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ILIMBE-ILIMBE
22 mai 2013

Retour de la langue Malimba sur le Blog Malimba. Par Itutu Dalvin

langueItutu1

Auteur d'un travail quasi documentaire, l'informaticien malimba nous reviens serie de vocables d'une rare préciosité. Le premier livre en langue Malimba du 21 eme siècle en marche.

Voici quelques extraits en attendant la publication entière de ce travail

 

Dibàlàbàhà : l’aigreur d’estomac

. (Mao ma bola mba dibàlàbàhà : le vin me donne l’aigreur d’estomac)

Dicei : le jaune d’oeuf.

(mucei te na dau dicei : à chaque oeuf son jaune d’oeuf)

Dihinjinji : la guêpe maçonne

(dihinjinji di ma loga nde na dihopi: la guepe maçonneconstruit avec la terre humide)

Doba: le soleil (l’astre)

(doba di paña mwehe, modi pe bulu: le soleil brille le jour, et la lune la nuit)

Bea

guluba : les fibres sur le bout de la noix de palme. (eaguluba’a mbiya u num mba o yeme la fibre de la noix de palme m’a blessé à la langue).

è

gomgom’a jondi : le coeur du bananier. (ce tina’a jondi nde o ene egomgom: il faut couper le bananier pour voir son coeur)

Mùbodé: la souche de bananier pourrie

(tina’a jondi ni boy nde ñe mubodé: c’est le tronc de bananier pourri qui est appelé mubodé en malimba)

ì

bidame : être épais

(lala kaw’a ehona na muhu ma mbiya mu bidam: enduits la brochette de palourdes avec la soupe aux noix épaisse)

ì

 

 

humeya: soupirer

(ndutu a mulema e ma bola nde mo na a humeye nde, ihumeya nà ihumeya: le chagrin le pousse à soupirer sans cesse)

ì

 

 

kongolo: une petite terre entourée d’eau

( mutindi mu é te bobe to ikongolo nde: on peut se contenter d’un ilot quand le village est agité)

 

Iko

olo : raller.

ìlonda: une fine pluie

(ilonda i titi ihon : point de honte de se garder d’une fine pluie)

ìyoy da ngonja : l’épine sur la feuille du raphia

(iyoy da ngonja di Sali tume: la piqure de l’épine de la feuille du raphia est très douloureuse)

Mùdá

gē ma moto : quelqu’un de très grand de taille. (Kulutngo, mudage nà o maidi: Kulutongo, grand jusqu’aux nuages)

mùkùmbékùmbè : un grand feu (de brousse)

(mukumbekumbe mu bódé eili’a mbasi ya muhuhu: le feu de brousse a détruit tout un champ de maïs)

Mùlùkùpaki : la précipitation, l’impatience.

(Mùlùkùpaki mu e nde hange’a mauhe :la précipitation favorise les erreurs)

Mùnùngù : l’arc-en-ciel

(Mùnùngù o mwin, mbuwa tom : l’arc en ciel dans les cieux, aucune pluie)

Ndùmandùma : le fourneau

(to muloloko mu be nde ne, o ho ma holo o Ndùmandùma : quel que soit le froid, on ne peut entrer dans le fourneau.

Ngódiba: la rosée

(Ngódiba’a idiba e ma hopehe mâdo: la rosée du matin humudifie les pieds.)

Pahàho: une fourche

(cede mba pahaho na eka ndambwe: cherches moi une fourche je vais confectionner un lance pierres)

Ñeteti: la luciole.

(neteti i ma ana nde bulu)

Wèdi : la dextérité. (

ibà da pay o ebogo di ma bâhe wèdi: tailler une pagaie sur le bois requiert la dextérité)

Boluli;

Yabauma :

cuticule au coinde l’ongle.

Dik

ókòndo: parapet, ados, bute (òdi hi kambi inukuwe: le parapet s’éboule facilement)

Èpúpùndè: une motte de terre

(Èpúpùndè e ma buleya o madiba : la motte de terre s’éfritte dans l’eau)

Ndukulupwene: une roulade, une culbute :

(à pedi te à nukuwe nde ndukulupwene: quand il est ivre, il fait des culbutes.)

