Tristesse: La rive droite de Malimba triplement endeuillée . Toute les condoléance du blog Malimba

La grande faucheuse est passée par chez nous ces dernier temps.

Alexandre Bonny Matanda (Photo)  à Edéa, Ewanè Jemba à Lyon, Jacques Mignangadou Moussolè à Douala.

La veillée de ce dernier est organisée

ce samedi 29/4/17 à Pontoise (95300)

au 10 rue de Marcouville (RER C) puis Bus 43 : arrêt marcouville  - (contact 0663178896)

à partir de 13h30 par les nièces du defunt.

Ndedi Kondo Patricia  Marie-Noëlle

Claudia Eding Ndonda

Endale Toto Ekotto

Angèle Ndonda

Tous les soutiens sont les bienvenus

Muboledi

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[ilimbe-ilimbe]

Nécrologie



LA COMMUNAUTéMALIMBA VILLE, LA FAMILLE MATANDA MA EBONG' éKôLô;

ONT LE TRISTE REGRET D'ANNONCER LES DéCèS SUCCESSIVEMENT LE 17 AOÛT ET le 20 AOûT 2017 DES DEUX FRèRES :

JEAN NGOMBE MATANDA ET FRANÇOIS NGOMBE MATANDA .



LEURS OBSèQUES SERONT PROGRAMMéS DANS LES PROCHAINES SEMAINES.



UNE PENSéE POUR LES PROCHES ET ASCENDANTS DES FRèRES NGOMBE MATANDA.



A BONA NYANGAM BINYO TANDAMè MBOA MATANDA NA MBOA MULIMBA NIHONè O HONGO, BAMBAMBè Pè BA KAHéBIBYO O WO NDE MINYANGADU Pè MI WAMEYéBINYO,

BINYO UMEHè NA MUHANGO.



MOTO MOO - BWAMBO BOO- BWEMBA BOO.



ô MULEMA MWA MAYAA MA MULIMBA Tè



Toutes les condoléances du blog malimba

[ilimbe-ilimbe]

Les grandes familles BONANGANG et BONAPEMBE de Mulimba mwa Jedu à Malimba.

Les grandes familles Ndockmbot et Ndockmem-Nord de Yingui.

M.LOTHIN ELESSA Joseph et son épouse à Eseka,

M.LOTHIN ELESSA Louis Deschamps et son épouse à Yaoundà©,

Mme LOTHIN ELESSA Anne Clarisse à Libreville, au Gabon,

M.LOTHIN ELESSA Jean Dieudonné et sa compagne à Douala,

Mme LOTHIN ELESSA P. Sara Félicité et son époux à Ngaoundéré,

Monsieur et Mmes LOTHIN ELESSA Salomon, Aline Catherine et Anne Gisà¨le Diane à Edéa,

Mme veuve ELESSA LOTHIN Bernadette à Edéa,

Dr BEKOE NGOUBA Christophe et son épouse à Yaoundé,

M.LOTHIN à‰mile Christian et son épouse à Douala,

M.EPOLLO MOUDOUTHE Joseph Samuel à Douala,

M.NGOKOBI Jean Isaac à Douala,

Mme Christà¨le BEKOE-SANCHES et son époux à Paris,

M.KELLE Louis Jean à Douala,

Mme NJANJA Charlotte et son époux à Yingui,

Les filles de la défunte SEN MANDACK Hélà¨ne à Yaoundé et à Douala,

M.BEHALAL Isaac et son épouse à Souza,

M.BANIMB MBOM Célestin à Douala,

Mme Reine MESSEKEM et ses enfants à Yaoundé,

Ont la profonde douleur d'annoncer le décà¨s de leur fils, père, frère, neveu et fiancé M.NGOUBA ELESSA JESUE, décès survenu le 03 aoà»t 2017 à l'hôpital général de Douala, des suites de maladie.

L'inhumation a eu lieu samedi 19 août dernier dans le caveau familial des Bonamouembe à Malimba II.



