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4 avril 2013

Exclusif: JNFM 2013 l'édition de tous les superlatifs. Revivez les moments inédits !!!

 

malimbarace2013

Des pagayeuse capables de rivaliser avec leurs consoeurs rivageoises des plus grands fleuves du monde !

Sanaga Maritime: Une journée pour célébrer la femme Malimba

Douala, 03 avril 2013 Marie Louise Mamgue (Stagiaire) | Le Messager

source: http://www.cameroon-info.net/stories/0,43752,@,sanaga-maritime-une-journee-pour-celebrer-la-femme-malimba.html

Exposition-vente, course des pirogues, danses traditionnelles sont entre autres articulations qui ont meublé la quatrième édition de la journée nautique de la femme Malimba samedi 30 mars 2013 à Malimba océan dans la Sanaga maritime.

Les femmes Malimba ont une fois de plus démontré leur savoir-faire. C’était samedi 30 mars 2013 à l’occasion de la quatrième édition de la journée nautique. Un évènement célébré à Malimba océan, une localité située dans l’arrondissement de Mouanko, département de la Sanaga maritime. Il est environ 11 heures ce jour-là. L’esplanade située au bord du fleuve Sanaga grouille de monde. Plusieurs stands d’exposition y sont disposés. Objets d’arts, poissons fumés et frais, brochettes, boulettes des « Béhona »(Palourdes), banane-plantain sont exposés sur ces stands dressés à la Place du peuple malimba. Des visiteurs qui se comptent par centaine ont l’embarras de choix devant ces délices plutôt alléchantes proposées par les femmes réunies au sein du Gic Fermières associées de Malimba qui se mobilisent à la même période depuis trois ans déjà pour présenter leur savoir-faire en cuisine, élevage, agriculture et pêche, leur principale activité. « C’est avec beaucoup de joie que nous préparons notre journée et c’est tellement agréable de partager les fruits de nos travaux avec les autres », se réjouit Marie Bekombè, une habitante du village.

A l’occasion, la gent féminine de Malimba s’est démarquée à travers plusieurs prestations, notamment la danse traditionnelle, la pêche à l’épervier, au filet et plus particulièrement la course nautique qui a attiré curieux et observateurs venus des localités environnantes voire de Douala, Yaoundé. Ils en viennent même de l’extérieur. depuis l’an dernier la diaspora malimba d’Europe apporte un soutien à ces femmes. Elles sont en effet 61 femmes reparties en trois équipes de 21 membres chacune qui ont participé à cette épreuve. Il s’agit des Ehona, Etsekelle et Mudia, distingués par la couleur de leur maillot, respectivement le vert, le jaune et le bleu. Après une course de pirogues d’environ 30 min, l’équipe Etsekele ou coquille de la palourde est arrivée en tête suivie de la pirogue des bleus. Les équipes ont reçu des organisateurs des lots constitués des brouettes, des cuvettes en aluminium, des bottes et des lampes solaires et autres en fonction de leur arrivée. « Cette année nous avons utilisé les véritables pirogues de compétition et les femmes se sont remarquées positivement », commente Sa Majesté Marcelin Doumbè, chef supérieur du canton Malimba. En dehors des compétitrices, plusieurs prix ont été remis aux groupes ou personnes qui se sont distingués par leur prestation.


Promouvoir la femme Malimba

Ces dames ont également présenté les techniques de récoltes des palourdes aussi appelées clovisses, une autre espèce d’huître. La récolte de cette espèce marine est la principale source de revenus des habitants de ce canton. Vendues dans des usines, leurs coquilles servent à la fabrication des provendes. Les palourdes connues dans cette localité sous le nom de « Behona » sont consommées fraîches ou fumées. Elles sont récoltées entre octobre et juin à en croire ceux et celles qui les exploitent. Les vendeuses ont en moyenne 50 000 Fcfa de recette hebdomadaire. La saison de récolte est une période pendant laquelle des jeunes et adultes Malimba retournent au village pour la cueillette du précieux trésor. «Je viens uniquement pendant la saison des « Behonas », j’achète et je fume sur place pour revendre aux grossistes. Les matériels qu’on nous remet est d’une grande importance pendant les récoltes », explique Bekombe Marie, une vendeuse.