Mulolo (ma jondi)

: un doigt de banane plantain.

 

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Commentaires
M
Ce qui se passe à Bolounga se passe de commentaire. Ndonda Mousseng a presque perdu l’usage de ses yeux. Tous ses amis d’hier l’ont abandonné à son sort. Le premier Marcellin mon ami qui a traîné ce « patriarche » à la barbe blanche à travers le pays pour plaider son sort devant le gouverneur, Feux Réné Bell, Mama Kouta et bien d’autres, ne passe même pas lui demander comment il va. Pour lui, Il ne vaut pas un papier hygiénique après usage maintenant qui n’a pas pu s’installer à la chefferie. Pourtant, selon Ndonda Mousseng, Marcellin est celui qui est la source de ses problèmes « c’est la malédiction de nos ancêtres qui le poursuit, il ne devait pas accepter de suivre Marcelin dans sa folie de la chefferie ».<br /> <br /> Les enfants de Ndonda, Missembele, Billy et son neveux Mbocke , comme beaucoup de jeunes de Bolounga jugent que Marcelin les exploite comme il a toujours exploité leurs parents. Il les fait travailler sans leur donner ce qu’il promet de payer en retour. Ils entendent se révolter contre ces pratiques de ce monsieur qu’ils trouvent aussi hautain, imbu de sa personne et profiteur.<br /> <br /> Edongue Benjamin, le chef de Marcellin qui a perdu sa sœur et qu’il enterre le week-end prochain est surpris que Marcellin qui connait ce malheur ne l’appelle pas ne serait-ce que pour lui adresser ses condoléances. Quelle ingratitude ! On va faire comment, c’est la vie. Même Embongo, Kalla, Papa Muna, et même Elenda qui connaissent cette histoire n’en parlent pas. Est-ce par peur de représailles ? Ce qui est certain si Marcellin ne se déplace pas pour cet enterrement, ni ses « ouailles » ne bougeront pas.<br /> <br /> J’adresse mes sincères condoléance à Benjamin et lui réitère mon soutien dans ce malheur qui le frappe. C’est dans des occasions comme celles-ci qu’on reconnait les siens.
Répondre
E
Parlons un peu de con,<br /> <br /> <br /> <br /> 1- Je réitère cette pensée de Frédéric Darc que j’ai déjà avancée ici, « Le con ne perd jamais son temps, il perd celui des autres » et moi, je l’ai dit, j’ai beaucoup de temps, on continue donc, car, « La bêtise insiste toujours » (Albert Camus) <br /> <br /> <br /> <br /> Appliquons en Mulimba la forme contractée selon Alias, Alias Manga Ngohè, Diboto, par ce petit jeu, On ne dit pas, on dit, Le «D» étant toujours remplacé par le «R»:<br /> <br /> <br /> <br /> On ne dit pas « Mbad’am » on dit « Mbar’am » ma vérité ou mon igname selon l’intonation<br /> <br /> On ne dit pas « Kud’am » on dit « Kur’am » ma tortue<br /> <br /> On ne dit pas « Mutud’am » on dit « Mutur’am » mon ainé<br /> <br /> On ne dit pas « Mutud’a moto » on dit « Mutur’a moto » une personne agé<br /> <br /> On ne dit pas « Ibôd’am » on dit « Ibôr’am » mon menton. « Ibôr’a Mahèlu », un menton barbu .<br /> <br /> On ne dit pas « Kôd’a mboa » on dit Kôr’a mboa.<br /> <br /> Du coup l’apophtegme Mulimba, « Mbod’a Mbôngô, na mandi ma Mbongô » est plutôt « Mbor’a Mbôngô na mandi ma Mbônô » (La chèvre de Mbongo et les plantains ou bananiers de Mbôngô.<br /> <br /> <br /> <br /> Doit-on vraiment faire un commentaire ? « Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait » (Michel Audiard)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> 2- Pour le Frère Alias, Alias, la préposition « YA » en français « DE » dans le contexte « Etambi ya mundu » n’évoque pas une appartenance. Et la couleur alors ? J’ai d’ailleurs pris le soin de donner deux exemples, « Etambi ya mundo », « Esao ya munanga ».