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ILIMBE-ILIMBE
1 septembre 2010

Le Chef Supérieur: Le grand écart du frère G.Edimo. Par Théodore Boongo

theodore1Le frère EDIMO fait évènement à plus d’un titre. Prolixes à souhait et inédites dans l’ampleur de son contenu, ses circonvolutions cérébrales d’un genre nouveau ont à l’unanimité décrochées la palme. L’exploit, comme le souligne si bien brother KALLA de se mettre à dos les partisans des « deux camps » opposés. 

Nous avons eu l’immense plaisir de lire ici le frère EBOUTE lequel nous proposait (en comparaison avec EDIMO) « prosaïquement » sa nouvelle dialectique. 

En parcourant les écrits d’EKUMBASI la justesse et l’objectivité de l’analyse exacerbent l’intérêt, la curiosité et vont même jusqu’à faire oublier, ne serait ce que le temps de la lecture, que ce légaliste, l’est parmi tant d’autres. Ce que les manichéens appellent « pro NDOUMBE ». 

De manière plus systémique la contribution du frère EDIMO, membre le plus ancien de ILIMBE ILIMBE région de Douala dans le poste relatif aux affaires des jeunes et à la jeunesse, laquelle décrit des rêves un tantinet loufoques a cependant le mérite de mettre à nu notre indigence à l’égard de notre propre histoire. La connaissance de cette histoire permettra de mieux comprendre MULIMBA, d’être dans le juste et non dans le fantasme, et donc de voir (d’aller à) l’essentiel là où certains ne regardent (ne vont) que (dans) la périphérie. 

Avec votre permission je proposerai à la rédaction de notre Bog Malimba la création d’une rubrique « CONTRIBUTION A LA RECONCILIATION » seront stockées des contributions. Quant à la bibliothèque d’histoire elle existe, elle est même déjà assez garnie  et constamment alimentée de récits historiques qui remis à l’endroit ne manquent pas de raviver nos émotions. 

Il suffit de se pencher pour s’y abreuver (à bonne source). 

Précisément, les portes que EDIMO ouvre dans le panel 1 de sa contribution m’inquiète énormément comme d’ailleurs l’essentiel de son plaidoyer ; on y apprend peu, si oui comment se perdre en conjecture. Tout au plus ses écrits, ce mélange brumeux de pédantisme et d’ingénuité nous renseigne sur l’aigreur et l’ampleur du mal être que vit son auteur pressé de profiter du soutien apporté à NANGA II pour enfin briquer un poste de premier choix au sein de ILIMBE ILIMBE. 

À mieux le dire, on devient très léger lorsqu’on explique et encore plus lorsqu’on écrit, en se faisant le porte parole de cette franche, ils sont légion, qui a la propension de souhaiter fortement voir un jour le Chef supérieur inféoder ILIMBE ILIMBE.  

Un non sens !

Mon sentiment est que M.C.T de YOYO oblige, à trop vouloir cirer les pompes du chef ses partisans souhaitent accroître son pouvoir donc sa totale main mise sur toutes nos affaires. En donnant au chef plus de pouvoir qu’il en a, d’une certaine manière on prend le risque d’émasculer ce monarque que l’on aura artificiellement créer, de ce fait, de l’idée d’un chef supérieur cantonné dans son rôle institutionnel jouissant des avantages et des prérogatives que lui confère la constitution que je me permets, à toutes fins utiles, de rappeler ci-dessous. Notre ami EDIMO appréciera. 

Pourquoi nous autres malimba devrions nous changer l’ordonnancement ? Et Pourquoi donner plus de pouvoir au chef supérieur auxiliaire de l’autorité et rétribué par celle-ci et qui plus est, dans un pays où le pouvoir se confisque ? 

Enfin, en quoi ériger le chef supérieur en monarque changerait-il ou impacterait-il positivement la vie de nos villageois ? 

Mais, nous vivons là peut être un moment historiquement précieux sur le blog ; les toutes dernières contributions du genre en veux-tu en voilà, qui révèlent l’aspect théorique et idéaliste d’une perception de notre village en parfaite décalage par rapport aux perceptions contemporaines dominantes sous d’autres cieux.

 

A ce propos de l’autre côté, les pros NDOUMBE et NDOUMBE devront ils davantage susciter le débat sain et apporter comme tout malimba, leur contribution à l’édification d’un malimba pacifié loin de la foire d’empoigne actuelle théâtre d’affrontement des seconds couteaux des deux camps. 

Enfin ainsi que susdit, voici à mon humble avis les raisons qui rendent incompatible et antinomique la mission du chef supérieur avec celle du « régent » de ILIMBE ILIMBE (ou la chambre haute ou basse de son futur instigateur). 

Extrait : 

Vu la constitution et le décret n° 82/241 du 24 juin 1982 modifiant et complétant certains dispositions du décret n°77/245 du 15 juillet 1977 portant organisation des chefferies traditionnelles ;

Vu l’arrêté n° 244 du 4 février 1933 fixant le statut des chefs coutumiers, et les textes modificatifs subséquents.

 CHAPITRE IV

 

ATTRIBUTION ET AVANTAGES DES CHEFS TRADITIONNELS

 

SECTION I : DES ATTRIBUTIONS

 

ARTICLE 20. Sous l’autorité du Ministre chargé de l’Administration Territoriale les chefs traditionnels secondent les autorités administratives dans leur mission d’encadrement des populations.

……………………

3) Indépendamment des tâches visées ci-dessus, les chefs traditionnels accomplissent toute autre mission qui peut être confiée par l’autorité administrative locale.

SECTION II : DES AVANTAGES

 

ARTICLE 22 . Suivant leur degré de classement, les chefs traditionnels peuvent prétendre aux avantages suivants :

1) Les chefs supérieurs, les chefs de groupement ou de canton peuvent prétendre à :

- Une allocation fixe, calculée sur la base de l’importance numérique de la population ;

- Une indemnité pour charges spéciales :

- Une prime d’efficacité.

Puisse la contribution d'Edimo Guillaume nous permettre de clore pour de bon le débat sur le rôle et le positionnement du Chef Supérieur au sein et par rapport à Ilimbe Ilimbe. Ce ne sera que consolation.

Par Théodore Boongo Mbenda,

Rédacteur en Chef, Antenne de Paris

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