Soutenir, promouvoir les femmes malimba ainsi qu’offrir les objets et matériels pouvant alléger leur tâche quotidienne afin de mieux exercer des activités génératrices de revenus sont en effet les principes fondamentaux de cette initiative mise en place sous l’égide du Groupe d’initiative Commune – Fermières Associées de Malimba (Gic-Fam). L’évènement est organisé tous les ans précisément le dernier samedi du mois de mars, en clôture de la célébration de la journée internationale de la femme. Il s’agit d’une association qui regroupe en son sein toutes les femmes et filles Malimba. Elle œuvre pour la réduction de la pauvreté de la femme en zone rurale en axant l’action de ses membres sur le développement de la pêche, de l’agriculture et de l’élevage. Elle milite également pour l’atomisation des femmes par les affaires et le commerce. Crée en 2009, cette association soutenue cette année par les entreprises citoyennes Orange et les brasseries du Cameroun ont effectivement démarré en 2010 avec la première édition de la journée nautique de la femme Malimba.

Une initiative encouragée par bon nombre d’observateurs qui y trouvent un moyen de préserver la culture. « C’est une initiative très agréable dans la mesure où elle vise un double objectif. Elle s’inscrit dans la logique de la démonstration du savoir faire de la femme et vise à préserver sa culture. A un moment où nous sommes tous exposés à l’acculturation, nous nous réjouissons de savoir que la femme malimba est jalouse de sa culture », affirme Richard Abena, le représentant du sous-préfet de Mouanko. Cet évènement a servi de prétexte à l’association Malimba avenir qui regroupe les fils de cette localité résidant à l’extérieur pour faire un don d’équipements sportifs aux jeunes. « Nous avons construit trois maisons pour les maîtres de l’école primaire de Belombo afin de les rapprocher de l’école. J’ai été également délégué pour recenser les besoins des jeunes dans le but de faire corroborer nos projets. Nous avons en plus apporté des équipements sportifs conformément à leur demande », affirme René Emeh Elong, le vice-président de Malimba Avenir.

Marie Louise Mamgue (Stagiaire)


De retour de Malimba: Gisèle Doumbe: « Le projet est pour nous, un atout touristique»

L’organisatrice de la journée nautique de la femme Malimba revient sur les raisons qui ont motivé cette initiative et son impact dans cette localité qui ne dispose ni eau potable, ni électricité encore moins un moyen de communication adéquat.


La quatrième édition de la journée nautique de la femme Malimba vient de s’achever. Qu’est-ce qui vous a motivé à organiser une pareille initiative?

Au village Malimba il y a tellement de besoins et nous aimerions que les femmes mettent leur potentialité en exergue pour surmonter leurs difficultés. C’est pour cette raison que nous avons mis en place ce projet. C’est une initiative qui est partie au sein d’un Gic où nous exploitons une bananeraie. J’ai pensé qu’il fallait avoir notre façon à nous de célébrer la journée internationale de la femme. Et comme dans cette localité les femmes utilisent la pirogue, nous avons décidé d’organiser la première course de pirogue des femmes.


Quelles sont les innovations de ladite édition?

Pour cette année particulièrement, nous avons fabriqué des pirogues de course de 25 places. Ce n’est pas évident de pagayer dans une pirogue de cette dimension parce qu’il faut une discipline d’équipe, la maîtrise de la rame et naviguer de manière harmonieuse. Je pense que c’est une première expérience qui a réussi parce que les compétitrices étaient à la hauteur des attentes et la compétition s’est achevée sans incident.


Est-ce à votre avis un projet porteur pour Malimba ?

L’objectif est de faire connaître les femmes Malimba. Nous espérons que les participants vont constater que nous avons des besoins importants. Notamment des moyens de communication parce nous n’avons pas des routes bitumées. Nous avons des produits issus de nos différentes activités que nous aimerions vendre à l’extérieur mais on est obligé de les fumer parce que nous n’avons pas de moyens de conservation au frais appropriés. Le village n’est pas électrifié et ne dispose pas d’eau potable. Le projet pour nous est un atout touristique et nous espérons qu’il va contribuer au développement de la communauté.

Marie Louise Mamgue (Stagiaire) "


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Commentaires
F
c es du très lourd les femmes MALIMBA j adore long life the LORD bless MALIMBA
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