<br /> <br /> Toutes les chaussures ont-elles la même couleur ? « Ya mundo », « de couleur noire », « ya munanga », « de couleur rouge »<br /> <br /> <br /> <br /> Retiens, Alias, «YA », s’emploie si le mot auquel il se rapporte commence par la voyelle « E », et BA, DA, MA ou MWA pour les autres mots toujours, selon la lettre qui commence ce mot : « Itambu DA » une bouchée de…, « Mulango MA ou MWA » La causerie ou le recit de…, « Dibato DA » le pagne de… <br /> <br /> Je t’ai parlé aussi de l’apostrophe que tu fais bêtement remplacer par le « R ».<br /> <br /> <br /> <br /> En français c’est « DE »« DU », « DES », sont donc des prépositions ordinaires, qui non seulement évoquent une appartenance, mais aussi un sens descriptif qui est une des caractéristiques de la préposition, mais aussi, la nature, la composition, la qualité, la négation.<br /> <br /> <br /> <br /> Alors attention, quand Eboutè dit que sa famille boit « DU » lait ne pas confondre ce « DU » qui est une préposition à sens partitif, je te l’ai dit, veut dite une certaine quantité non déterminée.<br /> <br /> <br /> <br /> *En Mulimba nous avons une manière spéciale, très concise de préciser une origine, une appartenance, par la lettre « O » qui pourtant normalement indique un lieu précis.<br /> <br /> Exemple : « Ne ndé mulalo o Bakoko » (J’appartiens à la tribu Bakoko de par ma mère). Très beau.<br /> <br /> <br /> <br /> Au fait Alias, je t’avais déjà dit tout ceci, tu aurais mieux tout simplement vérifier ou te renseigner avant de revenir bêtement à l’attaque. On le voit bien, il n y a plus de limites, une fois les bornes du ridicule dépassées. Pourtant, «Il vaut mieux ne rien dire et passer pour con, que l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet » (Jean Yann)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> 3- Alias, Alias, Alias, Manga Nohè, Mama Muna, Diboto<br /> <br /> Le « Jowè » que tu oublies, c’est la toilette. Iyowè c’est faire la toilette. Généralité, « Jowè ».<br /> <br /> « Pan’a jowè », une cuvette pour la toilette.<br /> <br /> <br /> <br /> Jowè, synonymie, adoration ou prière. Ce mot ne t’est pas familier du fait de n’avoir pratiqué aucune de ses formes dans ton enfance. On le comprend.<br /> <br /> Comme tu le dis, tu as encore beaucoup à découvrir sur notre langue que tu n’as apprise que par les grossièretés de ton grand père, mais aussi sur d’autres domaines de la vie.<br /> <br /> <br /> <br /> Audiard disait encore, « je ne parle pas aux cons, ça les instruits ». Dard a ajouté, « je ne souhaite pas la mort des cons : j’aime trop mes semblables.Ils étaient terribles ces deus là.<br /> <br /> <br /> <br /> Moi je dis, Alias tu restes un frère. <br /> <br /> <br /> <br /> Voilà, nous avons parlé de con, fiction ou réalité ?<br /> <br /> <br /> <br /> Elénda.
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E
Bien corriger "Ndab'a jowè", la maison de prière. S'il vous plaît.<br /> <br /> Ndabo = Maison et jowè veut dire adoration. Littérairement, maison de prière ou église.<br /> <br /> <br /> <br /> Merci
Répondre
E
