et moi apprenons que Petit Pays serait passé pour se rendre à Dibombari. Sans nous faire prier, nous envahissons la chaussée du carrefour Bomono- Gare et obligeons tous les véhicules en provenance de Dibombari de s'arrêter. Il est exactement 16 heures, une longue Mercedes se dirige droit vers nous. Le volume insolent de sa musique ne laisse personne indifférent. Comme par enchantement, elle s'immobilise devant nous et c'est la consécration. Celui que nous adulons depuis plusieurs années sans jamais le voir de près, si ce n'est sur les pochettes de ses disques est devant nous et nous entretient. Pendant quelques minutes, il nous échangeons, nous félicite et dans notre cahier de réunion, nous signe cet autographe avec rendez-vous à l'appui.
Pour mes amis, nous vivons un compte de fées et la personne que nous venons de rencontrer est le sosie de Petit Pays. Le jour du rendez-vous venu, tous mes amis désistent. Je me rends tout seul à Douala chez Petit pays.
A ce moment précis, les « Sans Visas »de Petit Pays sont composés de : Henri Dina, Zibi de Yaoundé, Alex Bojongo, Jeannot Hens(paix à son âme), Pakito, le Chef d'orchestre Sylvain Ngondi sous la coordination de Best Junior. A la question de savoir ce que j'attends de lui, je réponds instantanément, intégrer son groupe. Faut - il vous rappelé qu' à cette époque, les « Sans Visas »sont une université où sans Bac avec mention, vous n'y êtes pas acceptés. En d'autres termes ; il faut être bourré de talents pour y trouver une place. Quant à moi, sans audition ni test, j'intègre le groupe sur instructions de Petit Pays qui dit-il « Ce garçon a un aura fort ».
Mon entrée dans le groupe coïncide avec la préparation du concert du 04 Septembre 1997. Je suis tout de suite retenu pour les répétitions. Malheureusement, durant les deux semaines que durent les répétitions, je ne répète qu'une fois. Ceci est dû au fait que ces répétitions sont supervisées par les « sans Visas » qui ne supportent pas me voir disent-ils brûler des étapes.
Curieusement Petit Pays me retient pour le concert. Et ce soir du 04 Septembre, le petit « Patou », ex « Turbo » du Lycée de Dibombari est baptisé « Leony St prince ». Dans la maison de partis de Bonanjo archicomble pour la circonstance, alors que le public est en extase, Petit Pays m'invite sur la scène et me cède le micro. Courageusement, beaucoup plus enthousiaste que professionnel, j'éblouis le public qui m'encourage avec des tonnerres d'applaudissements et c'est le début de mon parcours artistique.

MON PARCOURS ARTISTIQUE


Indubitablement, vous l'avez compris, mon parcours artistique commence véritablement ce soir du 04 Septembre 1997. Nous sommes à la veille de la rentrée scolaire et le lendemain je reprends le chemin des classes. A la maison, mon grand frère Masthéo, guitariste et chanteur émérite me prends sous son aile et entreprend de faire une mise à niveau. De temps en temps il me traîne dans les cabarets afin de me familiariser avec le milieu et jauger mon niveau
Par la suite, je m'inscris au collège Dauphine de la Cité Des Palmiers à Douala où je suis les cours de musique jusqu'en 2000. En même temps j'intègre l'orchestre du collège en temps que chanteur principal et fais la connaissance de Tity Mozely et bien d'autres. Ensemble, nous défendons les couleurs du collège dans tous les concours scolaires de la ville, jusqu'à la célèbre foire FOMARIC de Kotti François.
En 2001, suite au départ de Feelingue Hiroshima (paix à son âme)et Philip Miloko, j'intègre à nouveau le groupe comme sapeur pompier, car il manque quelqu'un pour compléter la ligne de chant. Le groupe est en pleine préparation de la tournée nationale Kadji Beer et c'est avec succès que nous achevons cette tournée.