Toute les condoléances du blog malimba

[EMBONGO Pierre]

Les particularismes et incongruités de l’élite Malimba.



Ce qui arrive à la communauté Malimba mérite un peu de recul, d’interrogations et d’introspection. Il y a parfois lieu de se demander s’il s’agit de malédiction ou si nous sommes programmés à nous nuire, à nous détruire.



Dr Békoè Ngouba Christophe a eu une carrière « irréprochable » au Ministère de la santé publique au Cameroun. Il y a occupé toutes les hautes fonctions sauf celle de Ministre. Pendant ce long séjour Mun’a Ngouba n’a pu offrir la moindre infirmerie aux Malimba, encore moins encourager les enfants Malimba aux professions de santé.



Dame Ayayi va bientôt terminer sa 2ème mandature à l’Assemblée Nationale comme présidente de la commission des finances. Tous les projets réalisés au Cameroun chaque année et financés par l’Etat sont soumis à sa validation. Ayayi n’a même pas pu faire réaliser un forage d’eau potable à Malimba (Edéa ou Mouanko). Pire, elle aura reçu au total 64 millions de francs au titre de micro-projets.



Edoubé Lucien Célestin a été au Ministère des Travaux Publics et Maire de la commune de Mouanko. Qu’a-t-il laissé comme symbole à Malimba : le « reposoir » au carrefour à l’entrée de Malimba qui est tombé en ruines. Les millions de francs destinés à la réfection de la bretelle de Malimba ont pris une direction que le sous-préfet de l’époque Edzimbi Abeng Simon, l’entreprise chargée de l’exécution des travaux et lui-même Edoubé sont seuls à connaître.



Kutta Dooh Henri avait eu une seule mission simple mais d’intérêt général : immatriculer les terrains entre Yoyo et Suellaba au nom de la communauté Malimba. Il a plutôt engagé l’immatriculation de vastes terrains en son nom et à celui de son ex-épouse pour maximiser les avoirs.



Voilà donc l’élite qui se veut représentative de Malimba.



A côté de cette élite, il y a une autre, silencieuse, active, efficace. On l’a vue à l’œuvre bien que leurs réalisations soient toujours récupérées par l’élite égoïste, malfaisante. On a vu Moutymbo Adalbert se battre pour l’électrification de Malimba du temps où il était en fonction au Ministère des Mines de l’Eau et de l’Energie. Ses batailles ont été récupérées par sa sœur Ayayi dont les Malimba pensent avoir offert un groupe électrogène aux Boongo.



Vous allez rire. Quand Dikanda Pierre Charles obtient du Ministère de la Santé Publique la construction d’un centre de santé à Malimba, Békoè demande que celui-ci soit installé à Maljédou où déclare-t-il, il existe déjà une structure de santé embryonnaire. Dikanda a aussi obtenu la rénovation et l’équipement du Centre Médical d’Arrondissement, l’affectation de médecins, la construction d’une morgue à Mouanko. L’attribution d’une motocyclette à l’infirmier basé à Malimba, et bien d’autres réalisations encore.



Malimba Avenir a offert un groupe électrogène au centre de santé à travers les femmes de Malimba Expression.



Quand Ayayi, Edoubé, Kutta, Békoè se mettent ensemble, sachez que le peuple ou quelqu’un va souffrir. Ils utilisent le plus souvent argent et trafic d’influence pour s’acheter les services de l’autorité administrative et des forces de maintien de l’ordre pour brimer et intimider les populations. Ils entretiennent le désordre permanent à Malimba pour mieux régner.



Quand l’autorité administrative s’en va, il faut recommencer comme c’est le cas avec le départ de YEH à Nkongsamba. Ils se préparent déjà pour « rencontrer » le nouveau Sous-Préfet de Mouanko.



Les Sous-Préfet, commandant de Brigade, Commissaire de la police des frontières partiront tous, le Peuple Malimba restera. Notre argent, nos titres, nos influences finiront, le Peuple Malimba restera. Nous mourrons, le Peuple Malimba restera.



