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ILIMBE-ILIMBE
23 octobre 2011

Langue Malimba: Le travail d'Itutu, un héritage pour la jeunesse Malimba toute entière

jeunemalimba

Longtemps absconse pour les non-Malimba, la langue Malimba a été percue comme un sous-équivalent dans le département de la SM de sa consoeur Wourienne, le Duala . Aujourd'hui la tendances est tout autre. Le succédanné deploie toute la splendeur de ses atouts et sa richesse lexicale.

Pour le plus grand plaisir des enfants Malimba, le frère Itutu nous revient sous un "dico" malimba généreusement châtié. Une joie qui sera probablement partagée par ceux qui luttent contre l'extinction de cette langue bantou. La multiplication des possibilités offertes à chaque verbe ou à chaque substantif laisse augurer que cette langue Nigero-congolaise pourrait s'offrir un livre disert et plaisant.

Sans probablement le savoir notre frère Itutu a su reconcilier les cyberMalimba avec le plaisir de parler leur langue et de la faire parler au plus grand nombre. Lisez plutôt.

ibobo mulema : avoir pitier, être éploré

iboda (mbota) : récolter, faire la récolte

ibóde : exterminer

ibohabede : être ou avoir été ammasser ou réuni

ibóhabede : avoir été réunis, avoir été entassés
ibóhanede : se regrouper, se réunir

Ibŏhe (moto) : avoir quelqu’un qui est malade

ibŏhe : laisser pourir

Ibŏhe : rendre malade

ibohede : réunir, entasser

Ibŏhene : avoir la faculté de rendre malade

ibóka : s’installer

ibókabe : être installer, établi

ibókehe : faire installer (créer une organisation)

ibókehebe : avoir été instalé

ibokobokone : commencer à guérir

ibókobokone : prendre trop de poids

ibol’edube : donner le respect

ibola : donner

ibolabe : être donné ; avoir été donné ; être fait ; avoir été fait

ibolabolanè : agir n’importe comment ; donner à n’importe qui

ibolame : couver
ibolanĕ : se donner mutuellement

ibolanĕ : se faire utiliser

ibolane : utiliser

ibolehe : faire faire

ibolehenĕ : se faire faire mutuellement

ibolone : perdre

ibolotede : se blotir

iboloteya : être exigu

ibolumede : couvrir de son corps

ibolumeya : se blotir

ibomabede : être cloué

ibomane : trouver sur place

ibomanede : clouer avec quelque chose

ibomanedehebede : avoir été cloué à l’aide de quelque chose

ibomba (mulopo) : tasser

Ibombehe : faire disparaître définitivement, exterminer.

ibombehe : faire tasser
ibomede : cacher très profondément

ibomehe : faire cacher

ibómehe : surgir, apparaître brusquement

ibomehebede : avoir été cloué

ibòmeya : se tenir fermement

ibómeya (moto) : surprendre

ibónde : mettre en évidence, faire saillir

ibóṅgeya : se coucher sur l’oreiller

iboṅgomede (miho) : regarder en ecarquillant les yeux

iboṅgomede (mwaye) : éblouir

ibòṅgwa : faire (ibòngwa musoṅgui, ibòṅgwa muhombo)

ibòṅgwà : faire # ibola : donner : faire selon le sens de la phrase

ibóṅgwa nyolo : prendre soin de soi

ibòṅgwàbe : avoir été fait

ibòṅgwàbe : faire avec quelque chose

iboṅgwabede : être réparé par quelqu’un
ibóṅgwanĕ : s’entretenir mutuellement, s’entraider

iboṅgwede : réparer

iboṅgwede : réparer

iboṅgweya : faire quelque chose pour quelqu’un d’autre

ibòṅgweya : faire pour quelqu’un

ibonjobonjone : avoir une santé fragile

ibóṅsane : aprêter ; s’aprêter

ibóṅsanebe : être préparé pour quelque chose

ibope : couvrir, fermer

ibope mudumbu : rester sans parole

ibota ẅeya : faire un feu de bois

ibotane : faire un feu de bois avec

ibotehe : habiller

ibotehe weya : faire faire un feu de bois

ibotehene : avoir la faculté de faire s’habiller (le froid)

iboteya : commencer

 