La même année, nous enregistrons deux albums :
Xavier Lagaff « Je vais me remarier »
Samantha Fock « toi & moi c'est fini »
Ce sont les premières frustrations qui naissent : j'abats le gros du travail en studio pour les deux albums. Mais au finish mon nom ne figure nulle part sur la fiche technique. Je digère et place cela sous le sceau de dur apprentissage du showbiz.
En 2002, Xavier et Samantha partis, je reste seul comme chanteur leader et j'entreprends la reforme du staff vocal du groupe avec le recrutement de Guizo Desamour, 007, le retour de Mony Eka...
La même année nous tutoyons les cimes des podiums les plus prestigieux d'Afrique Centrale et Ouest. Nous nous rendons tour à tour :
• Au Congo Brazzaville où nous représentons le Cameroun au FESPAM
• Au Gabon où nous produirons quatre spectacles mémorables.
• Au Burkina-Faso où nous représentons le Cameroun au FESPASCO
• Au grand festival de musique qu'organise chaque fin d'année Théodoros Obiang Junior en Guinée Equatoriale.
A la fin de ce périple artistique réussi avec brio et qui m'a beaucoup apporté, Petit Pays trouve que mon heure a sonné. Je suis choisi pour être produit par son label « Les Enfants De Petit Pays »
Je me sens de plus en plus galvanisé et je mets les bouchées doubles. A ma grande surprise, Petit Pays s'envole pour la France. A son retour, il revient plutôt avec l'album « MAESTRO » et renvoie la sortie de mon album à plus tard.
Nous sommes en 2003, les données changent, il n'est plus question de me produire, mais plutôt de reproduire les « Sans Visas » de Petit Pays. Sans contestation aucune, je mets à la disposition du groupe les compositions que j'ai prévu pour mon album. Notamment, le titre phare « Ennemi Public » mais aussi « Cessez le feu et saucisson à l'ail ». La même année, l'album « Ennemi Public » des « Sans Visas » de Petit Pays est dans les bacs. Mais les frustrations continuent : sur la fiche technique, je ne figure que comme simple choriste, alors que je suis l'auteur-compositeur de trois des six titres que compte l'album. En plus après vérification, je me rends compte que je ne suis même pas affilié à la SOCINADA. Mais très vite j'oublie cette nouvelle étape malheureuse de mon apprentissage du showbiz ; car l'album est un véritable succès. Je suis présent sur toutes les scènes.
La même année, pour nous féliciter du bon travail abattu dans « Ennemi public », Petit Pays décide pour la première fois dans sa carrière de réaliser son album solo au Cameroun. Il nous confie sa conception et sa réalisation.
En Octobre 2003 « Dieu le père » est dans les bacs et il est un véritable chef d'œuvre artistique. Une fois de plus, la fiche technique ne porte pas mon nom, mais plutôt ceux des ex Sans Visas réfugiés à Paris. Mais le succès de cet album est indéniable et pour nous récompenser, PETIT PAYS nous promet une prime de 2 000 000 F CFA
En Décembre 2003, suite à cette promesse non ténue histoire, 04 de mes collègues et moi (Naimro Quamey, Pako Bass, Eric Laforme et Tity Mozely) claquons la porte des « Sans Visas » de Petit Pays.
Quelques semaines plus tard, avec l'aide de mon frère ainé Sylva Ebellé, (Communicateur et manager artistique hors pair) et de quelques amis Blaise Guiffo et Victor Tomban, Alain Bayedoga, je crée l'association « 100 VISAS AKDMY » : déclaration n° 146/RDDA/C19/BAPP
En Mars 2004, nous mettons sur le marché l'album « Deux Millions » Un opus de dix titres qui se porte encore bien dans le marché discographie Camerounais. 50 000 k7 et 10 000 CD vendus avec en prime l4 awards du meilleur clip 2004 avec le vidéogramme « merci Papa »disponible sur internet et celui du meilleur groupe et révélation 2004, catégorie Makossa.