Ces évidences peuvent-elles nous amener à changer ?



Pierre EMBONGO

[EMBONGO Pierre]

Ilimbè-Ilimbè continue de souffrir de son élite.



Quand dans la rue vous appelez quelqu’un « Jo ». Personne ne sait s’il s’agit de Jolibeau, de Joli, de Joseph, de Joël ou de quelqu’un d’autre. C’est bien ce qui arrive à Ilimbè-Ilimbè aujourd’hui. Chacun crée n’importe quoi et l’appelle Ilimbè-Ilimbè. Or il n’y en a qu’une seule et unique :



ILIMBE – ILIMBE

ASSEMBLEE TRADITIONNELLE POUR LE DEVELOPPEMENT DE MALIMBA

CREEE EN 1999.



Celle de BEKOE créée en 2005 s’appelle

Assemblée Coutumière et traditionnelle du Peuple Malimba.



Je viens d’en découvrir une autre :



Assemblée Coutumière et traditionnelle Ilimbè-Ilimbè



Celle-là, Kutta Dooh Henri en a été le tout premier président de 1997 à 2002. C’est Kutta lui-même qui le dit dans son interview à « Le Messager » du 28 juin 2017. Alors de deux choses l’une, soit Kutta a disjoncté comme LDC ou alors il conforte la thèse des Malimba d’Edéa qui ont toujours soutenu que Kutta n’était qu’un pantin et Ilimbè-Ilimbè était dirigé par quelqu’un d’autre. Comment Kutta peut prétendre avoir commencé à diriger Ilimbè-Ilimbè avant sa création ? Comment quelqu'un ne connaît pas le nom de l'association qu'il est censé avoir dirigée?



Ce que j’ai retenu de cette interview est la déclaration suivante de Kutta : « … Avant de parler de la tenue d’une assemblée générale, nous devons, au-delà du mea culpa de chacun d’entre nous, d’abord veiller à resserrer les rangs entre les aînés dont je fais partie et la jeune et enthousiaste génération d’élites afin de montrer à la face du monde que nous sommes et demeurons cette grande famille Malimba unie autour de ses piliers fondamentaux…… ».



Kutta veut-il se repentir, veut-il faire son mea culpa, en a-t-il la capacité, peut-il oser, à quel jeu joue-t-il ? KOUDOS dit seulement une seule parole et j’appelle Pasto Melchi. C’est depuis des années qu’il attend la repentance.



L’heure de la repentance a-t-elle sonné ? Je ne pense pas, il s’agit plutôt pour Kutta d’un stratagème pour se présenter comme leader des Malimba lors des échéances de 2018. Sinon, qu’il nous prouve le contraire.



Kutta veut resserrer les rangs entre les aînés dont il est et la jeune et enthousiaste génération dont est LDC. La preuve, LDC étouffe, il a du mal à respirer. Kutta a dû serrer un peu fort.



Pierre EMBONGO

[EMBONGO Pierre]

Une vie jalonnée de traîtrise.



Il y a quelques jours je vous informais que le loup était en train de revenir, vêtu du manteau de l’agneau et je ne m’y suis pas trompé. Kutta Dooh Henri vient d’accorder une interview au journal « Le Messager » parue dans son édition du 28 juin 2017. Il a eu droit à une demi-page pour essayer de polir son image de repreneur d’Ilimbè-Ilimbè qu’il a contribuée à affaiblir depuis son éviction de la tête de l’association en 2002.



Quand Henri Kutta est affecté à Edéa au milieu des années 1990-2000, ses frères de la localité décident d’organiser une grande réception en son honneur. Que fait Kutta ? Il refuse. Il a peur de la sorcellerie. Comme on dit chez nous, « il les bondit ». Il refuse de s’intégrer, se passant pour un Douala. Il est vrai qu’à l’époque son Malimba était très approximatif. Cette histoire est restée en travers de gorge des Malimba résidant à Edéa.