Alias , Alias, Alias, Rappelle-toi juste d'une chose, je te l'ai dit, n'oublies jamais que j'ai le temps. Pour mon village, mes concitoyens, mon Chef supérieur, mais aussi pour la franchise, la loyauté et l'honorabilité, j'ai toujours le temps, beaucoup de temps.<br /> <br /> <br /> <br /> Eboutè appelle ça propension ce qui veut dire en français, force intérieure, innée, qui oriente spontanément ou volontairement vers un agir, un comportement.<br /> <br /> Est-ce une flagornerie? L'individu est très mal placé et niais pour m'anoblir d'ailleurs la suite de son discours le prouve. Il voulait juste parler d'agissement. Notre professeur est tout simplement malavisé.<br /> <br /> <br /> <br /> Alias, Alias, allons donc en Mulimba, tu dis bien que je n'y comprends rien n'est-ce pas? <br /> <br /> Quand tu dis,"diba ebora mudumbu mwa milengui ya elema"<br /> <br /> <br /> <br /> 1- Dit-on en mulimba ebora? Ebôdu avec plutôt un tiret sous le o veut dire puanteur.<br /> <br /> Ebôdu ya est contracté par ebôd'a. on dit alors ebod'a mudumbu.<br /> <br /> Ebora c'est quelle langue ça?<br /> <br /> <br /> <br /> 2- le YA que tu utilises est mis pour quoi? " Ya elema" Mudumbu ya elema?<br /> <br /> <br /> <br /> "YA" de Mulimba veut dire "DE" en français.Ici ce n'est pas le "DE" article partitif qui précède un nom des choses que l'on ne peut pas compter. J'ai du travail, j'ai vu des pirogues, Il y a du vent qui passe par exemple. Ma famille boit du lait. <br /> <br /> <br /> <br /> Mais le "De" préposition qui peut être aussi être du, des, qui indique l'origine, la source de quelque chose, son appartenance. <br /> <br /> <br /> <br /> En Mulimba cette préposition est très fluctuante et subit beaucoup de variations selon sa source. Il est "YA" souvent quand cette source, au singulier, commence par une voyelle, "Etambi ya mundo, une chaussure noire, Esao ya munanga, un crayon rouge"<br /> <br /> <br /> <br /> Ce "YA" devient "BA" au pluriel, Betambi ba mundo, les chaussures noires.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette préposition peut donc être YA, BA, NYA, MWA, selon la source et n'oublions pas la forme contracté qui est (') l'apostrophe. "Ndanb'a jowè, La maison de prière" "Ebôd'a mudumbu" "Bato ba Eléma" " Mulango mwa dibiyè, une causerie intelligente"<br /> <br /> <br /> <br /> Vois-tu Alias, Alias Mama Muna, Manga Ngohè, nous ne sommes pas en compétition pour notre langue, elle est maternelle, c'est à dire qu'elle désigne la première langue qu'un enfant apprend par se parents ou tuteurs.<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci se fait dès l'enfance sans effort. Aussi, quand les géniteurs disent "Ebora mudumbu", les enfants le répètent et ça reste toute la vie. <br /> <br /> <br /> <br /> Elénda
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M
Elenda, veux tu nous laisser apprendre en paix?<br /> <br /> <br /> <br /> Quand on demande à Elenda : " Elenda propose nous des textes en notre langue qui soient facilement accessibles". <br /> <br /> Elenda répond : "Ihôn tô iwô ititi o ten na oho bi tè dambo o diba mudumbu" (il n' y a pas de honte à la boucler sur les sujet qu'on ne maîtrise pas). On conseille une chose et en même temps on fait son contraire.<br /> <br /> <br /> <br /> Oui Elenda c'est ce que je te demande depuis. Tu vas la boucler maintenant une fois pour fois pour toute!!!<br /> <br /> <br /> <br /> Oui Elenda, une fois de plus je te réitère cette injonction : "DIBA EBORA MUDUMBU MWA MILENGUI YA ELEMÂ" et laisse nous apprendre notre langue en paix. <br /> <br /> "Les CD, DVD , les niveaux d"eau et les niveaux à bulles à plusieurs niveaux" viendront peut être en temps opportun. Pour le moment ce qui nous est servi nous suffit. Si toi tu ne "comprends et ne retiens rien" c'est pas la ta faute, c'est pas à ton niveau. D'ailleurs qu'as tu déjà "appris, retenu et utilisé de toi même".<br /> <br /> <br /> <br /> "Un eunuque né qui se permet de raconter à un homme marié la manière dont il doit entretenir son épouse".
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