Depuis 2005, j'ai entrepris sous la houlette de mon frère ainé Sylva EBELLE, dépositaire d'une structure en devenir SEE@COM (Sylva EBELLE Entertainment & Communication) spécialisée dans la Com, le management, le conseil et l'événementiel culturel, la préparation de mon album solo. Après moult péripéties, l'album est enfin dans les bacs, bref la sortie médiatique a eu lieu et le grand public sera servi dès septembre.


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Commentaires
S
Patou, je crois que tu retiendras la date du 04 septembre comme celle de porte-bonheur qui a tout déclenché dans ta vie artistique, cette date est aussi par la force des choses celle de ma venue au monde.<br /> Tu as un parcours de carrière musicale très alléchant, malgré quelques éceuils que tu devras mettre dans le compte de l'apprentissage de ce métier très complexe et exigeant qu'est l'art. Le plus important est que tu aies pu surmonter toutes ces frustrations qui somme toute ne sont pas des moindres en gardant foi en ta valeur intrinsèque, et c'est une preuve de grandeur d'esprit que tu as toutefois manifestée, surtout lorsqu'on évolue dans ce milieu de loups et de vautours qui sont d'une malhonnêteté sans lacune.<br /> <br /> Ce qui est vrai, tu as commis au passage quelques péchés de jeunesse et cela se comprend, car ton affiliation à la SOCINADA est une simple démarche personnelle que tu ne devais pas attendre de ton mentor, ce qui te permettait dès lors d'y déposer les textes de tes compositions musicales afin de les protéger, et cela t'aurait permis de percevoir des droits d'auteur une fois l'album dans les bacs même sous le label des "Sans visas". Je suis très émerveillé de savoir que "Ennemi public" entre autres est le fruit de ta cognition au vu de son succès médiatique.<br /> <br /> Ce que tu as vécu dans tes premiers pas doit plutôt te fortifier, et te permettre de ne plus retomber dans d'autres pièges, car il vaut mieux perdre un bien matériel aussi cher qu'il soit, que de perdre une oeuvre d'esprit. Et à l'occasion, tu viens d'avoir la main tendue de ton père NYOUNGUE DALE qui est le Président de l'ONG Malimba Avenir France, pour un soutien tous azimuts de tes frères de la diaspora qui officient dans le domaine musical. <br /> <br /> Tu viens de nous servir un ticket aussi merveilleux que captivant, et son mérite est qu'il vient détendre l'atmosphère dans notre blog devenu depuis un certain temps le théâtre de joutes verbales qui frisent le cancan.<br /> Merci pour ce moment de recréation que tu nous offres, un véritable intermède de lecture et de pensée.<br /> <br /> Je te souhaite plein de succès dans ta carrière.
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N
Il est rare que nous soyons servis d'un texte aussi plaisant,discordant de la provocation et des attaques souvent proférées ici par nos congénères.<br /> <br /> Voici un garçon certainement débonnaire, qui a la fierté de raconter son parcours musical mais aussi de sa vie.<br /> <br /> De famille modeste mais présomptueuse il s'est donné des moyens de réussite par ambition et détermination<br /> <br /> Sans revenir in-extenso sur sa copie, je voudrais mettre en relief son élévation de reconnaitre sur des domaines précis la supériorité et l'encadrement des ses frères. Ce qui est très rare chez nous. <br /> Souvent on est par jalousie prêt à inventer pour dénigrer, injurier, voire éliminer.<br /> <br /> Merci mon garçon pour cette leçon.<br /> <br /> Dans Malimba Avenir, nous avons de grands artistes, musiciens et managers. Si tu as besoin d'un conseil ou quelques problème que ce soit dans ta profession, n'hésite pas nous en parler, dans la mesure de nos moyens nous pouvons t'accoter.<br /> <br /> Et si par aventure ou accession tu arrives ici, crois-moi tu seras le bienvenu, je te le promets.<br /> <br /> Par Mouboledi tu pourras nous joindre.<br /> <br /> Puisse le Seigneur t'ennobilir, te donner plus de succès et longue vie.<br /> <br /> Kôl'a Mboa'm e boï mba<br /> <br /> Nyounguè Dalé<br /> Mot'a Konda nya ponda nya<br /> Malimba Avenir
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