Plus tard, quand Kutta se lance en politique après avoir profité de l’assise et de la notoriété que lui a conférées la présidence d’Ilimbè-Ilimbè, Kutta pratique la politique de la terre brûlée en écartant tous les Malimba autour de lui pour se présenter comme seul Malimba dans un conseil municipal de 61 personnes. Une fois la mandature terminée Kutta sollicite à nouveau le concours et le soutien de ses frères Malimba car le terrain d’Edéa est difficile ; les autres communautés se serrent les coudes y compris les allogènes. Les Malimba ne voulant plus être trompés, Kutta est pris dans son propre jeu et la porte des investitures lui est fermée.



Kutta essaie donc de se rabattre à Mouanko avant la clôture des candidatures. In formés, Ayayi et Edoubé avancent la date de clôture des candidatures de 24 heures. Quand Kutta arrive le dernier jour, il est trop tard, les listes ayant été transmises la veille. Les coups bas sont de mise au sein de la coalition. Kutta ne pouvant plus se risquer à Edéa, il a jeté son dévolu à Mouanko où les populations ne le connaissent que de façade, dans son paraître. Kutta, Edoubé, Ayayi, Békoè se connaissent très bien. Ils ne se trompent jamais sur la position de leurs intérêts égoïstes et personnels. Leurs alliances se font et se défont au gré de leurs intérêts.



Quand Louis Deschamps se rend compte du vide apparent laissé par les quatre ci-dessus, il essaie d’occuper le terrain en s’appuyant sur sa famille Bona Ngang et certains jeunes Malimba. Mais il commet l’erreur de prendre Edoubé dans ses rangs. Edoubé compte sur cette nouvelle force potentielle pour écarter ses rivaux et utiliser LDC comme poisson pilote. Mais Kutta a ses fidèles dans les rangs qui interrogent publiquement sur son absence lors des premières assises de mai 2016 au Sawa Novotel. Naïf, LDC répond qu’il appellera tous les anciens en temps opportun. Il signait ainsi le retour de Kutta et Békoè et dans une moindre mesure Ayayi qui garde ses distances.



La bataille de Mouanko était ainsi ouverte. Les réunions de Douala, Edéa, Yaoundé et Kribi étaient sans intérêts pour les quatre. Quand il a fallu aller à Malimba Océan, chacun a dégainé son arme pour marquer son territoire. C’est Kutta qui le premier lance les hostilités en anticipant sa propre remise des prix le 23 août 2016 alors que celle de LDC était prévue les 9 et 10 septembre 2016. Par la suite, c’est Edoubé qui, bien que faisant partie de la délégation de LDC, refuse d’héberger quelques membres dans le domicile de son père à Moulongo. C’était la débandade totale et la honte pour tous ceux qui étaient arrivés la veille (le 9/9/2016). Ils n’avaient où dormir. Aucune élite n’a construit au village. Edoubé a préféré louer une chambre à Mouanko.



C’était un signal clair à LDC d’aller chasser ailleurs car il était en territoire conquis. Quand l’assemblée générale lancée par LDC en janvier 2017 à Yoyo a avorté, Kutta, Edoubé, Ayayi ont exulté, ne cachant pas leur satisfaction et soulagement. LDC venait de subir une déconvenue dont il ne se relèvera peut être jamais et ceux qui ont sucé les 8 millions de francs qu’il a dépensés depuis le début de son aventure ont disparu. Avez-vous observé LDC aux obsèques du chef supérieur ? Il rasait les murs, esseulé, anonyme. Il n’avait même pas osé mettre la tenue d’Ilimbè-Ilimbè, lui qui a dépensé des millions de francs pour offrir des pagnes à ceux qui devaient se rendre dans sa mascarade de Yoyo. C’est le dégoût et le rejet pour LDC.



LDC qui a dépensé de l’argent pour faire venir Kutta à Yaoundé, voilà ce que Kutta lui rend. C’est la règle dans la coalition, LDC le sait mieux que quiconque, lui qui a toujours cotoyé les traitres de la communauté.



Pierre EMBONGO