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Commentaires
C
Ma mere est une malimba descendante de la famille Royale. C'est un honneur de pouvoir d'apprendre ma langue maternelle , mon pere etant un Douala.
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A
Pierre que serait ce blog sans toi! tu serais à côté de moi que tu aurais recu ta CASTEL.<br /> <br /> Pourquoi tu te fatigues avec les troubleurs comme "clarisse" <br /> <br /> Voici une "fille" qui dit assumer les responsabilités au foyer et qui se lève à 3 heures du mat pour griffonner des bédjongo? Que fait ton homme au lit pendant ce temps hein "clarisse"?.<br /> <br /> J'ai compté le nombre de lignes que tu écris tard dans la nuit et j'ai évalué le temps que cela peut prendre. Même en admettant que tu dises à ton cheri que tu te lèves pour faire un petit besoin, tu ne trouves pas que 15 à 20 minutes c'est quand même long a "Claa"?<br /> <br /> Pauvre mari; il a temps même d'attrapper froid sous le drap. A moins que votre cabinet(mbouha doua) soit à 5 mètres à l'arrière de la piole à Bali.<br /> <br /> Mais même cette hypothèse ne tient pas aussi la route car à Bali de Douala que nous connaissons tous, l'exéguïté des lieux est telle que les latrines sont attenantes à la baraque. Avant que la chasse de la chiote ne finisse de gémir qu'on est déja rentré sous le drap.<br /> <br /> Tu es sans doute de Bali dans le Nord-ouest près de Bamenda. Pas le Bali des Bellois!<br /> <br /> Ton mari ne s'appellerait-il pas Diboto Moubandjè Sadrack?<br /> <br /> Alex Kalla<br /> Moto mo
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E
Sista « Clarisse », je pense que tu as droit à certaines explications pour que tu comprennes mieux. Il ne faut pas que tu partes en te disant que les Malimba t’ont mal accueilli dans leur blog. Le premier problème, c'est ton patronyme Edubé (et) Ndoumbè. Chez nous, l’un sert de détonateur à l’autre et quand tu mets les deux ensemble tu vois ce qui arrive. Tu n’aurais même rien écrit que tu serais quand même une curiosité. Pourtant tu n’y es pour rien, tu n’as pas choisi de porter ces noms. C’est un peu comme si à Douala on t’appelait Madiba Mula Clarisse (traduction Eau Huile Clarisse). Pourtant ces deux noms existent et les gens les portent séparément, mais les deux liquides ne sont pas miscibles. On aurait même pu s’arrêter là à cette histoire de nom.<br /> <br /> Mais, tu vas écrire et écrire comme Eboutè. Tu me diras c’est un procès d’intention, d’accord. Là où ça se gâte, c’est que tu oublies l’accord, le e comme Eboutè. C’est ce qui met la puce à l’oreille de Kalla car c’est par ce e qu’il avait déniché Eboutè la première fois. Eboutè s’était fait passer pour une femme en choisissant un prénom féminin. C’est là où commencent toutes les similitudes. Eboutè avait adopté la même ligne de défense que la tienne et le ton était monté d’un cran avec des amabilités du genre travesti, sapack, maboya, ainsi de suite. Tout comme toi, Eboutè attendait les heures tardives pour écrire. La seule différence entre vous c’est que lui (elle) perdait vraiment le sommeil pour répondre à Kalla alors que toi, tu le fais tranquillement à 3 heures du matin sans perdre la moindre seconde de sommeil. Tu as dû oublier de nous dire que pour toi, l’aube commence à minuit et la nuit à midi.<br /> <br /> Clarisse (j'ai enlevé les guillemets), ta première apparition sur le blog est pleine de diatribes. Tu t’en prends aussi à ta sœur Pongo Songo à qui tu demandes une phrase dans sa langue maternelle qu’elle ne parle pas, elle a eu l’honnêteté de le dire. Tu lui dis que tu ne connais de Sopi qu’avec deux p. Et pour finir tu demandes pourquoi Kalla ne s’en prend pas à elle. C’est un peu comme Dikanjo Simon qui demandait pourquoi Bolounga et Bona Pèmbè ont été épargnés de la déportation par le MCT. Imagine un peu que Sopi et Clarisse soient la même personne ou alors deux « sœurs » comme Daniel et Calvin. Je te dis que les deux là sont des spécialistes du tripatouillage. A l’un si tu donnes ta photo, elle te reviendra avec des couleurs de fards et de rouge à lèvres auxquelles tu n’es pas habituée. Au lieu de t’intriguer, tu vas passer le temps (ou la vie) à chercher à quelle occasion tu t’étais maquillée de la sorte. Je te dis ils sont très fins, très forts ces frères.<br /> <br /> Je t’avoue que j’ai grande envie de pencher de ton côté comme l’a fait le président Nyounguè qui est très sentimental, mais chaque fois tu sors quelque chose qui me décourage. Tu dis que tu en as marre pour une première intervention dans le blog. Tu en as marre comme une habituée de ce genre d’intrigues dans notre milieu.<br /> <br /> Sista, je t’en supplie, ne pars pas. Nous sommes des gens bien. Pour te le prouver, je vais valoriser le e que tu avais oublié en te disant : « Edubé e bè na Ndoumbè » (« que Ndoumbè soit honoré (ou respecté) »). Mais soit vigilante parce que quelqu’un peut apparaître sous le nom de EPOUPA Jolibeau et prétexter qu’on a dit : « Edubé a bè na Ndoumbè » (« qu’Edubé soit avec Ndoumbè »). Là alors, ça va s'embraser et personne ne pourra éteindre................... l'incendie. <br /> <br /> Pierre EMBONGO
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C
J'ai bien pris note et ne suis pas contre. J'enregistre votre e-mail et vous contacterai ultérieurement.<br /> <br /> En Christ,<br /> <br /> Clarisse.
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N
Merci Aussi Clarisse pour tes paroles conciliantes et accommodantes.<br /> <br /> Je ne me suis pas trompé sur ta personne.<br /> <br /> Aussi, ne pouvant tout élaborer sur ce support, je souhaiterais requérir ton avis pour l’intensification d'une discussion factuelle.<br /> <br /> (nyodal@yahoo.fr) c'est adresse mail j'espère que tu me contacteras.<br /> <br /> Que la grâce de Dieu soit avec toi<br /> <br /> Kôl'a mboa'm e boï mba<br /> <br /> Nyounguè Dalé D.<br /> Mot'a konda nya ponda nya <br /> Malimba avenir
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